dimanche 26 décembre 2004

Voyager rapetisse la planète

..... et vous rapproche du monde...
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Hey...
Vous avez pris la nouvelle vous aussi, j'imagine, la tragédie qui a frappé l'Asie, principalement l'inde, la Malaisie, l'indonésie et la thailande... il se produit des catastrophes naturelles ou pas relativement souvent sur notre petite planète. Lorsque j'étais jeune, je regardais la chose assez froidement, avec du recul, vu que du Canada, les choses étaient relativement calmes... Après avoir voyagé un peu toutefois, ces choses-là ont un effet fort différent sur moi. Une éruption volcanique dans les Andes par exemple, me fait un effet plus immédiat, parce que j'y étais, parce que j'y connais des gens, parce que j'y ai des amis... Les attaques de Madrid m'ont touchées parce que même si je n'y ai jamais été, j'ai visité beaucoup de villes de l'Europe de L'ouest, je connais des gens qui viennet de là ou qui vivent près de là... C'est pareil pour aujourd'hui, avec les Tsunamis qui ont suivi le tremblement de terre dans l'océan indien... Je n'y suis jamais allé, mais une des personnes à qui mon récent e-mail de Noël était adressé y est, en Tahilande, aux dernières nouvelles que j'ai d'elle... la chose est évidemment inquiétante, mais il s'agit d'attendre des nouvelles de sa part maintenant... et lorsque ses nouvelles viendront avec soulagement, la chose n'enlèvera rien à l'effet ressenti quand j'ai vu ce qui s'était passé là-bas... je me sens plus proche de ce qui se produit, et le fait de vieillir et de conaître des amis un peu partout et d'un peu partout n'aide pas à prendre la choses avec la désinvolture de ma jeunesse... Chaque fois, ça fait réfléchir et ça me confirme de profiter de chaque personne, de chaque moment...
Faites de même...
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Résolutions........
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Ok, je fais très rarement le jeu des résolutions, puisque comme la plupart des gens, je les oublies une fois le premier mois passé :) Sauf que ce matin de boxing day, downtown Vancouver, alors que nous ouvrions le café à 4h30 AM (vous avez bien lu), la foule a été plus tardive que prévu, et donc, avec quelques collègues, on avait un peu de temps à tuer (bien que paradoxalement, nous tentiosn donc de copmbler un temps mort :))
anyway....
nous avons donc joué au jeu des résolutions, effectuant une liste de 10 résolutions par personnes et comblant ici et là les listes des autres par nos idées farfelues...
Voilà ce que ma liste donne, je vous transcrit tel quel...:
(l'ordre est plutôt aléatoire);

1. Finish my novel.
2. Really speak japanese.
3. Get a girlfriend (...)
4. Go to Japan.
5. Learn Salsa.
6. Get a piercing.
7. Swear less ;)
8. Procrastinate less.
9. Get a tattoo ;)
10. Publish my novel (haha)...

cher lecteur de ce journal, si tu es encore là dans un an, lance-moi des tomates sur ce que je n'aurai pas réussi à faire..... remarquez, je serais bien content d'en atteindre 3 ou 4 sur 10, de ces résolutions........ dans l'ordre? ;)

...
...play......pause..........

j'ai souvent appelé ça des moments de grâce... il s'agit de ces très rares moments dans la vie ou tout est beau, une sorte de moment parfait, innattendu, souvent, un moment où ce que j'ai appelé toute la beauté du monde dans mon dernier petit livre se révèle, et apparaît pour un court moment... je parlais de ça avec mon amie Claire et elle appelle ça des moments où il faudrait appuyer sur pause.... pour que le monde entier s'arrête, sauf notre souffle, que tout soit là, qu'on puisse immobiliser le moment pour qu'il dure plus longtemps, pour en profiter..... mais évidemment, rien n'est éternel, même les moments de grâce, et peut-être sont-ils si magiques de par leur brièveté....

......

jeudi 23 décembre 2004

la vie la vie.............
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c'est des amis qui vous font des confidences imprévues, c'est un film surprise, meilleur que ce qu'on espère, c'est ce faire traiter d'entêté et de trouver que dans les circonstances, c'est le plus beau compliment que l'on aurait pu recevoir de la journée, c'est ne pas être dans le trouble quand on craint que ça va être le cas, c'est apprendre que son nom en kanji japonnais signifie «être»«soleil»«rêveur», c'est de voir à quel point certains amis veulent quitter l'endroit où ils vivent avec plein de projets et d'espoir, c'est de voir couler une seule larme sur les joues d'une amie qui ne voudrait pas quitter ce même endroit, c'est quans une amie chinoise commence à vous taquiner en japonnais, c'est tellement de choses qui se passent dans une seule petite journée qu'on en vient à se demander pourquoi faire des plans pour dans un an, un mois ou une semaine quand une seule journée peut être si riche....
c'est la vie....................................
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mardi 21 décembre 2004

Peinture...
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Ce n'est pas un secret, j'aime la peinture... pas seulement la regarder, j'aiem aussi en faire. Malheureusement, j'ai découvert ça sur le tard, c'est-à-dire très très tard et comme je n'y connais rien et que je n'ai pas réellement de talent à peindre et que je n'ai jamais suivi de cours sur rien qui puisse m'aider, le résultat est très amateur, vous vous en doutez...
Mais j'aime ça. C'est réellement quelque chose que j'ai découvert et que j'adore. l'avantage de n'y rien connaître, c'est qu'on s'améliore à chaque séance, que l'on découvre pleins de trucs... c'est vraiment amusant... En plus, l'avantage de n'avoir aucune ambition, c'est que l'on a pas d'attente ni de déception face à ce que l'on fait. C'est pas comme... écrire, disons :) - je ne suis pas réellement ambitieux quand j'écris, mais je m'y connais juste assez pour avoir un minimum d'attentes et de frustrations quand ça marche pas comme je voudrais...
J'ai tenté quelques machins acryliques pour la première fois en 2003, mais c'est au début 2004 que je me suis mis à y passer du temps, juste pour le fun et pour penser à autre chose, pour m'évader dans la peinture, et que j'ai vraiment été passionné par ce médium que je n'avais observé que d'un oeil d'amateur sans avoir jamais songé m'essayer moi-même, aussi enfantin mes résultats soient-ils...
Anyway, si vous êtes curieux, allez jeter un oeil à cinq trucs que j'ai faits en 2004. je vous préviens, c'est très amateur!!!!! je voulais faire un gag et mettre des commentaires gens ceci est un hommage croisé à la période bleu de monet et la période rose de Picasso, mais bon, ça aurait été trop!! :))))
http://membres.lycos.fr/huguesmorin/paint/
enjoy... je recommence à me servir de mon bras droit aujourd'hui, croisez les doigts...
hasta luego.

lundi 20 décembre 2004

Une epaule...
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Desole de ce silence, involontaire... epaule sous repos, donc tape ceci a une main, vraiment frustrant, alors je ne fais qu'un peu de e-mail et rien d'autre sur mon ordi ces jours-ci... ca devrait revenir dans l'ordre d'ici quelques jours, esperons-le puisque je n'ai pas les moyens de prendre plus de conge au travail!!! :)
Hasta pronto...
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p.s. manger avec des baguettes de la seule main gauche, c'est pas evident pour un droitier... sushi, ca va, mais les plats de riz et legumes, ahhh!!!

dimanche 12 décembre 2004

Le temps qu'il fait...
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Il n'y a pas si longtemps, je me foutais toujours du temps qu'il faisait. Jamais un regard pour la météo, dont les prévisions entraient par une oreille aux nouvelles pour sortir par l'autre cinq secondes plus tard...
Ainsi, pourquoi maintenant, je suis le temps qu'il fait? Simple, je sors plus, je suis souvent dehors, je veux faire des randonnées, j'ai des activités autre que regarder des films, lire des livres, écouter de la musique et écrire, bref, j'ai besoin de soleil!!!!
Pour le moment, c'est certainement l'hiver le plus pénible que j'ai à vivre à Vancouver, ou, comme vous le savez, il pleut 5 jours sur 7 en novembre et décembre...
Ainsi, hier et aujourd'hui, j'avais surtout prévu écrire, mais coup donc, je suis off et il fait un soleil splendide, les montagnes de North Van sont absolument superbes et attirantes, et donc, après un tardif petit déjeuner (suis levé tard, longue histoire, longue soirée hier, quelques bonnes bières locales), je part en randonnée dans les montagnes...
Seeee ya!

samedi 11 décembre 2004

Hey, comment va la vie pour vous les amis?
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Ici, au travail, on est encore un peu sous le choc et on parle encore beaucoup de Haleh, dont on a pas eu de nouvelles depuis son arrestation a Teheran...
Un gars qui travaillait pour Starbucks a vancouver et qui travaille maintenant pour Starbucks international en Arabie Saoudite tente de negocier sa sortie de l'Iran pour la rapatrier temporaorement en Arabie ou elle pourrait travailler pour la compagnie, le temps de tenter de la faire revenir ici en lui obtenant son statut de refugie...
le probleme de Haleh, c'est qu'etant etudiante, en Iran, elle a beaucoup manifeste pour les droits des femmes la-bas et contre les violences faites au femmes en Iran, ce qui n'a pas ete bien vu du regime. Elle avait donc du quitter en fuyant avec un faux passeport pour ne pas etre emprisonnee la-bas... Ici, au beau pays du canada, on a pas cru qu'elle serait en danger la-bas, donc on a refuse de lui donner un statut de refugie et on l'a retourne en Iran, uen des pires places au monde pour elle maintenant...
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A part ca, je vois peu de films, Closer avec Julia Roberts et Jude Law est un tres bon film, meme si pas un feel good movie at all... c'est meme tres depressionnant comme film, mais ca depend aussi de votre mood. je l'ai vu 2 fois et ai plus apprecie ses twists et son humour la seconde fois, etant moins malmene par la mechancete de certains personnages...
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2 semaines avant Noel les copains... que ferai vous le 25 cetet annee? Beaucoup de partys en vue? Moi, je pense que ca va etre tranquille, mais sait-on jamais, on peut avoir des surprises...
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Demain, journee OFF, la premiere depuis un bout il me semble, meme si j'en ai une par semaine, habituellement, j'ai tellement de choses a faire que je ne suis pas rellement off... c'est etrange, je ne sais pas quoi faire de cette journee... Je vais probablement aller faire de la randonnee en montagne du cote de North Vancouver si la temperature est pas trop... humide, disons. Sinon, je vais ecrire toute la journee...
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Bonne fin de semaine...

Je m'appelle Hugues
My name is Hugh
Me llamo Hugo
Watashi wa Hugo des
Ich Bin Hugh
Ismi Hugh
... a suivre
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jeudi 9 décembre 2004

Mauvaises nouvelles de l'Iran...
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Haleh, la jeune femme dont je vous ai parlé hier est en prison à Téhéran, aux dernières nouvelles. On aurait demandé à son père une «compensation» de 400 000 $ pour la laisser quitter le pays à nouveau. Même en supposant qu'on la sorte de là, où pourrait-elle aller sans papier?
Ce genre de nouvelles mets bien des choses en perspectives, non?
Nous sommes à 2 semaines et demi de Noël.
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La vie vous offre souvent moins que ce que vous pourriez espérer. Mais souvent, sans prévenir, elle offre plus, bien plus. Mais alors, vous espérez plus encore et ainsi, vous pensez que la vie vous offre peu ou pas assez, au lieu d'apprécier ce que la vie vous offre.
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J'espère du fond du coeur revoir Haleh un jour. Pour que la vie lui offre plus que ce qu'elle doit espérer aujourd'hui.
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mardi 7 décembre 2004

Tristesse... Lorsqu'on voit une personne pour la dernière fois.
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Bonjour. retour sur la thématique d'hier.
Je travaille au Starbucks Granville et Georgia downtown Vancouver depuis quelques mois. Nous sommes 24 à y travailler, venant d'un peu partout au Canada et dans le monde. Jusqu'à aujourd'hui, on y parlait couramment onze langues, ça vous donne une idée du mélange.
Mais depuis quelques semaines, nous vivons dans l'inquiétude de perdre une collègue de travail que nous aimons beaucoup. Elle est arrivé (transféré d'un autre starbucks) il y a un peu plus d'un mois avec nous comme superviseur, en remplacement d'un de nos superviseur très malade. Elle s'appelle Haleh Sahba, elle est iranienne. Elle s'est enfui de l'Iran pour rejoindre ici sa famille, et a demandé rendu ici le statut de réfugié. depuis cette demande, on lui a donné un permis de résidence et de travail temporaire et c'est pouquoi elle a pu travailler et gagner sa vie ici avec Starbucks. Elle a donc demandé un statut permanent et a attendue la décision du ministère de l'immigration.
Cetet décision est arrivée il y a deux semaines, refusé. Elle a fait appel, l'appel était entendu hier matin. le juge a rejeté l'appel et a ordonné sa déportation du Canada.
Rappel: elle parle maintenant anglais, elle travail et gagne sa vie, elle a sa famille et ses amis ici, mais pour l'immigration, elle n'a pas fait la preuve évidente qu'elle serait en danger réel en Iran. Comme elle a quitté son pays, elle n'a pas de papier pour y revenir en sécurité, mais ce n'est pas un argument.
J'ai lu la lettre expédiée à Haleh par l'immigration avant son appel, on lui spécifiait que l'appel serait entendu en cour fédérale, à telle heure tel jour (hier) et que si c'était négatif, elle serait déportée, le lendemain (aujourd'hui), qu'elle serait détenue entre temps et qu'elle devait préparer ses valises, etc etc...
Hier matin, nous étions tous sur les dents, certains d'entre nous en cour avec elle st sa famille. Le jugement est tombé vers 6h30, refusé, ordre de déportation immédiat.
Le grand patron de Starbucks aux USa et les avocats de la compagnie ont tenté d'en appeler au ministre directement, mais sans résultat. Hier soir, les nouvelles d'ici en parlaient et sa famille faisait appel au ministre, mais tout cela est resté vain.
Il y a quelques heures, Haleh a été accompagnée par un agent de l'immigration dans un vol en direction de Francfort en Allemagne, d'où elle a un billet pour Téhéran. On lui a refusé le droit de voyager avec son père, qui a du prendre un autre vol et qui devrait au moins tenter de s'assurer qu'elle ne sera pas arrêté en Iran une fois sur place sans papier, mais nous ne savons pas ce qui se passera, en ce moment.
Ils sont tous deux, au moment d'écrire ceci, dans leurs avions respectifs. Une fois à Francfort, elle pourrait tenter de rester en Allemagne, mais elle n'a aucun passeport, ni rien, maintenant. L'agent la laissera là, puisqu'une fois en Europe, elle ne sera plus le problème du Canada.
Nous, on l'a vue pour la dernière fois entre son passage en cour hier matin et le jugement en fin d'après-midi. Je lui ai personnellement parlé pour la dernière fois vers 4h de l'après-midi, c'était tellement difficile, vous pouvez pas imaginer.
Je ne peux même pas imaginer ce qu'elle doit vivre, comment elle doit se sentir et comment doit se sentir sa famille, ni comment elle va pouvoir s'installer et survivre là-bas, compte-tenu que c'est une jeune femme, en plus... L'Iran n'est pas nécessairement la meilleure place pour une jeune femme, vous vous en doutez bien...
Ce fut donc deux journée terriblement tristes, nous tentons de nous organiser et de travailler malgré tout, mais c'est en même temps tellement frustrant, nous ne pouvions absolument rien faire pour elle, que lui dire adieu...
Voilà pourquoi hier, je n'étais pas très fier d'être Canadien, je ne le suis pas plus aujourd'hui. Il y a downtown Vancouver et ailleurs au pays, des centains de personnes qui pourraient travailler ou contribuer à la société d'une manière ou d'une autre et qui ne foutent rien ou sont juste trop paresseux pour se grouiller (je ne parle pas de réels sans abri et démunis, je suis sur que vous comprenez la différence)... on parle d'acueillir les déserteur américains de la guerre en Iraq... hier, on soulignait ironiquement partout au pays le 15e anniversaire des événements du 6 décembre à Polytechnique, parlant de violence envers les femmes...
Voilà. J'ai une pensée très spéciale pour Haleh et j'espère qu'elle va s'en sortir, j'espère qu'elle pourra revoir sa famille, j'espère malgré tout... j'aimerais tant la revoir ici et savoir que tout ira bien pour elle...
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lundi 6 décembre 2004

Lorsqu'on se sent honteux d'être canadien...
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Je vais écrire en détail pourquoi je me sens honteux aujourd'hui de mon pays et de la manière dont ses fonctionnaires traitent certaines personnes...
Je vais écrire tout cela en téail après avoir eu plus d'informations sur le cas qui me préoccupe, je vous donerai des détails plus tard, la décision concernant l'avenir et la vie d'une collègue de travail sera connue en fin de journée aujourd'hui. je croise mes doigts pour la revoir, car si la décision est négative, elle quittera notre pays demain et je ne la reverrai plus.
A plus tard, je vous expliquerai ce qui s'est passé et pourquoi je ne comprends pas que ces choses-là se passent ainsi dans notre si soit-disant libre et civilisé pays.
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vendredi 3 décembre 2004

Devenir la personne que l'on rêvait de devenir.
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4 semaines avant Noël.
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"Depuis que je suis tout petit que j'imagine être un personnage et à force de jouer divers personnages, j'en suis devenu un. je suis devenu celui que je rêvais d'être, quand j'étais enfant. le héros d'une histoire que je compose moi-même, dont les limites m'appartiennent. Jeune, je rêvais de citer des films, d'en faire des critiques, d'écrire des livres, de voyager, de parler 7 langues, de partager, d'être amoureux, d'être aimé des enfants, d'être une sorte de héros. Parfois solitaire, mais aussi comme Indiana Jones, aventurier. Dane le miroir du bus de Lloa aujourd'hui, avec mon chapeau et ma barbe de trois jours, mes pantalons frippés et mon sac à dos, seul en Amérique du Sud, j'ai pensé; je suis devenu ce héros dont je rêvais. Tout simplement."
- Journal de voyage, extrait du 25 juin 2004.

Avez-vous déjà songé à ce que vous deveniez ou étiez devenue en grandissant? J'y songe souvent ces jours-ci. Je rêvais de tellement de choses, et j'ai réalisé quelques-uns de ces petits rêves, mais le plus grand rêve, c'téait celui de l'aventurier qui profite de la vie en même temps, le gars qui parle toutes les langues... j'en suis encore loin, mais j'aime bien ce que je deviens. Je pense être une bien meilleure personne aujourd'hui, et j'en suis très bien à l'intérieur. je vais tenter de continuer à être bien. Cette semaine, j'ai fait deux choses dont je suis très fier. J'ai su, tout de suite après, que ces choses-là étaient totalement gratuites, simples, mais que c'était des bonnes choses à faire, que j'avais fait quelque chose de bien. C'est incroyable le sentiment que ça procurre. J'ai repensé à Nely, à Lloa, qui m'avait pris dans ses bras en pleurant quand je lui avait dit que ma famille avait expédié une boite de matériel pour les enfants, avec des aiguisoirs pour tous pour que personne ne se blesse plus avec le couteau à aiguiser comme la petite Mishel Perez l'avait fait avec son index une semaine avant...

Merci Élisabeth, Merci Daniel, Merci Suzie et Stéphane, merci Valérie, Merci Jean-Luc, merci à mes amis écrivains, merci à mes merveilleuses soeurs et à mes parents, les plus incroyables du monde qui ont évolués avec nous, je vous en ai voulu longtemps de m'avoir dit que c'était mieux de faire du bien, parce que je voyais tellement de gens faire du mal et mieux s'en sortir, mais vous aviez raison, tout simplement, je n'étais pas prêt pour l'entendre ou le vivre. Merci aux enfants de Lloa qui m'ont changé pour toujours, merci à Stan, merci Sean, pour des raisons différentes et vous ne lirez pas ceci, malheureusement, mais merci à tous, mes amis, vous m'avez tous fait vivre des choses qui m'ont mené où je suis maintenant, et comme j'en suis plutôt bien, c'est grâce à vous, merci.

Mettez ça sur le compte de Noël qui s'en vient, mais j'espère que ce sentiment de calme demeurera encore longtemps.

mardi 30 novembre 2004

Un souhait de Noël...
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C'est le début décembre demain matin, alors j'irai d'un souhait de Noël, tiens. Comme il s'agit d'un souhait, donc d'un rêve, c'est irréaliste, mais voilà ce qui me ferait ls plus plaisir au monde, à Noël, cher Père-Noël. C'est irréaliste, mais avoir des millions de dollars, ça le serait évidemment pas.

Mon souhait le plus cher en ce Noël 2004 serait de faire un souper de Noël pour mes parents et amis. Tous. Ma famille, mes amis de Montréal, Québec, du Lac St-Jean, de la Mauricie, de l'Abitibi, de l'Estrie, d'Ottawa, de Vancouver et Victoria, ceux de Toronto, Beirut, Barcelone et Gdansk, ceux de Quito et Lloa, ceux de la France, ceux du Japon et de l'Australie ou de l'Angleterre et de l'Écosse et de la Chine, je voudrais que tout le monde que j'aime y soit, tout simplement, en payant pour le transport et tout, pour réunir tout ce beau monde une fois dans ma vie. Wow, ça serait tout simplement le meilleur des Noëls imaginable.

Voilà, Père-Noël, mon souhait de Noël.
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jeudi 25 novembre 2004

En Avril, ne boit pas trop de produit de Lavigne :-)
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Ou quelques considérations sur la musique d'aujourd'hui et de notre jeunesse éternelle.
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Avec enchaînement sur l'improvisation et sur un ambitieux projet linguistique
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Wow. Soirée à la fois intéressante, divertissante et, well, fascinante à un certain point. Je parle d'hier soir, alors que j'ai assisté au concert d'Avril Lavigne dans le cadre du Bonez Tour 2004. Moi qui croyait avoir l'air du grand-père du reste de l'assistance, j'avais oublié un détail et ma foi, j'y ai vu beaucoup de gens plus vieux que moi! Bon, ok, ils étaient tous accompagnés de leur fillette ou adolescente, mais disons que j'avais presque mon ado à moi avec moi, en la personne de Suzie, qui n'Est plus ado avec ses 22 presque 23 ans, mais bon, si je suis jeune de coeur, elle aussi peut l'être.
En première partie, un groupe (ou chanteur avec band?) appelé Butch Walker, 4 gars, deux guitars, une bass, un drum, ils sont jeunes, énergiques, ils font du bruit, j'ai adoré. Pour une première partie, c'était pas mal bon.
Avril maintenant. Ben elle est jeune, énergique, elle fait du bruit, j'ai adoré aussi.
Son «rock» est un peu «pop» en fait, et oui, elle est tellement jeune (quelle âge elle a au fait, 17? 18?), mais fait intéressant, après deux CD, il y a déjà une évolution intéressante au niveau de ses textes. les textes des chansons de son premier CD sonnent jeunes, ados, avec Complicated ou Sk8er Boi... Les textes du second album démonytrent une maturité (pour une adulte en devenir) qui est agréable à voir chez une jeune de 18 ans ou à peu près.
Musicalement, c'était assez standard, mais sans les excès de guitars habituels aux jeunes rockeurs. Avril joue de la guitar, du piano et du drum, elle court, et chante avec l'énergie de quelqu'un qui n'est pas blasé, ce qui était aussi intéressant, refraîchissant que divertissant.
Bref, j'ai bien aimé ma soirée.
REM était sold out dimanche dernier, ce qui est frustrant (c'est un peu plsu mon créneau). J'avoue toutefois avoir été emporté par quelques pièces d'Avril, dont Take me Away (dont j'aime beaucoup l'énergie), Together ou Forgotten plus que je ne l'aurais pensé.
Suzie a chanté, crié, dansé, bref trippé, et c'était contagieux à un certain point.
Et en fait, l'énergie de ces jeunes musiciens, je pense que j'aime ça parce que ça me rappelle mes premières écoutes de The Police ou Van Halen, ou ACDC (période intéressante) ou bien d'autres faiseurs de bruits rythmés. Pas que c'Est meilleur ou moins bon, ou rien, mais on dirait que le mood, le souvenir, demeure le même.
Ado, frustré et enragé, parfois, vous cherchez à juste hurler et ma foi, ma méthode à moi était de m'enfermer avec des écouteurs sur les oreilles, mettre une couple de toune qui font du bruit et mettre le son dans le tapis. Récemment, je me sentais disons crispé, je suis entré au Virgin Megastore, et comme on peut écouter des extraits de disques, j'ai mis Take me Away de Avril, et crinqué le volume au max. Après trois écoute, je me sentais mieux. Je pense que ce que j'aiem de Eminem relève du même genre de chose...
La musique demeurera importante toute ma vie je pense bien. J'aime ça.
Au Starbucks, je me laisse emporté par la musique parfois, quand Rufus chante Halleluia ou Lennon chante Imagine, je tombe dans mon monde, c'est la même expérience que de lire un livre de SF, vous êtes complètement ailleurs, parfois pour quelques secondes, parfois plus longtemps.
Hier soir, j'étais donc dans l'univers d'Avril, et c'était un voyage agréable autant qu'innattendu. Après tout, qu'est-ce qu'un gars de mon âge peut retrouver dans cet univers d'une jeune de 17 ans? N'ayant jamais eu d'enfant en plus, j'ai rien pour m'acrocher à ce qu'elle raconte, dirait-on. Excepté le langage musical.
Tiens, poursuivant sur cette lancée, je me permet de glisser un mot sur les chansons de Noël. Que peut-on imaginer de plus kitsh ou kétaine que les chansons de Noël, ou la plupart d'entre elles? Pourtant, pourquoi même les quelques chansons que je n'aime pas je les aime d'une manière ou d'aune autre? Je m'explique. La musique de Noël envahi les boutiques et toutes les placesp ubliques ces semaines-ci. A chaque année, ce sont les mêmes chansons, parfois réinterprétées par divers artistes, mais les variatiosn demeurent minces. Ok, il y a parfois de l'excellent matériel à la fois musical et textuel (je pense à l'Halleluia de Cohen comem une toune de Noël, étrange, non?), le Gabriel's Message de Sting ou entendre So this is Xmas de Lennon me transporte réellement. mais pour le reste, genre Frosty the Snowman ou Have yourself a merry little Xmas ou encore Mon beau sapin? Uh? Well... je pense que c'est relié à la mémoire, tout ça. un peu comme plusieurs chansons parfois signifient une chose particulière, juste parce que ce que vous avez vécu au moment où vous l'écoutiez ou avec qui vous étiez, ou ce que vous viviez à ce moment-là dans votre vie, je pense que la chose peut se produire insconsciemment. J'imagine que ces chansons de Noël, qui jouaient à chaque années pendant tout le mois de décembre à la maison, dans mon enfance, sont restées, peu importe leur interprète (et leur langue d'interprétation). Et je pense que les entendre, même si elles ne me rappellent pas de souvenirs précis, me donne des réminiscences de Noël heureux en famille, d'une enfance heureuse, j'imagine, même si j'en garde que quelques souvenirs souvent fragmentaires et difficiles à saisir. ça a l'air cucul? Ça l'est peut-être, mais je ne vois pas d'autre explications pourquoi des tounes de Noël écoutées et réécoutées à chaque année me mettraient dans un si bon mood parfois, et j'inclus ici le temps passé parfois pendant mes quarts de travail.
Vive la musique!

Pour le reste, mon mood n'a pas beaucoup changé depuis les derniers jours, c'est t`res «montagnes russes» comme sentiment. je me sens plein d'énergie, je dors très peu pourtant, j'écris beaucoup (dont mon sacré projet de roman qui avance, contre toute atente, je dois l'avouer)...
Hier, j'avais parfois des popups pendant le show, ce qui peut paraître étrange...
Quand aux portes... what the fuck, ouvrez les toutes mes amis, et let's see what happen, ok? Je ne sais pas pourquoi j'ai la prétention de parfois contrôler certains éléments de ma vie. J'ai donc décidé de prendre une décision importante: celle de ne pas prendre de décision, de me laisser porter par la vie, où qu'elle me mènera...
Il faut pas avoir peur, c'est ridicule de refuser de vivre sous prétexte que c'est épeurant. Après tout, si j'improvise depuis un peu plus de 4 ans, c'est justement parce que j'ai pas eu peur des conséquences de mon improvisation.
Je vais quand même aller travailler demain matin (!) comme prévu, mais ça, c'est pas une décision, c'est... enfin, je ne sais pas ce que c'est mais je suis sur que vous comprenez.
Et si vous lisez ceci avant ce soir, croisez-vous les doigts pour mon improvisation libre d'une durée indéterminée (mais d'un minimum de deux heures) au cinéma et qui porte sur la thématique des relations interpersonnelles (je vais voir Bridget Jones: The Edge of Reason. Je suis supposé d'aller voir ce film, précisions, on ne connaît jamais parfaitement l'avenir, n'est-ce pas?).

Dernier point qui m'occupe l'esprit, autre que les centaines d'autres dont je parle parfois ici, je me suis rappellé cette semaine qu'un jour, étant jeune (je suis tellement vieux, n'est-ce pas?? Hahahaha, est-ce que je vieillirai un jour - ok, sérieusement, amis de disons 35 ans et plus, seriez-vous venu au show d'Avril?), tk, je me suis souvenu qu'un jour, j'avais eu l'idée d'apprendre à dire bonjour et merci dans toutes les langues du monde. J'avais abandoné après sept ou huit, je pense, faute de ressources, en fait (la Roberval du début des années 80 n'est pas nécessairement réputée pour avoir été une encyclopédie internationale)...
Aujourd'hui, j'ai la prétention de dire que je parle assez courramment trois langues (même si mon espagnol n'est pas encore aussi «fluent» (pour citer Elvis Gratton) que je le voudrais encore), mais j'ai réalisé que je savais dire bonjour et merci en 10 langues. Je m'attaque au reste du monde bientôt! Haha...

Est-ce que c'est parce que je suis dans un drôle de mood que j'écris tout ça et que je ne m'arrête pas? je devrais travailler sur mon roman, puisque je prends deux jours de retard en ne le faisant pas aujourd'hui (l'ai pas fait hier)... mais j'aurai du temps demain et samedi pour boucler l'idée des 50000 mots en un mois alors je procrastine, comme l'ado que j'étais et qui faisait toujours ses devoirs à la dernière minute, Bad Dobby!!! Tiens, parlant de Dobby, ça me rappelle Harry Potter et le fait que le troisième film soit sorti Ou sortent bientôt je sais plus, en DVD. Vous savez quoi? ce 3e film de la série est le premier que j'ai vraiment envie de revoir, preuve pour moi qu'il devait vraiment être meilleur. J'aimerais bien savoir ce qui va se passer dans ma vie dans les prochaines 24 heures, ou bien disons dans les prochaines deux semaines si on veut demander plus :-) mais est-ce que le savoir ne gâcherais pas tout le plaisir de vivre ces 24 h ou ces 2 semaines? Wow, pourquoi je me pose ce genre de question, je vous le demande! On peut pas dire que la vie est plate, je dois l'avouer. Bon, là, c'est vrai, je vous laisse sinon je devrai remonter dans mon texte et écrire un 4e titre à cette trop longue entrée. Et Beside that, Je dois appeller Daniel, ne serait-ce que pour le faire rire (ou sourire) un brin de mes malheurs et bonheurs.

Oh, je vous reviendrai bientôt sur une autre très grande révélation que j'ai eue cette semaine. ça m'a vraiment frappé, comme un coup de poing. J'ai réalisé alors que l'Équateur et ce que j'y ai vécu m'avait changé. Plus que je ne l'aurais cru, plus que je ne le croyais sur place, plus que je ne l'ai cru une fois revenu. Je le réalise à peine, je comprends plus maintenant ce qui s'est produit. J'en suis bien content, je pense être une meilleure personne qu'avant, ce qui est un sentiment agréable. Je vous en reparle, promis. je pense que c'est uen histoire intéressante. Et je promets de faire plus court qu'aujourd'hui.

Je vous souhaite de profiter de ce que la vie vous offre aujourd'hui. Joyeux jeudi à tous.
Hugues
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mardi 23 novembre 2004

Post-Scriptum:
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Voilà un exemple de mes progrès, qui rime d'ailleurs avec la première partie de mes états d'esprits.
Watashi Wa Tamara Ga Suki Desu.
Cette phrase est du japonnais pour vous? Justement, ça en est! ;-))
Sérieusement, je l'ai écrite en Romaji, qui est l'utilisation de nos lettres pour exprimer des sons japonnais, et donc, si on le compte comme un alphabet pour exprimer le langage japonnais, ça en ferait 4, et non 3! Mon clavier d'ordi n'est pas configuré pour les caractères de Katakana et Hirigana, mais il est maintenant facile pour moi d'écrire ce qui précède en katakana! Yé, c'est fascinant!
Cheers, see you later, à bientôt, profitez de la vie et toutes ces sortes de choses!
Ok, cut the crap, what the hell is going on here?
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Assez de niaisage!
Avez-vous noté que lorsque vous cherchez ou espérez quelque chose dans la vie, ça n'arrive pratiquement jamais et boum, quand vous avez le dos tourné, vaquez à vos occupations et faites des plans, ça arrive comme ça, à l'improviste? F..ck!
Désolé, pas clair tout ça, mais disons que ça cogne fort à une porte, ça va ^¸etre dur de ne pas ouvrir, j'ai déjà jeté un oeil par ce satané petit trou qu'il y a dans toute boinne porte et comme j'avais pas jeté la clef, je l'ai entre les mains et c'est tentant de déverouiller. What Am I Doing?? Je vous le demande!
Shit, Daniel, je devrais t'écouter plus souvent et plus atentivement, tu m'avais prévenu que ça arriverait... QU'avais-tu dis déjà? Que je serais bien con de rien faire? Beau conseil! Comme le reste ces temps-ci!
AHHHHHH! ça vous arrive pas d'avoir envie de hurler des fois? Juste comme ça, sans être fâché, ni rien, mais juste AHHHHHH!
Bon, je dois appeler Claire-Bear, elle voulait des news!
Mais avant, un autre sujet, bon!
J'ai terminé de remplir des papiers pour un projet pour 2005, c'est, je vous en ai parlé déjà, un long processus, alors je ne retiens pas mon souffle, mais en un mot comme en cent, si toput va bien et que je franchi toutes les étapes, eh bien en août 2005, je prendrais un avion pour le Japon. ne croisez pas vos doigts, une fois encore, mais j'étudie la langue locale depuis quelques semaines et après avoir maîtrisé un des alphabets, le Katakana (le japonnais en compte 3), je suis à l'étude du second alphabet, l'Hiragana, ces jours-ci. Alphabet qui devrait être maîtrisé d'ici un mois ou deux, pas plus. J'apprends les bases du langage lui-même, qui n'est pas si compliqué que ça pour le moment, et toute l'affaire m'amuse vraiment, peu importe les projets futurs au pays du soleil levant.
Voilà, c'étaient mes projets et mes états d'esprits.
demain soir, concert d'Avril Lavigne, Live au Pacific Coliseum, et j'y serai!
Et Jeudi, well, on s'en reparlera de jeudi, ok? :-)



samedi 20 novembre 2004

Closed doors
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Rico, si tu lis ceci, tu te souvirndra d'une discussion que l'on a eue il y a plusieurs années déjà à propos des portes que l'on ouvre et ferme dasn notre vie.
Il y a un an, j'ai entrepris de fermer une porte, qui, demeurée entr'ouverte lors de mon séjour en Équateur, a laissé entrer quelques personnes malgré tout.
Une fois revenu à Vancouver, j'ai fermé la porte complètement et décidé de la fermer à clef.
C'est pas une chose facile, mais bon, c'est pas si difficile...
Tant que personne ne frappe de l'autre côté pour entrer.
Alors c'est douloureux.
La porte restera fermée, mon ami, et peut-être seras-tu le seul à vraiment comprendre pourquoi, mais elle restera fermée, malgré la douleur que donne chaque coup que l'on frappe de l'autre côté en ce moment.
On s'en reparlera en mars prochain si mes affaires vont comme prévu. Et peut-être alors aurai-je succombé et ouvert la porte ou bien peut-être les coup auront diminués ou cessés.

Un ami qui me manque
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Je sais très bien à qui j'aurais besoin de parler aujourd'hui, je sais très bien qui serait de bon conseil.
Mon ami, tu m'as toujours compris, aidé, jamais jugé. Tu m'as suivi ici et tu m'a consolé, j'aimerais tant te parler aujourd'hui et te serrer dans mes bras.
Je trouve infiniment triste de ne pas pouvoir le faire, et que tu n'aies aucun moyen de savoir que j'aimerais être avec toi en ce moment.
A bientôt je l'espère.

mercredi 17 novembre 2004

NaNo news et autres projets...
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Je poursuis toujours mon petit projet de novembre, écrire un roman en trente jours, ou à tout le moins 50000 mots d'un roman qui en fera peut-ête 75000 une fois terminé...
Ca prend donc une bonne partie de mon temps, quelques heures par jour ne moyenne, ce qui n'est pas si pire, mais disons que le faire chaque jour demeure un défi. Il y a les tâches ménagères, et d'autres projets aussi.
Aujourd'hui, je complète une application pour un projet de séjour à l'étranger qui me tient à coeur. le problème, c'est que j'hésite à en parler en détail, par superstition, puisque le processus est très long. Si ma candidature est retenue dans un premier temps, je serai convoqué en entrevue en février prochain. donc inutile de croiser les doigts tout ce temps, sutout si je veux continuer à écrire mon roman puisque taper au clavier les doigts croisés ça va mal!
Ce soir et demain, soirées de cinéma prévues, aussi. Alfie et Bridget Jones au programme! Yé.
Je vous reparle de tout ça éventuellement.
Les cloches d'une église downtown et les intrigants oiseaux tropicaux de Stadium-Chinatown...
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Retour du Downtown Vancouver en vélo vers une station de skytrain qui me mènera ultimement à la maison... je passe par Dunsmuir Street et m'arrête à un feu près de Homer Street. Là, le seul son qui envahi cette partie de la ville, pourtant achalandée à cette heure, ce sont les cloches de la vieille église qui se tient encore debout dans ce downtown tout moderne et reluisant. Étrangement, les cloches semblent jouer une mélodie arythmique et atonale, bref, rien d'identifiable. Pourtant, après une minute, alors que mon feu tourne au vert, je reste sur le coin, écoutant toujours ces curieuses notes. Il y a quelque chose derrière, comme un pattern, mais c'est subtil, c'est trop long pour être généralement joué par trois ou quatre cloches. Combien y a-t-il de cloches dans ce clocher minuscule? le tout sonne un peu faux, en plus, mais bizarrement, après deux minutes d'écoute, il se dégage un ensemble pas désagréable, bien que loin de l'habituel son de cloche d'église.
Je travserse enfin, me promettant de revenir là pour découvrir quelle est cette église et de quel genre de cloche il s'agit. Surtout que tout ça se passe à vingt heure trente, et que l'église semble plutôt vide si on juge par son stationnement désert.
Arrivé à la station Stadium, récemment rebaptisée Stadium-Chinatown, j'attends la rame alors que j'entends ces étranges cris d'oiseaux tropicaux. Oh, ils n'ont pas rebaptisé la station en déplaçant le Chinatown, soudainement à proximité, mais ils ont récemment découvert que le Chinatown était effectivement à proximité et qu'aucune indication dans le skytrain ne permettait de s'y rendre sans demander à un local.
Ce n'est pas la première fois que j'entends les oiseaux tropicaux à Stadium, généralement, les portes s'ouvrent alors que j'arrive de Main Street et me dirige vers Granville, alors j'entends ces cris de temps à autre, les portes se referment, j'en sais pas plus. ce soir, j'ai l'occasion d'écouter un peu plus attentivement. Je suis du côté ouest de la station, les cris viennent du côté est. Difficile à identifier, mais il est évidemment impossible que des oiseaux tropicaux, même en cage, vivent dans ce secteur de la ville.
La chose demeure donc un mystère entier pour le moment.
Mais je vais creuser la question, peut-être bien au moment où j'aurai résolu le mystère de la mélodie de l'église de Dunsmuir Street.
Si c'est le cas, je vous tiendrai informé de mes découvertes.

Un texte amusant
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Reçu d'une copine française et transféré à quelques amis par e-mail, avant de réaliser que la meilleure place pour le distribuer était ici, alors voilà:

Lse érsultast d'uen étdue tèrs bziarre!!!

Sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde, l'odrre des ltteers dnas un
mtos n'a pas d'ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire soit à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème.
C'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias
le mot cmome un tuot.
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Qu'en dites-vous??
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dimanche 14 novembre 2004

Le monde est un étrange endroit où vivre...
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J'ai loué Shrek 2 cette semaine. Très drôle, tordant par moment, mais j'ai préféré le premier. Le chat botté est réussi, par contre, très habilement cerné la personalité d'un chat! ;-) Et la scène où ces clients d'un starbucks s'enfuient devant l'immense bonhomme en pain d'épice pour se réfugier de l'autre côté de la rue... dans un autre Starbucks, je la rit encore!
mais plus que ça, plue que le rire et l'amusement, plus que le divertissement, je ne poiuvait pas revoir l'univers de Shrek sans me replonger à Lloa, dans ma classe, lorsque mon amie Evelyn avait loué le premier film pour les enfants... Impossible de ne pas repenser à Nancy qu'on avait baptisé moitiée princesse, moitié âne! Et d'y repenser me fait rire, je ris de la revoir, je ris de les voir rire de Shrek, un film pourtant rempli de références à la culture populaire d'ici, je ris de réaliser qu'Evelyn était bien drôle d'avoir loué ce film au lieu d'un classique de Disney, par exemple.
Et je m'ennuie de tout ce beau monde.
je ne suis pas triste, remarquez, je suis plutôt heureux quand je repsne à mes amis de l'Équateur. Et comme j'ai su que je reviendrais habiter à Vancouver un jour, je sais que je retournerai habiter Quito un jour aussi.
Et je ne suis pas outrageusement nostalgique non plus, j'apprécie ma vie actuelle à Vancouver, sachant en profiter comme je peux, puisque je sais que je repartirai bientôt, l'envie de bouger étant déjà là, les moyens financiers me manquant poru le moment, comme toujours... Et je vis actuellement dans un bouillon culturel que j'aime beaucoup, alors j'ai réellement pas de quoi me plaindre. J'ai le temps d'écrire, j'aime mon travail en autant que faire ce peut, je passe du temps avec mes amis, j'ai des projets, alors je peux dire que je me sens bien.
N'empêche, j'ai bien hâte de revoir mes amis du Québec ou de l'Équateur quand même!
Devant moi, Scarlett Johansson m'offre un sourire, une photo de Suzie et Shadow qui m'observent en souriant, une peinture représentant les jardins de Versailles, une photo noir et blanc du Vieux Québec, cinq photos de volcans équatoriens, mon toutou Winnie-Boweys, la webcam que ma mère m'A offerte quand je suis parti pour la première fois loin du Québec et le poster de Gwyneth Paltrow dans Sky Captain and the world of tomorrow...
Je me demande de quoi il sera fait le monde de demain... celuid'aujourd'hui est parfois si étrange.

Until...
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One day you'll meet a stranger
And all the noise is silenced in the room
You ll feel that you're close to some mystery
In the moonlight and everything shatters
You feel as if you ve known her all your life
The world s oldest lesson in history.
(...)
Here in your arms where the world is impossibly still
With a million dreams to fulfill
And a matter of moments until the dancing ends
Here in your arms when everything seems to be clear
Not a solitary thing do I fear
Except when this moment comes near the dancing's end.
...

Cette chanson de Sting est devenue, depuis sa sortie il y a quelques années, l'une de mes préférées... Peu de gens le savent, je l'écoute souvent, presque quotidiennement, depuis ce temps (elle m'a manqué en Équateur)... en voici donc un morceau pour vous...
Until the time that time stands still, Until...
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Until - Sting - nominée aux Oscars.
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jeudi 11 novembre 2004

Spielberg et le sein droit de Janet.
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Nous parlions, l'autre jour, au Starbucks, des films de guerre et de comment, règle générale, ils sont ennuyant et répétitifs.
Exception, Schindler's list, mais là, on s'est obstiné à savoir si c'était un film de guerre ou bien simplement un drame qui est situé pendant la guerre.
Je souligne alors que mon film de guerre favori (il y en a tellement peu qui m'ont plus) est Saving Private Ryan (malgré les trois secondes finales qui gachent le message).
Cette semaine, jour du souvenir, et bientot, fêtes du D-Day, et le réseau ABC qui voulait comme il le fait depuis quelques années, diffuser Saving Private Ryan ce soir-là. Le film est réputé pour ses scènss de violence et aussi (aux USA) pour son language abusif ;-) et habituellement, les réseaux font une sorte e montage inofensif des films (coupant une ou deux scène ou une ou deux phrases...), mais avec Spielberg, son contrat stipule que personne n'a le droit de revoir le montage.
ABC diffusera le film quand même, malgré l'interdit de l'organisme qui contrôle ces choses aux states. Plusieurs stations affiliées à ABC vont court-circuiter le réseau et présenter autre chose.
Pourquoi tout ce blabla alors qu'en 2001 et 2002 le film a pris l'affiche sans problèmes?
Parce que depuis la vision du sein droit de Janet Jackson (well, une partie, l'élément le plus révélateur étant même caché sous une paillette) pendant le superbowl, l'organisme de surveillance de la télé américaine a renforcé les règles...
Misère, d'abord le sein de janet qui fait scandale, puis Saving Private Ryan? Well, on parle du pays qui a élu George Bush la semaine dernière, non? Tout semble s'expliquer.
Peut-être que s'ils n'étaient pas aussi prudes et hypocrites, les américains pourraient voir les vrais affaires, les vrais dommages que font la guerre, quelle qu'elle soit, et peut-être que ça les rejoindrait finalement, peut-être qu'ils seraient capable de voir tout le mal qu'ils font sous prétexte qu'ils ont peur de leur ombre. Peut-être qu'ils comprendraient un jour qu'au lieu de combattre le terrorisme et la violence depuis 3 ans, leur gouvernement les a répandus... Mais c'est rêver d'imaginer qu'ils peuvent comprendre...

mercredi 10 novembre 2004

Beau soleil, ciel bleu et 12 degres.
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Quelle belle journée! Dommage que j'en aie perdue la moitiée à travailler tout l'avant-midi... ainsi, pour l'après midi, j'ai du aussi demeurer enfermé chez moi en me fouettant un peu pour continuer à écrire mon projet de petit roman en un mois.
Mais l'après-midi n'est pas encore finie! Je vais donc fermer cet ordi et filer me balader dehors! profiter de cette journée ensoleillée volée au novembre pluvieux de l'automne vancouvérois!
Dire qu'à Quito, il fait 19 degres! Ah... mais il pleut aujourd'hui, étrangement d'ailleurs.
A part ça, pas grand nouveau, vu The Incredibles, excellent film, l'un des meilleurs que j'ai vu en 2004 pour le moment. Supposé aller voir Alfie avec Jude Law demain soir, mais c'est pas encore certain, il se peut que les plans changent...
Vu aussi Kill Bill 2 en DVD. Wow, quel bon film! J'avais été Sérieusement surpris d'aimer autant Kill Bill Vol.1. Il s'agissait bien de tarantino, mais les films de combats, généralement, je les trouve d'un ennui mortel. Et sans ses savoureux dialogues... Cetet fois-ci, contrairement à l'opinion populaire, je préfère Kill Bill vol.2 Tout y est, incluant les dialogues et l'approfondissement des personnages. Je me serais attendu à beaucoup de choses avec ce film, mais certainement pas à trouver triste la finale! Bref, je recommande le dyptique sans hésitation, mais en prévenant que c'est pas pour n'importe qui quand même. C'est graphiquement violent et très référentiel. Mais c'est vraiment bon.
Ok, a plus, je vais sortir au soleil!!

mardi 9 novembre 2004

Esprit du lieu - suite
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Bratislava, Slovaquie (2003)
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Le centre-ville de Bratislava est tellement charmant, rempli de gens sympathiques et de belles petites statues en cuivres representant des habitants fictifs de la capitale. Le Danube borde ce centre-ville historique domine par le chateau de Bratislava, un endroit juche sur le haut de la montagne avoisinante et quasi desert au moment de ma visite.
Bratislava, c'est etrangement aussi un immense quartier uniforme grisatre et triste bati au temps du communisme et qui couvre une tres grande partie de la ville, avec des cubes de beton effrite, une veritable plaie dans une si belle ville historique.

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Montanita, Equateur (2004)
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Bien qu'il s'agisse de la cote Pacifique, j'ai et a Montagnita pendant la saison des pluies, donc pas de soleil, peu de baignade, mais excellent souvenirs du bruit des vagues, de leur force au matin (une baignade) et de la chasse aux coquillages. Souvenir aussi d'un souper improvise avec deux amies rencontrees par hasard alors que nous remontions vrs le nord du pays et qu'elles arrivaient de Banos, une de nos destinations subsequentes.

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Gallix, Canada (1996?)
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Gallix, c'est le petit kiosque touristique de sept-iles ou on m'a indique ou etait la maison d'un ami a la seule mention de son nom! Gallix, c'est surtout ma premiere rencontre avec Psycho, avec lequel j'allais devenir ami et que j'allas revoir a l'occasion et dont la mort m'attristerait beaucoup. Enfin, Gallix, c'est aussi le mode de vie de Joel et Valerie, au bout de la route existante, au debut d'un chemin de terre, et la bibliotheque de reve en mezzanine au second etage.

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Port Moody, Canada (2001)
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C'est en janvier 2001 que j'ai fait un pelerinage a Port Moody, pour voir de mes yeux les endroits ou j'avais vecu en pensee a l'automne 2000 et ou demeurait une amie avec laquelle je parlait quotidiennement de sa vie la-bas. Port Moody, c'est synonyme du coup de pouce qui me forcerait a decider de partir a l'aventure moi aussi, a l'image de cette amie, qu a partage la plus grande partie de mes voyages depuis. Port Moody est pres de Vancouver, mais c'est pas Vancouver. Et pour moi, c'est toujours le soir a Port Moody...

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Dachau, Allemagne (2003)
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Le silence devant l'incredulite. Il est dur d'avoir confiance en l'humain apres avoir vu Dachau. Apres avoir vu et touche l'inconcevable, qui fait frissonner d'horreur juste qu'on ait pense de construire un endroit comme ce qui reste a Dachau. Et l'incredulite de voir la legerete avec laquelle certains visiteurs peuvent faire le tour du site historique. L'humain n comprendra-t-il jamais? Meme apres ca?

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vendredi 5 novembre 2004

Love, actually, is all around.
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Pendant que j'écrivais mon projet de novembre cet après-midi, ma coloc écoutait Love Actually en DVD... Sacré film! J'adore ce film de Richard Curtis, je l'ai vu trois fois, j'ai réécouté la fin avec elle après avoir terminé mon travail du jour, quel bon film... je ne le répèterai jamais assez, et je pense en avoir parlé dans ce journal à chaque fois que je l'ai vu!
Pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, courrez le louer, et si vous habitez le Québec et écoutez vos films en français, je pense que le titre est "Réellement, l'amour"...
ah, amor...
Les journées passent...
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Et je n'ai jamais été aussi au courant de la date à chaque jour qui passe. En effet, mon affaire de roman en 30 jours accapare mes pensées et comem j'ai débuté le premier novembre, nous venons de passer la 5e journée, demain, c'est le 6 et c'est bien encré dans ma tête, moi qui se soucie en général tellement peu de la date...!
Loué Kill Bill 2 pour ce soir, soirée de repos... c'Est étrange, je devrais continuer à travailler sur mon roman, puisque les idées sont là, l'écriture va pas trop mal, ettout, mais j'ai l'impression qu'il est préférable de laisser les choses mijoter et d'y aller à ce rythme lent que j'ai adopté de une à trois heures par jour sans plus. peut-être que je pense que c'est mieux de pas me bruler si je veux garder le rythme pour le reste du mois malgré toutes mes autres affaires ne cours.
Et c'est pas une blague, Bush est vraiment le président des USA.
C'est Michael Moore qui doit être décourragé d'être américain, non?

jeudi 4 novembre 2004

Les peintres millionnaires... enfin...
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les maisons d'encan célèbres Sotheby's et Christie's "vendent" ces jours-ci quelques tableaux de grands maîtres... Toujours intéressant de voir à quel point certaines personnes sont tellement riches qu'ils peuvent se payer un original de ce calibre. On comprends lorsque certains musées célèbres ramassent la chose, mais pour un particulier?
Un Monet vient de se vendre ainsi à un homme d'affaire libanais pour la somme de 20,1 millions de $$. On estime qu'un Gauguin partira pour 40 ou 50 millions.
Je n'ai jamais été un fan des impressionistes alors Monet, je ne payerais pas 20 millions, mais je comprends le geste, même si je soupçonne aussi l'amateur d'être surtout un investisseur, msias sait-on jamais?
Un Mondrian et un Kandinski partiraient pour 20 millions chaque. Mondrian est particulièrement intéressant dans un sens, mais j'ai souvent eu l'impression de regarder en divers tableau le même tableau, vu d'un différent "point de vue".
Anyway, aucun Toulouse, aucun Vermeer, aucun Botticelli vendu ces jours-ci, alors je garde mes millions de $$ pour plus tard, au cas où.
;-)

mercredi 3 novembre 2004

Les américains le méritent, donc.
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Hola buenas tardes!
Roman sur les rails, va bien de ce côté.
Split shift today, avec un opening à 5h am, fini à 8h30, revenu ici déjeuner, chatter un brin avec ma coloc, écrit mon morceau de roman du jour, rédigé une note pour mon journal de projet, pris une douche, et me prépare à aller faire courses et randonnée au Stanley Park avant mon meeting de 17h pour Starbucks.
Pour le reste, suis dévasté de voir à quel point le peuple américain est majoritairement con et étroit d'esprit. Sérieusement, l'électino volée par les républicains et l'argent de george Père pour offrir un mandat présidentiel à sa marionnette de W fils était une page d'histoire, mais là, qu'avons nous? Unsecond mandat, offert par la population? Après les 4 dernières années?? Vonarburg avait raison, nous vivons dans un univers parallèle depuis novembre 2000. J'ajouterais que dans cet univers parallèle, les X files ont probablement vu juste aussi et 51% des américains ont été remplacée par des versions extra-terrestre complètement brainless.
WHATEVER! :-(
C'est notre Paul Martin (PM, comem dans Premier Ministre) national et minoritaire qui va être content, Bush a du pétrole, martin des pétroliers, ils sont faits pour s'entendre, malheureusement.
J'peux ben vouloir voyager et vivre ailleurs, misère. mais d'après mes infos, l'Australie et l'Angleterre ne sont guère mieux, non? Et que dire des avancées de la droite en France et en Italie et en Autriche? Well, aussi bien ne pas trop penser à ça.
Chao.

mardi 2 novembre 2004

Élections?
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La question demeure: qui sera le nouveau président? Ce qui semble être une question différente de Qui gagnera les élections américaine? puisqu'en 2000, le gagnant n'est pas devenu président.
Anyway, travaillé et écrit mon morceau de roman du mois aujourd'hui, je vais probablement aller m'aérer l'esprit dans l'après-midi et écouter les élections ce soir, sans espoir de savoir avant une journée, une semaine ou quelques mois qui de Bush ou Kerry mènera le monde dans le prochain univers...
Fais 4h de randonnée dans le Pacific Spirit park dimanche, avant mon quart de travail. Un peu fatigué à la fin de tout ça, mais la randonnée comme d'habitude, fournit une belle fatigue, une fatigue dont il fait du bien se reposer après, pas une fatigue morale, mais une belle fatigue physique. Anyway, c'était ma première fois dans ce parc, splendide et plus tranquille que le Stanley Park. Peu d'élévation au-dessus du niveau de la mer, par contre, si on compare avec nos dernières randonnées en Équateur :-)
Planifions encore de faire Grouse Mountain si le temps le permet dès que nous aurons, mes amis et moi, une journée libre tous ensemble.
Hasta pronto.
Oh, oui, j'ai mis un lien direct vers la page de mon roman en direct (texte et notes sur le processus).
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lundi 1 novembre 2004

Hum, un peu fatigué, mais content.
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Well, je viens de relire ce que j'ai mis en ligne pour mon histoire inspiré de NaNoWriMo et ma foi, c'est pas trop mal, c'est a peu pres ce que j'avais en tete, et j'ai meme ajouté une petite partie ce soir à mon fichier, donc je prends de l'avance sur demain. ;-) Rien n'empeche d'écrire ces 50000 mots en 10 jours si l'on veut (je blagyue, je ne feria certainement pas ça, à moins de n'avoir QUE ca à faire!).
Bon, dodo, puisque je me releve à 4h10 du matin tantot.
Dormez bien,
Hugues
zzzzzzzz...
Projet de novembre - ça y est!!!
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Ok, j'ai commencé mon projet de roman en trente jours!
www.novemberhugoproject.blogspot.com
le texte y est de même que quelques notes. Des liens rapides sont à gauche de votre écrna sur cette page consacrée à cette idée un peu idiote. On verra bien où ca nous menera.
les notes d'aujourd'hui expliqueront aussi pourquoi j'ai pas le temps d'écrire plus sur ce journal...
A+
Hugo

samedi 30 octobre 2004

A vos marques... NaNo...?
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Hola,
Ben oui, je pense bien que je vais tenter mon affaire d'un mois en parallele de NaNoWriMo, trop chicken pour m'inscrire pour de vrai, mais en vous ayant en ligne comem temoin de la progression, mon orgueil devrait suffire a ce que je continue quoi qu'il advienne (pfff!)...
Anyway, pour les ceuzes qui ont rien de mieux a faire, voici l'URL ou je posterai mon histoire en progression...
http://www.novemberhugoproject.blogspot.com
Souhaitez-moi bonne chance - Good Luck - Suerte!
Hugo
L'esprit du lieu (2)
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Je poursuis mes reflexinos sur diverses villes ayant parsemees ma vie a ce jour... Deux precisions: les dates entre parentheses representent la premiere fois ou j'ai mis les pieds dans la ville en question. L'anecdote ou les pensees sur cette ville ne font pas necessairement reference a cette premiere visite.

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Bangor, Maine, USA (1995?)
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Bon, je ne me souviens plus exactement en quelle annee je me suis rendu pour lapremiere fois a Bangor, Maine. Je sais que j'y suis alle a trois reprises en assez peu de temps. bangor, c'est evidemment la ville de Stephen King, son quartier, etc. mais ca demeure pour moi l'endroit ou j'ai eu pour la premiere fois dans ma vie une relle conversatino longue et passionnee (sur King et son oeuvre) dans une langue autre que le francais avec un unilingue anglophone. Le proprio de la librairie independante de bangor, Stu Tinker et moi avons discutte pendant deux heures et demie alors que je ne parlais qu'un anglais tres bancal, mais tout de meme...

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Seattle, Washington, USA (2002)
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Ville de la cote ouest americaine, visitee depuis Vancouver, avec Stephane, Suzie et mes parents. Je me souviens du premier Starbucks, du plus laid edifice au monde mais je me souviens surtout d'une soiree passee sur le toit d'un haut edifice de Seattle, a observer la ville, et a espionner les alentours grace a une longue vue sur trepied (gratuite) et a avori une de ces grandes discussions ou nous refaisons le monde. C'est souvent dans les petits details comme cette soiree et cette visite des toits de Seattle que l'on conserve le plus beau souvenir d'un endroit.

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Munich, Baviere, Allemagne (2003)
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Munchen c'est la ville du velo, c'est l'image qui me reste, son parc immense, ses centaines de velos dans les rues et stationnes sur les trottoirs, les rapides de la riviere et les kayakeurs qui s'entrainent a se renverser et revenir du bon cote des choses... Munich, c'est aussi une experience surnaturelle, ou je me suis croise, plus vieux d'environ 5 ans, avec quelqu'un qui a ete temoin de la chose. J'ai inclu cetet rencontre dans quelques elements de ma fiction depuis, mais juste pour m'assurer de ne pas avoir reve - et parce que je ne puis faire autrement - je pense bien retourner dans ce parc de Munich aux alentours du printemps 2008...

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Sherbrooke, Quebec, Canada (1995)
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Mon souvenir de Sherbrooke n'est pas tres reluisant. Ma premiere visite-eclair n'aura servi qu'a aller chercher un ami pour lui doner un lift vers Ottawa. Je me souviens plus d'une visite au triste salon du livre de l'Estrie, tenu loin de la ville, dans une arena froide, grise et a demie-vide, la ville m'avait alors semble a l'image de son salon du livre et je n'ai jamais pu m'imaginer y vivre.

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Maple, Ontario, Canada (1988)
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Maple ne semble exister que pour son populaire parc d'attraction Canada's Wonderland, Maple et le parc etant en banlieue eloignee de Toronto. Mon seul veritable souvenir de mon passage a Maple est tres precis. J'avais achete un paquet de M&M un peu trop gros. Incapable de le terminer, j'avais mis les M&M restant dans mon verre de boisson gazeuse vide. Lors du spectacle du dauphin, j'ai place mon verre sur le sol, une dalle de ciment en pente douce. Evidemment, a la fin du spectacle, en me levant, j'ai renverse le verre t les M&M un peu deteint se sont mis a rouler rapidement en directino du bas de la salle, tout le monde se retournant pour voir d'ou cela venait. Etrange comme tout le reste s'est efface et ce moment precis est reste.

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jeudi 28 octobre 2004

NaNoBlogMo??
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Certains de mes amis sont familiers avec le concept de NaNoWriMo (national Novel Writing Month) qui se déroule à chaque mois de novembre depuis plusieurs années. Je connais personellement deux personnes à avoir tenté l'expérience à quelques reprises.
L'idée de NaNoWriMo est de vous forcer à écrirte un roman, puisque le "concours" vous encadre en stipulant que vous devez pondre un (court) roman d'au moins 50000 mots en un mois.
Évidemment, comme tout est au sujet de sortir la chose, rien ne sert d'imaginer un niveau de qualité quelconque au produit fini, mais dans les meilleurs cas, il n'est pas impossible pour l'auteur d'arriver au bout avec un premier jet révisable et éventuellement pas si mauvais...
J'ai été tenté, depuis deux ans, de participer, juste pour arrêter de procrastiner et de sortir mes idées sous forme de roman... Évidemment, en cours de route, le timing n'est jamais idéal, et je me dis bof, peut-être l'an prochain... Idem pour cette année.
En plus, en lisant un peu sur le sujet, il me semble que les participant, même s'ils n'écrivent qu'en novembre, se préparent longtemps d'avance, certains ayant des synopsys détaillés de quelques centaines de pages avant même de débuter!!! C'est très très loin de mes habitudes d'écriture, laissez-moi vous dire ça...
Anyway, je me suis dit que cette année, par défi personnel, j'essaierais peut-être, mais bof, m'inscrire et tout, et tenir réellement un kois à écrire tous les jours sur un roman qui ne sera pas publié de toute manière? Hum... il me semble qu'il va me manquer d'un kick pour que je réussisse. J'ai pas assez de volonté personnelle pour ne pas que quelque chose de plus intéressant ne se pointe (une sieste parfois...)
Ainsi, j'ai finalement pris connaissance de NaNoBlogMo, par le site qui héberge ce journal, et qui propose aux participants de NaNoWriMo de blogger leur roman, i.e. de publier les morceaux au fur et à mesure de leur écriture!
L'idée a quelque chose de ridicule, puisque lorsque vous écrivez un roman (en tous cas moi), vous ne faites pas nécessairement oute la recherche sur le coup (genre un nom de rue particulier, vous mettez quelque chose quitte à le changer plus tard, rien ne sert de briser le rythme d'écriture en pleine séance pour avoir le nom juste). En plus, lorsque j'écris un premier jet, je ne corrige pas mes fautes, je ne révise pas les trop longues phrases ou les utilisations abusives d'adverbes. Ce genre de trucs vient après. Et puis, pour un roman, il est inévitable de se rendre compte que peut-être à un certain niveau d'avancement, il y a une scène précédente qui ne marche plus, ou qui devrait se passer autrement, ou se trouver ailleurs dals le déroulement... facile à faire en révision ou en écrivant une seconde version...
Bref, un millions de raisons pour ne pas que la chose soit intéressante à lire en premier jet (pas pour rien que les éditeurs ne publient pas les premiers jets, j'imagine ;-))).
Mais... mais pour un idiot comme moi, qui s'amuse plus qu'il ne prends au sérieux son écriture, l'idée d'avoir un lecteur potentiel se demandant si je vais continuer et pondre un roman ou bien procrastiner et cesser toute activités après trois jours, c'est peut-être le kick de motivation qui me manque... Et puis l'expérience pourrait s'avérer intéressante pour moi, en tant qu'auteur, juste d'explorer ce que je peux faire pour 50000 mots en un mois (moyenne de quoi, 1700 mots par jours?).
Bref, j'envisage sérieusement et pas sérieusement du tout de m'embarquer dans l'écriture d'un roman dont l'objectif serait qu'il atteigne les 50000 mots en 30 jours, du premier au 30 novembre prochain, parallèlement à NaNoWriMo, sans m'inscrire pour rien. Si je le fais, ma foi, ce sera probablement à partir d'une idée qui me trotte dans la tête depuis un bout mais dont je n'ai jamais écris un seul mot pour le moment.
Je vous tiendrai au courant si je poursuis cette idée farfelue ou pas. Et vous fournirai le lien privé qui vous permettrait de lire la chose en progression si jamais une idée aussi inutile vous passe par la tête.
Je sens que mon cerveau est tenté par quelque chose que je vais regretter plus tard ;-)
Chao.

mercredi 27 octobre 2004

L'esprit du lieu.
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Introduction.
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Peut-etre est-ce le fait que j'ai maintenant acces internet a la maison qui fait que j'ecris moins sur ce journal. Bon, il y a le fait que je n'ai pas grand chose a y dire de bien nouveau ou divertissant ou depaysant si je compare a mes entrees en Equateur, mais il y a aussi quelque chose a propos du lieu.
Ainsi, j'ecris ceci d'un acces internet de la VPL qui me permet de me sentir un peu comme lorsque j'accedais a ce journal par les cafes Internet de Quito.
Le titre des reflexions qui suivent et qui suivront pendant un certain temps ne fais pas simplement s'inspirer d'un livre, c'en est meme le titre exact.
cet esprit du lieu, c'est ce qui demeure d'un endroit, apres la visite, parfois longtemps apres, lorsque l'oin repense a ce lieu, les emotions que l'on ressent ou les souvenirs qu'on a conserve relatifs a ce lieu.
J'ai choisi ce titre car il illustre bien ce que je debute ici aujourd'hui et que je me propose de poursuivre de temps a autre sur ce journal. J'ai vecu, ou j'ai visite, ou juste passe quelques heures parfois, dans une centaine de villes differentes. Chacune de ces villes (ou villages parfois) ont laisse des emotions et de souvenirs souvent bien differents, et de temps a autre, le temps passe depuis mes visites ou sejours ont modifie ce qui me revient lorsque j'evoque a nouveau ces endroits.
Et comme je n'ai aucune idee ou je m'en vais avec cette idee, toutes mes entrees seront probablement dans le plus grand desordre. Je commence donc en me disant que j'ecrirai 5 entrees aujourd'hui... et c'est peut-etre un peu cheezy comme idee, mais je pense que je n'ecrirai pas d'entrees relatives 'a cette idee d'esprit du lieu de mon appart, seulement d'acces externes.
Par contre, en me demandant par ou commencer, il m'a semble naturel de commencer par la premiere ville ou j'ai vu le soleil se lever, le matin du 29 avril 1966.

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Roberval, Quebec, Canada (1966)
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J'ai depuis longtemps une relation d'amour-haine avec ma ville natale. J'y suis encore attache, j'aimerais tant que ce soit une belle ville que les gens d'un peu partout pourrait venir admirer et visiter, mais en meme temps, je vis tellement loin de ce que represente la vie a Roberval que je devrais m'en foutre un peu - ce que je fais aussi. J'y ai habite comem enfant et comme adulte, j'ai vu et provoque des evenements, je m'y suis implique et m'en tiens informe. Je suis fier de venir de Roberval mais en meme temps la mentalite de la ville me decourrage profondement dans son esprit renferme sur le reste du monde. Je m'y suis resource entre deux vies, j'y aurai laisse ma marque, mais Roberval sera seulement et toujours Roberval.

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Prince George, BC, Canada (2001)
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Le bout du monde, comme je l'ai appele a l'epoque. Et le debut de ce que j'appelle maintenant mes aventures et mes voyages. prince George la ville elle-meme est plutot insignifiante et ordinaire, mais c'est ce qu'elle signifie pour moi qui demeure important, c'est plus un sentiment interieur qu'un souvenir precis. Prince George, c'est le grand depart, c'est l'idee d'acheter un billet d'avion aller-simple et de voir ou ca me menera.

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Ottawa, Ontario, Canada (1995)
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Ottawa c'est mon premer congres Boreal, mais c'est aussi et surtout une escapade improvisee quelques annees plus tard - nous avions choisi Ottawa plutot que Boston juste parce que c'etait plus proche! Nous visiterions Boston des annees plus tard, finalement, dans des circonstances tellement differentes que l'idee que les deux villes soient reliees dans mes souvenirs est douloureuse, quasi insoutenable parfois.
A Ottawa, nous n'avions aucun endroit ou coucher, crise d'hotel puisque nous y etions par hasard la fin de semaine des funerailles de Pierre Elliot Trudeau. Avons attrape une gastro en etant heberge par des amis qui avaient un fils malade! Ottawa-Trudeau-Gastro seront toujours lies dans ma memoire depuis.

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Londres, Angleterre, Royaume Uni (2003)
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Ah, London! Debut d'une autre grande aventure, mon premier sejour prolonge a l'exterieur du pays! London, c'est l'emerveillement, les voitures qui circulent a l'envers et auxquelles on a de la difficulte a s'habituer, c'est le changement d'heure rate et Big Ben que l'on croyait stupidement deregle (!) et c'est aussi Bridget Jones, les Beatles, Sherlock Holmes et Sting. Je n'y suis passe que cinq jours, mais London demeure toujours une de mes villes preferes dans le monde a ce jour. London est une de ces villes qui vous obligent a y retourner.

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Bogota, Colombie (2004)
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C'est fou d'avoir une image d'un pays ou on n'a pratiquement pas rellement mis les pieds. Bogota la ville, j'ai aucune idee de ce que ca a l'air, ni des bruits qu'on y entends, ni encore des senteurs que l'on retrouve dans ses rues. Quand j'entends mentionner la Colombie, ou Bogota, j'ai toutefois une souvenir tres precis de l'ambiance etrange qui planait dans mon avion en escale entre New York et Quito alors que les agents de securite et l'armee fouillait systematiquement l'avion. Je me souviens avoir pense, au moment ou ils soulevaient le coussin de mon siege, que je serais dans une merde incroyable s'il y avait quelque chose dessous sans que je ne sois au courant. Comment ne pas associer Bogota et la Colombie aux problemes relies a la drogue apres une telle experience? Il faudra bien que j'aille visiter et profiter de cette ville un jour ou l'autre pour lui rendre justice et en garder un souvenir reel.

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a suivre...
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jeudi 21 octobre 2004

Konnichiwa. O genki desu ka? O genki desu.
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C’est du aux limites de mon clavier que je ne peux pas réellement écrire ce titre dans la langue d’origine avec son apphabet d’origine.
Un peu de coq à l’âne aujourd’hui, représentatif du mélange culturel dans lequel je vis en ce moment, lisant romans en espagnol, travaillant en anglais, parlant français et étudiant… well…
Ce soir, je vais assister à une sessiond’information concernant un projet que j’estime intéressant. Si j’applique sur ce projet, ce serait pour un séjour à l’étranger pour juillet 2005, donc personne ne retient son souffle pour le moment. Long processus, avec applicatoin avant fin novembre, interview en février, etc…
Hier soir, j’ai pris une bière dans un pub en regardant les deux dernières manches du match Red Sox – Yankees avec deux copains – Takashi et Ryoko. Eux prenaient pour les Yankees, puisque l’un des joueurs est un compatriote célèbre. Moi, j’en avais rien à faire, d’un coté comme de l’autre, j’ai noté au passage que Stephen King devait être content, en bon fan des Sox.
Avec Taku, on a découvert que l’on connaissait une célébrité de Montréal et de Tokyo tous les deux, en la personne de l’ex-joueur des Expos de Montréal et des Giants de Tokyo Warren Cromartie, devenu une célébrité au Japon après son passage à Montréal. Taku a dix ans de moins que moi mais il connaît bien Cromartie, qui pour moi, était un nom sorti d’un assez lointain passé.
Tokyo, en passant, est connue pour être la ville la plus populeuse du globe. Un peu plus de 34 millions de personnes vivent à Tokyo. On pourrait donc estimer que c’est environ le triple de paris ou Londres, mais plus impressionnant demeure le fait qu’il y a plus d’habitants dans la seule ville de Tokyo que dans tout le Canada.
Peut-être que je vous parle de Tokyo parce que je mange du sushi 4 fois par semaine (!) et que mes amis sont japonnais, alors je baigne dans la culture asiatique; allez prendre un bubble tea par exemple, fait partie d’une de mes nouvelles habitudes :-)
Tiens, sans trop de rapport autre que stylistique peut-être, ça me rappelle que j’ai pas encore vu Kill Bill 2.
Avec mes amis Japonnais, on a décidé de refaire le coup de mes sœurs et ma mère et de ramasser des fonds pour expédier du matériel scolaire en Équateur, yé. Ce qui est stimulant, comme l’avait fait remarquer ma mère, c’est de savoir exactement que ça va aller aux jeunes élèves, maintenant que j’ai des contacts là-bas pour m’en assurer.
J’ai devant moi une superbe photo d’une publicité (!!) de Calvin Klein. Vraiment jolie.
Avant-hier au Chapters, j’ai vu en solde une superbe immense bouquin sur les peintures de Johannes Vermeer. Même si j’ai tout vendu mes livres, C’est incroyablement difficile de résister à acheter celui-là à seulement 19$, et présentant l’intégrale de l’œuvre du maître. Mon fond d’écran d’ordinateur depuis mon retour de l’amérique du sud est d’ailleurs un vermeer («Vue de Delft» pour ceux qui connaissent»).
Je vous laisse donc sur ceci… ah, oui, au travail, ça va bien, je vais commencer mon training pour (re)devenir superviseur et je suis sur le programme de Coffee Master, ce qui me permet au frais de la compagnie de parfaire mes connaissances dans le monde du café, que je trouve intéressant pour ma culture personnelle. Paràllèlement, La belle Claire (australienne hyperactive) fait aussi son coffee master et on doit organiser ensemble un séminaire public et éventuellement écrire un petit guide sur la question.
Matané,
Hugo desu.
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dimanche 17 octobre 2004

Le Petit miracle.
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Hola,
Vendredi soir dernier, j'ai cuisiné un petit repas équatorien pour quelques amis. Claire, une belle australienne, Ryoko, une belle japonaise, Suzie, une belle Québécoise et Takashi, un bel okinawais ;-)
Nous communiquions tous en anglais, dont c'était la langue seconde pour 80% des personnes présentes. J'appelle ça le petit miracle, que plusieurs personne d'un peu partout puisses facilement communiquer comme ça. Je l'ai expérimenté à quelques reprises, et ça m'a rappelé un petit texte que j'ai écrit alors que j'étais en Équateur (j'y reviens plus loin).
Le lendemain, j'ai réalisé que Claire parle un peu japonais et j'ai appris un peu au contact de ces amis aussi. Suzie et moi parlons français et espagnol, Claire parle un assez bon Allemand. A mon Starbucks downtown, l'ensemble des employés parle neuf langues différentes au total. Je trouve cette idée agréable, je voudrais les parler toutes!
Anyway, ce que tout cela m'a rappelé, c'est le petit miracle de l'Équateur... et quand il s'est produit, j'avais écris le texte qui suit. Bonne lecture.

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Ay, Dios mio!

La classe est turbulente aujourd’hui, sans raison apparente. Pleine lune, peut-être bien. Au Québec, on dirait qu’une tempête de neige se prépare. Ici, on pourrait peut-être dire qu’il y a de l’éruption volcanique dans l’air.

Je suis à l’école élémentaire Bowey’s dans le rang San Luis de Lloa, en Équateur. Ce matin, j’ai commencé mon cours d’anglais comme d’habitude, avec les élèves de 5e et 6e années. Plus tard, les 4e années nous ont rejoint. L’enseignement à plusieurs niveaux dans la même classe est parfois compliqué mais avec cette troisième semaine qui passe, le système que j’ai développé semble fonctionner de mieux en mieux.

Au début de mon séjour bénévole ici, chaque minute de chaque cours était un défi. Mon espagnol embryonnaire et l’absence de connaissance en anglais de mes élèves rendaient les communications folkloriques. Les élèves me parlaient candidement et naturellement en espagnol mais chaque question ou requête était un défi. Permission pour aller à la salle de bain, dessiner, colorier, transcrire les notes du tableau dans leur cahier, tout. On apprends à vivre avec ce genre d’écart, de déphasage de langage et on fini par se comprendre pas trop mal. Et comme enseignant, j’apprenais aussi de mes erreurs.

Pourtant, en ce jour de pleine lune probable, rien n’y fait, tout le monde s’agite. Diego semble complètement absent, Valeria regarde par la fenêtre, Cesar est maintenant étendu sur son banc plutôt qu’assis, Deisy et Jessica parlent à voix basse en imaginant que je ne m’en rends pas compte. Pourtant, ça doit faire plus de cinq fois que je réclame un peu de silence et d’attention.
Je m’arrête donc au milieu d’une phrase et attends.

Je jette un coup d’œil à Nancy, qui hausse les épaules l’air de dire qu’il s’agit juste d’une bande de bébés.

– Ok, silencio! Valeria, la clase esta aqui, no alla. Deisy, Jessica, silencio! Cesar… Cesar, sientate por favor!!

Cesar émerge lentement de sa position couchée en s’asseyant à moitié…

– Oh, my God… dis-je d’un air découragé, enchaînant en français:
– Qu’est-ce que je vais faire de vous autres aujourd’hui?

Nancy lève la main.

– Si, Nancy.
– Oh my God significa Ay, Dios mio, si?

Je souris.

– Si. Como sabes?

Elle me réponds qu’un autre volontaire (venu enseigné deux mois avant que je n’arrive, pendant deux semaines) n’arrêtait pas de dire ça – Oh my god!

Je souris toujours, imaginant le volontaire disant toujours Oh My God… Même lorsqu’ils sont indisciplinés, mes élèves trouvent le moyen d'être drôles!

De toute manière, toute la classe est étrangement silencieuse tout à coup. Attendant la suite, ou trouvant que le cours est soudainement devenu plus intéressant. Je souris car un sentiment très agréable vient de balayer tout le reste. Je réalise à quel point nous communiquons ensemble maintenant. Entre mon espagnol bancal mais meilleur et leur anglais de base, nous nous comprenons. La transition entre les premiers cours et cette discussion s’est effectuée en douceur, sans que je m’en rende compte. Je réalise que les histoires de salle de bain, de chamaillage, de place en classe ou les autres questions, tout cela n’est plus un défi, nous avons comblé ce vide.

Ce que j’appelle le petit miracle s’est produit à nouveau, nous communiquons, et assez facilement.

Le véritable défi n’est plus de me faire comprendre ou de les comprendre, désormais, mais de leur donner une petite mais solide base en anglais. De leur enseigner, puisque c’est ce que je suis venu faire ici en premier lieu. Eux m’ont déjà enseigné beaucoup.

Mon projet commence donc.
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jeudi 7 octobre 2004

Les volcans me parlent.
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Vous avez vu les nouvelles récentes à propos du Mont St-Helens de l'état du Washington. Cette montagne est un volcan situé au sud-est de Seattle et qui a surpris tout le monde avec une très violente éruption au début des années 80. Il n'y avait eu aucune activité depuis quoi, six ans, dans le secteur et voilà que quelques semaines à peine après mon retour de séjour dans l'Avenue des Volcans, St-Helens se retrouve en période active et tout à coup, tout le monde ici parle de volcans!
Rappel, pour les moins chauds en géographie, Vancouver est juste au nord de l'état du Washington. Sur les photos récentes des légères éruptions de St-Helens, en background, on voit parfois le Mont Rainier et/ou le Mont Baker. Autre rappel: on peut très bien voir le sommet blanc de Baker de Vancouver, par temps clair.
On disait aux nouvelles que la situation à St-Helens n'est pas alarmante pour la population environnante, puisque le volcan est encore à 25 km de la plus importante ville du coin... well, le volcan El Reventador est à 60 km à l'est de Quito ce qui ne l'a pas empêché lors de son éruption de 2002 de recouvrir la ville sous une épaisse couche de cendres... Là-bas, on raconte qu'il a fallu des mois pour nettoyer le tout. Remarquez, il y a du bon, on a ramassé la majeure partie de ces cendres du Reventador et on les a vendues aux plantations de bananes de la côte ouest puisque c'est un engrais très prisé.
Je commence à me dire que si les volcans me parlent, il faudrait peut-être que les écoute; j'ai quelque part le sentiment qu'ils pourraient bien me souffler ma prochaine destination. Écoutez vous aussi les volcans, sait-on jamais.
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vendredi 1 octobre 2004

Pour tous;
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Mes parents ont eu une vie dans un monde trop différent du mien pour me comprendre parfaitement. Les gens de mon âge, qui ont vécu dans le même monde que moi ont une vie si différente de la mienne qu'ils ne peuvent pas comprendre non plus. Mes amis, qui sont tous plus jeunes que moi (à une exception près), semblent trop jeunes pour réellement comprendre. Well, I'll tell you something; I feel fucking lonely.
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Mensaje privado;
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Querida querida amiga, muchas gracias por no juzgeme. Muchas gracias por no preguntarme tampoco sobre mi estila de vida. Te quiero mucho.

That's it for now.
See you later alligator, comme disent mes amis d'ici...
ou After a while crocodile, comme je réponds souvent...

jeudi 30 septembre 2004

Panneau vu dans l'extrême nord-est de la ville de Vancouver:

Lynn Valley: 7km
Horseshoe Bay: 21km
Brazil: 11231 km

;-)
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Est-on si génétiquement programmé??
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J'ai fait plusieurs choses dnas ma vie et au point où j'en suis, je me pose parfois quelques questions... j'ai été plusieurs différents personnages, de scientifique aux études, d'enseignant et de comptable, de gestionnaire à homme de cinéma, de Barista à enseignant volontaire, écrivain et critique... qu'avais-je dans mes gênes qui me prédestinait à ces choses?
Sais pas.
Étrangement, par contre, depuis un an, j'ai noté que j'ai plusieurs projets en rapport avec l'enseignement dans ma tête, ou encore que ces projets sont souvent ceux qui m'attirent le plus, que je me suis chargé de la formation de nouveaux dans plusieurs de mes emplois antérieurs ou dans d'autres activités et que cette idéee de l'enseignement a aussi rattrapé une de mes soeurs depuis quelques années, alors qu'elle avait une toute autre carrière à l'origine... Est-ce étrange de savoir que mes deux parents ont une formation en enseignement et que mon père a oeuvré en enseignement pour la majeure partie de sa vie professionnelle?
Alors, qu'est-ce qu'il y a dans nos gênes qui nous prédispose à ce genre de chose? Mystère, ou bien c'est tout l'inverse et nous sommes le produit de notre environnement? Question éternellement sans réponses.
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Les aventures d'une paire de sandales
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Fabriquées en Asie du sud-est, expédiées au Canada par la suite, et mises en vente, les sandales trouvent preneur par hasard, dans une petite boutique de Dolbeau-Mistassini en avril 2001. À peine acclimatées au Québec, elles s'envolent moins d'une semaine plus tard pour la côte ouest où elles passent l'été à parcourir Vancouver pour se reposer par la suite pendant l'hiver. L'été suivant, beaucoup d'exercice les attends, elles visitent Seattle et Snoqualmie avant de prendre une autre période de repos pour l'hiver.
En mars 2003, elles se retrouvent au fond d'un backpack Artérix Bora 40 et en moins de temps qu'il ne faut pour dire ouf, elles sont dans la soute à baggage d'un avion de Brittish Ariways. Du fond de leur backpack, elles iront ainsi de Londres à Munich, en traversant la Belgique, la République Tchèque, l'Autriche. une fois arrivés au nord de l'Italie, à Vérona, elles sortent définitivement pour profiter du beau temps et fouleront l'Italie de long en large, en plus de visiter une partie de la Grèce et de se baigner dans la Mer Adriatique. De retour plus au Nord, elles longent la Méditerranée en s'y pointant le bout de la semelle de temps à autres.
Après un tel périple, elles reviennent se reposer dans leur pays d'adoption, le Lac-St-Jean, avant d'entreprendre un été occupé à Montréal, leur premier séjour dans cette ville. Plateau, rue Ste-Catherine, Mont-Royal... Quelques mois plus tard et un autre hiver derrière elles, elles retrouvent le fond de leur Bora 40 et filent sur un avion de la Continental Air Lines.
Après un séjour de quelques semaines dans la capitale de l'Équateur, elles se lancent à la conquête du reste du pays. Des sommets de la cordillière de l'ouest près de Loja aux ruines incas d'Ingapirca, jusqu'aux eaux tumultueuses de la côte Pacifique, elle longent les flans du Volcan Tungurahua pour enfin traverser en la foulant la ligne équatoriale.
Après ces années d'aventure, elles terminent leur vie active et leur périple autour du globe à Quito, ville qu'elles ont parcourrues pendant plusieurs semaines avec beaucoup de plaisir et capitale de ce petit pays d'Amérique du Sud...
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mardi 28 septembre 2004

En vrac, du Canada
Est-ce si paradoxal que j'écrive moins sur ce journal alors que j'ai un accès internet chez moi?
Voici ce qui occupe mon esprit depuis quelques jours.
Je suis revenu à Vancouver trop tard pour avoir la chance de me procurrer des billets pour le spectacle de Sting d’octobre prochain. Sans parler que j’ai pas l’argent pour acheter un billet anyway.
C’est Scarlett Johannson qui a repris le rôle délaissé par Kate Winslet dont j’avais parlé dans mon journal, dans le prochain film de Woody Allen.
Au Virgin Megastore de Robson Street, il y a des Cd d’artistes de partout dans le monde… dont quelques Cd’s d’artistes québécois (pas une tonne de Cds, mais tout de même le dernier Pier Béland et un Fernand Gignac). Ils n’ont qu’un seul Cd en provenance de la république Tchèque.
Quelqu’un m’a fait remarquer en janvier dernier qu’en espagnol, aimer et vouloir était le même verbe (querer). Ok, c’est vrai, mais en même temps, j’ai appris au fil de mes semaines en Amérique du Sud, j’ai appris les nuances. Aimer et vouloir sont en effet représentés par le même verbe, un peu comme en français d’ailleurs (j’aimerais avoir, je veux, j’aimerais ceci, je veux ceci, je te veux, je t’aime, etc)… Et le verbe aimer (d’amour) existe aussi en espagnol (amar)… C’est comme en anglais avec Like et Love… et en fait, j’ai fini par réaliser que c’est en français que nous n’avons qu’un seul verbe pour aimer et aimer alors que les deux autres langues ont deux verbes pour exprimer des nuances.
Je crois que malgré que je pense souvent encore à l’Équateur, je suis maintenant de retour au pays. Je veux dire dans ma tête, pas seulement physiquement de retour. C’est probablement ce mois de fou au travail, où j’ai littéralement travaillé 28 jours sur 30. Une bonne chose pour me ramener sur terre et dans un univers un peu plus réel que celui où je me trouve toujours quand je suis à l’étranger… remarquez, je passe mes temps libres à imaginer où aller la prochaine fois ;-)
Je ne vis pas en moi-même, disais le poète romantique anglais Byron, je deviens plutôt part de ce qui m’entourre.
Joël a raison et Christian a tort… Kirsten Dunst est jolie. Avez-vous vu Wimbledon? Le film est une bonne comédie romantique à la britannique, les parents du tennisman rappellent presque ceux de Bridget Jones!
C’est étrange, mais le bruit des sonneries de cellulaire dans le skytrain me rappellent qu’ils me manquaient à Montréal, alors même si j’ai une mauvaise journée, j’essai de la transformer en belle journée à cause de ces sonneries.
Il paraît que le film d’Yves Pelletier est bon (Les Aimants)? Ça me rappelle que je suis passé une fois sur le tournage, sur le plateau Mont-Royal, quelque part au printemps dernier.
L’acrylique me manque, malgré mon incompétence en la matière, je me suis rendu compte que j’aime bien faire de la peinture. Allez comprendre quelque chose.
Nous serons bientôt en octobre 2004. Avec 2005 à notre porte. On dirait de la science-fiction. Je travaille avec Vanessa Fuller, dont le nom me rappelle Miss Canada, à Quito: Vanessa Fisher. Vanessa ma collègue, elle avait justement été baptisé suite à l’élection d’une Miss Amérique qui s’appelait Vanessa (Williams).
Les souvenirs sont-ils des choses que l’on a ou des choses que l’on a perdu?
Ah, un détail insignifiant, mais bon, après tout, vous lisez ceci alors ;-):
J’ai une nouvelle (auparavant inédite) dans le dernier numéro de la revue Solaris (lien à droite pour infos, mais la nouvelle n’est disponible que dans la revue elle-même).
Je dois me coucher tôt ce soir, puisque mon réveil est programmé pour 4h AM, j’ouvre le Starbucks demain matin.
Bonne nuit, buenas noches, have a good night folks.

lundi 20 septembre 2004

Micro quoi??
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Juste un court mot, alors que mes problèmes informatiques semblent se régler avec une certaine facilité... depuis que j'ai pris la décision de retirer le plus de produits microsoft de ma machine possible. Je ne suis pas allé jusqu'à me passer de système d'exploitation Windows, il me semble encore devoir avoir une facilité certaine avec l'informatique de base pour passer en Linux, disons, mais tout le reste est «Sans microsoft», nouveau navigateur Mozilla Firefox, traitement de texte Atlantis Ocean Mind, Yahoo messenger, etc.
Étrangement, ou peut-être justement pas si étrangement, mon ordi se porte beaucoup mieux (ou au moins il plante moins...!) depuis...
Une dernière anecdote tiens... quand Windows plante, au redémarrage, on nous dit évidemment d'arrêter notre système convenablement la prochaine fois (comem si on avait choisi de le faire planter!!!) et parfois, il faut même aller jusqu'à redémarrer en «mode sans échec»... S'ils sont capable de faire un mode sans échec, pourquoi diable en ont-ils créé un avec échec pour en faire le mode régulier????
tk, là, ça va un peu beacoup mieux.

vendredi 17 septembre 2004

Sky Captain et les ordinateurs...
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Hola, je suis en train de remonter mon ordinateur domestique... Hahaha, beaucoup de plaisirs et d'imprévus, évidemment. J'aurai l'air naïf en disant que j'ai appris que mon ordinateur était un vieux débris, après tout, il a déjà presque 4 ans... Je ne parle pas ici de sa configuration d'origine, mais bien du fait que par exemple, si je veux ajouter de la mémoire, le type de carte de mémoire qui s'adapte à mon modèle est discontinué «depuis longtemps». Longtemps?? On me demande alors si j'ai un vieil ordi. Je réponds candidement, pas trop, trois ans... et le gars me dit, Ah, ok, avec les vieilles machines, on peux jamais rien faire :-)
Anyway, je réinstalle donc le système d'exploitation qui peut prendre ne charge mon jeune dinosaure et évidemment, rien ne fonctionne tel que prévu, et je me retrouve soudainement avec un tout petit écran sur mon portable, avec en plus une résolution qui ferait presque pâlir de honte les vrai vieux comodores vic 20 du temps de mon enfance.
Miraculeusement, la très ancienne version de Explorer qui traine avec ce système d'exploitation est fonctionnelle et le driver de ma carte d'accès internet semble aussi fonctionner. Eh ben.

Autre sujet relié à mes frustrations dès que je parle d'informatique, le film Sky Captain and the Wolrd of Tomorrow, que j'ai pu voir mercredi dernier avant sa sortie en salle.
J'ai beaucoup aimé.
Le film mélange plusieurs éléments: science-fiction, fantastique, uchronie, est située dans des années 30 fictives, avec des poussées technologiques plus avancées que ce que nous connaissons des années 30 et rappelle donc un peu sous certaisn aspects, la veine steampunk, dans un autre contexte. Le fait que tout (excepté les acteurs) est numérique dans le film ajoute un élément visuel unique à cette création de monde. L'histoire elle-même mélange aussi quelques éléments du type aventure, romance et intrigue internationale.
Si vous voulez passer un très très bon moment de divertissement dans une salle de cinéma, n'hésitez pas une seconde, le film est vraiment divertissant du début à la fin. Les dialogues sont savoureux, les acteurs sont parfaits dans des rôles qui rappellent avec évidence les Star Wars et Indiana Jones. Les références ne manquent d'ailleurs pas.

Étonnant de savoir que c'est un ordinateur qui a permis au réalisateur de concevoir l'ensemble de ce film (les acteurs ont été filmés avec des écrans bleux, sans décors, pour être ensuite «copiés-collés» dans le film numérique)... j'imagine que le gars a un ordi un peu moins vieux que le mien... ;-)

Je vous reviendrai dès que ma machine sera redevenue complètement opérationnelle.
D'ici là, courrez voir Sky Captain and the World of Tomorrow.

samedi 11 septembre 2004

L'amitié et les voyages...
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En quittant Montréal, j'ai échangé quelques mails avec une copine qui me disait que contrairement à tous mes amis, elle ne me trouvait pas chanceux de faire ce que je faisais, de voyager comme ça, de vivre tout le temps ailleurs... Elle ne partage pas cet avis que j'ai de la chance (ou que je crée ma chance de pouvoir le faire), puisque pour elle, le voyage, ou le déménagement, signifie une séparation, un éloignement, d'avec les amis et les gens que l'on aime.
Elle touchait un point. Et un bon.
Les voyages, j'ai découvert depuis quelques annéee, sont un couteau à deux tranchants. Oui, en quittant Montréal, je l'ai quittée, elle et plusieurs autres amis. Et oui, elle me manque, tout comme mes autres amis du Québec. À Montréal, j'avais aussi quelques amis de la BC qui me manquaient.
Ici et maintenant, j'ai des amis de l'Équateur qui me manquent. Et mes compagnes de voyage aussi, elles me manquent.
Vous me manquez tous.
Mais là où je préfère continuer plutôt que m'arrêter, c'est que la moitié au moins de ces amis, je ne les connaîtrais pas si je ne m'étais jamais déplacé. Sans mes voyages, je n'aurais pas ces amis en BC que j'étais si content de revoir récemment, je n'aurais pas ces amis en Équateur que je vais certainement revoir un jour, je n'aurais pas quelques amis en Europe ou en Abitibi, je n'aurais pas cette amie triste de mon départ et qui craint les départ, je n'aurais pas tout ce monde passionnant et que j'aime beaucoup.
Alors je vais continuer les amis, à agrandir votre petit groupe. Un beau jour, je vous réunirai tous quelque part, belle idéee, hein?
On peut toujours rêver... Tiens, si j'étais millionnaire, j'organiserais un big party quelque part dans le monde où ni vous ni mois n'avons jamais mis les pieds, et je payerais un billet d'avion pour tous mes meilleurs amis. Wow. Ça c'est une idée!
Trois ans plus tard...
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Tout le monde se souvient de cette date, il y a trois ans. Moi, je me souviens aussi d'autre chose à la même période. Une journée précédent cet événement marquant pour l'histoire, ma soeur Sophie quittait Vancouver (j'ai la semaine suivante souvent imaginé comment son retour à Montréal aurait été compliqué le lendemain ou les jours suivants)... et elle emportait avec elle, mon ami Shadow, qui avait partagé ma vie pendant les années précédentes.
Je me souviens avoir écrit un petit texte, publié depuis dans mon petit recueil pré-Équateur, sur le fait que Shadow me manquerait mais que la prochaine fois que l'on se verrait, ça serait tellement plaisant pour lui... et pour moi!
Nous nous sommes revus assez souvent depuis, Shadow et moi, en fin de compte. Une fois en avril 2002, puis on a passé un mois et demi ensemble à l'été 2003, puis occasionnellement, il m'a visité pendant mon séjour à Montréal. Il a eu la chance de revoir Suzie à la fin de cet été, et en a visiblement été très heureux...
Il ne m'a pas déçu ni trahi depuis, et je sais que c'est un ami pour la vie.
Et cet étonnant nombre de rencontres entre nous depuis son départ de Vancouver me laisse aussi croire à d'autres belles rencontres à venir. J'en souris déjà, et je suis sûr qu'il fait de même si cette idée traverse momentanéement ses penséee canines, entre deux os, une marche et un frisbie! ;-)
Waouf.
Comment va la vie?
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C'est le genre de question que l'on ne se pose pas directement, ou pas directement à nous-même en regardant une période donnéee ou fixe...
Ce soir, après être revenu du centre-ville, je suis allé faire un peu de lessive. J'ai choisi par habitude une petite laverie près du coin Fraser et Broadway, où j'avais l'habitude de faire mon lavage avant de quitter Vancouver en mars 2003.
L'homme qui opère la laverie, un gentil monsieur chinois, m'a reconnu. Il m'a demandé ce que je devenais, pourquoi il ne m'avait pas vu depuis très longtemps... Nous avons discuté un brin, je lui ai confié avoir quitté Vancouver et voyagé un peu, etc.
Pendant que mon linge passait au lavage, je suis passé au petit dépanneur du coin, en face, pour m'acheter du jus d'orange. Le gentil monsieur qui opère la place m'a lui aussi reconnu, mentionnant que j'avais maigri de quelques livres peut-être et que mes cheveux n'étaient plus les mêmes (note: je n'ai pas eu de coupe de cheveux depuis plus de 6 mois). Il m'a demandé lui aussi pourquoi il ne m'avait pas vu depuis si longtemps, ajoutant: How is life with you?
Well, La vie, depuis mars 2003 a certainement été mouvementée, elle m'a offert des beaux comme des tristes moments, mais comme ça vu globalement, cette dernière année et demie a ma foi été une assez belle période, non? J'étais plutôt content de faire ce constat comme ça. Malgré les périodes difficiles, donc, je regarde ces 18 mois avec une certaine sérénité.
Juste avant de récupérer mon linge propre, je me suis acheté du celeri à la fruiterie voisine de la laverie et la jeune asiatique qui séoccupe de la caisse m'a elle aussi reconnue comme un ancien client. Pour sa part plus timide, elle ne m'a pas questionnée sur ma disparition.
C'est étrange comment la vie vous interpèle parfois. Ce soir, le petit univers du coin Fraser/Broadway, qui n'a presque pas changé depuis mon départ, a conspiré pour me faire voir comment la vie a été intéressante pour moi ces 18 derniers mois.
Comme les 18 mois qui avaient précédés ces 18 mois de déplacements avaient été praticulièrement heureux, ce genre de pensée m'amène naturellement à croire qu'il n`y a aucune raison que les prochains 18 mois soient différents.
Comment va la vie pour vous, mes amis? J'aimerais savoir, vraiment.