mardi 8 juin 2004

Fin prêt pour le Pichincha !
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Cette semaine, je me suis entraîné pour ma randonnée du Guagua Pichincha. Ainsi dès que j’aurai une fenêtre d’opportunité côté temps et température, je l’attaque. Pour parfaire mon training, j’ai fait le trajet Lloa-Quito à pied cette semaine. Il s’agit d’une marche de 13 km, à peu près, dont environ les deux cinquième consistent en une ascension du mont Seguy, et trois cinquième constituent la descente vers Quito. Je vais vous dire, la descente est plus ardue que la montée. Elle est longue et un peu plus ennuyeuse, également. Ainsi, à un moment, j’ai voulu faire un peu de hors piste pour gagner du temps, afin d’éviter un des très nombreux lacet de la route, j’ai piqué directement vers le bas. Ce qui a eu l’air, sur le coup, d’un bon plan, s’est avéré, après coup, une mauvaise idée. Ce que j’ai gagné en temps (très peu), je l’ai reperdu dix fois en force physique, puisque la descente directe était si accentuée que les muscles de mes cuisses ont fini par hurler, et ainsi, rendu au quatre cinquième de mon trajet, ces muscles commençaient à être très mous. Une belle leçon.
Ici, on m’a en quelque sorte trouvé cinglé d’avoir marché de l’école à Quito, personne ne semble le faire. Par contre, rendu au plus haut, près du sommet du Seguy, la vue sur le village de Lloa était magnifique. Tellement que je vais le refaire juste pour aller prendre une photo de ce paysage !
Avant cela, j’avais continué à prendre des marches assez longues un peu partout en ville, ville, qui je le rappelle, est fortement dénivelée. En réalité, lorsque je me suis rendu dans le quartier de Guapulo, j’aurais souhaité avoir un altimètre plus qu’une boussole !! Cet outil serait plus utile à Quito qu’une boussole, et je suis sérieux ! Toujours est-il qu’en revenant à la maison après mon trajet Lloa-Quito, je me suis reposé un peu, ai pris une douche, puis ma coloc m’a demandé de l’amener quelque part. Nous sommes donc allé à El Recreo (dont il est/sera question dans une autre entrée), puis nous avons visité le parc Machangara, qui longe la seule rivière de Quito.
Le parc est donc situé à l’altitude de la rivière, et par la suite, nous avons entrepris de revenir à la maison par la rue qui surplombe le tout, à quelque 75 mètres au-dessus de nous. J’ai bien aimé grimper la colline mais ma coloc l’a trouvée épuisante ! Moi qui avais déjà mes 13 km dans le corps (et les jambes), je me suis dit que je devais être assez en forme pour faire une hike de 6h sur le Pichincha. Ainsi, dès dimanche, je surveillerai une fenêtre intéressante pour moi (je ne veux pas le faire si le sommet est perdu dans les nuages, et comme je ne suis pas pressé, j’attendrai une ou deux semaines s’il le faut, afin d’avoir une belle journée). Aussi, on est supposé voir le Cotopaxi et l’Atacazo et le Cayambe de là-haut, je ne voudrais pas manquer la vue de trois volcans du haut d’un quatrième, j’aurai peu d’occasion de voir ça je pense bien !!! Je vous tiendrai au courant, comme d’habitude…

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