mardi 13 février 2007

Aller-Simple; une soirée équatorienne

Vous le savez certainement, j'adore l'Équateur, ce petit pays d'Amérique du Sud où j'ai effectué deux séjours dans les dernières années.
Mon amie Ariane, rencontrée à Quito lors de mon séjour en 2004, m'a invité à l'accompagner ce soir pour la première projection du film documentaire Aller-Simple, qui traîte de l'émigration en Équateur.
Je me suis donc rendu, en compagnie d'environ 200 personnes, pour visionner ce documentaire et passer une soirée en compagnie d'un pays auquel je me sens toujours aussi attaché.
L'invitation était fort simple:
Ayant participé au programme Québec sans frontières avec Développement et Paix en Équateur, Julie Corbeil et Mylène Archambault se joignent à Julie Carlesso à l'été 2006 pour réaliser le film Aller-Simple, un documentaire traitant de l'émigration en Équateur.

Les trois jeunes filles ont débuté leur projet par un trajet Montréal-Quito en avril dernier et sont demeurées dans un village au sud de Cuenca, Giron, afin de tourner leur documentaire. Elles ont passé plus de deux mois sur la route, en effectuant un détour par New York, où habitent plusieurs centaines de milliers d'immigrants équatoriens (dans Queens), afin de recueillir des témoignages de l'autre côté de la question de l'émigration.
Le film qu'elle rapportent de leur aventure est touchant, honnête, diablement bien monté et réalisé, bref, une réussite pour ces jeunes documentaristes. Pour avoir vécu en Équateur et y avoir voyagé, pour y avoir des amis, je me sens assez compétent pour pouvoir juger de l'honnêteté du procédé, et de l'authenticité du propos et de leur expérience. Ce point de vue semblait largement partagé ce soir parmi les spectateurs, dont quelques-uns se sont révélés être d'origine équatorienne (lors de la période d'échange avec les jeunes réalisatrices après le projection).
Je ne sais pas si le film sera plus largement projeté ou même distribué - le marché des documentaires n'est pas le plus florissant ni le plus populaire, mais elles prévoient faire quelques festivals et éventuellement le soumettre à une diffusion plus large... Impossible de dire pour le moment s'il sera possible de le voir ou revoir, donc. (Info de dernière minute: on parle d'une projection à l'UQAM au début mars).
Par contre, même si vous n'avez pas vu le film, la démarche est documentée via un blog qu'elles ont maintenues tout au long du projet et que l'on peut encore consulter. Leur journal est une intéressante plongée dans leur aventure, et comporte aussi quelque photos.
Elles m'ont assuré ce soir après la projection qu'elles y mettraient les dernières nouvelles concernant la diffusion du film éventuellement, puisque la dernière entrée date du 27 août et que depuis, elles travaillent au visionnement, découpage et montage de leur film.
Enfin, ce film, comme tout ce qui semble toucher l'Équateur, m'a confirmé que j'aime beaucoup ce pays et que je vais certainement y retourner dans un avenir pas trop éloigné. Après tout, ma dernière visite en Équateur remonte déjà à un an et demi...

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