jeudi 25 septembre 2008

Entretien avec Daniel Sernine (II)

Pour des raisons pratiques, cet interview a est publié en deux parties distinctes.
Ce billet propose la Seconde partie de l’entretien et Les références.
Un billet distinct propose l’Introduction et la Première partie de l’entretien.
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Entretien avec Daniel Sernine (II)

Hugues Morin : Érymède est d’abord cette société qui nous surveille et joue au gardien avec la population terrestre. Est-ce que les horreurs que les Terriens ont infligées à la planète entre 1983 et 2008, ont compliqué la tâche de l’auteur pour expliquer pourquoi les Éryméens n’intervenaient pas davantage?

Daniel Sernine : Il y a deux choses. La guerre et la paix, d’une part. L’environnement d’autre part. Si tu prends ma nouvelle «Exode 5», publiée en 1975, on parle déjà de fuir la Terre parce qu’elle est ravagée. En 1975, on n’avait qu’une idée vague de ce que nous allions faire subir à la Terre, c’étaient des dommages génériques.
Mais pour les dommages détaillés, les Terriens sont géniaux. Dans Les Écueils, je fais allusion à une centaine de problèmes, parfois des allusions d’une seule ligne. Prenons juste les sables bitumineux de l’Alberta : c’est dément! On prend une énergie relativement propre – le gaz naturel – pour produire du pétrole – une énergie sale – qui recèle moins d’énergie potentielle que le gaz qu’on a utilisé pour le produire. Et on détourne des rivières pour générer la vapeur nécessaire. Puis les taux de cancer – c’est pas de la théorie, là – les taux de cancer dans ces régions sont en nette augmentation.

HM : Sans parler du problème de dépollution qui y est associé…

DS
: Ouais, la dépollution et la renaturalisation figurent dans le projet, mais ça fait vingt ans qu’ils ont commencé à exploiter les sables et on n’a pas planté un seul arbuste. Et ça, c’est juste un problème, j’y fais allusion en seulement deux trois lignes dans le roman.
Les nappes phréatiques des régions côtières qui deviennent salines à mesure que le niveau des océans monte, ça aussi c’est réel. Le fait que les sept grands fleuves d’Asie prennent leur source dans l’Hymalaya et que les glaciers fondent – on parle de la moitié de l’humanité qui a besoin de cette eau là…
À chaque fois qu’il fallait ajouter une scène relative à la Terre, par exemple la scène où Dérec fait visiter Contrôle Argus à son filleul et qu’il est pris par une urgence, alors on regarde ce qui se passe sur les écrans, et alors c’est pick your disaster, je n’ai eu aucun problème à en choisir un que je n’avais pas encore abordé.

HM
: Côté technique, l’écrivain accompli qui a publié Les Archipels du temps et Les Écueils du temps n’est pas le même qui avait publié Les Méandres du temps deux décennies plus tôt, en début de carrière. Ta technique d’écriture et ton approche du travail ont-elles beaucoup changé au fil des ans? En quoi l’expérience accumulée aide-t-elle – ou nuit-elle – au processus d’écriture?

DS
: L’expérience ne doit pas nuire, en tout cas, ça c’est sûr! Je suis mal placé pour analyser la différence, bien que je sois conscient qu’il y en ait une. Encore, ça dépend des circonstances d’écriture. Les trois premières parties des Écueils sont plus contemplatives, narrées sur un rythme moins précipité, et la 4e partie s’enchaîne de façon plus soutenue. Ce n’est pas indépendant du fait qu’un éditeur attendait après, en guettant le passage du facteur!

HM
: C’était aussi le cas dans Les Archipels, où ça déboule dans les 150 dernières pages à un rythme soutenu.

DS
: Effectivement, tout ce qui est mis en place dans les trois premières parties des Écueils du Temps trouve son apogée dans la 4e partie. Il y a beaucoup, beaucoup de mise en place – et j’imagine qu’on peut parfois se demander quel rapport ça va avoir à la fin, mais je ne crois pas laisser pendre beaucoup de ficelles. Juste le fait que Dérec se rencontre lui-même dans sa rotonde mentale, ça a demandé pas mal de travail de précision, parce qu’il fallait que je revienne à l’autre bout de la jonction, ajouter une scène, il fallait établir un certain nombre de choses, ça impliquait beaucoup de «rétro-travail».

HM
: Ce travail sur de multiples trames temporelles rapprochées, étendu sur trois romans totalisant 1500 pages, a dû demander une planification attentionnée et beaucoup de notes pour ne pas t’y perdre. Comment fait-on pour suivre tout ça sur une période de deux décennies d’écriture?

DS
: C’était une des difficultés de l’écriture des Écueils. Les trois premiers quarts, je les ai écrits sur une période de quatre ou cinq ans, et quand j’avais quelques jours devant moi pour m’y replonger, il fallait d’abord que je relise, pour retrouver où j’en étais ; mes notes ne me semblaient jamais suffisantes. «Est-ce que j’avais noté ceci, ah, j’aurais dû noter cela.» Je n’ai jamais fait de synopsis détaillé. Il y a des notes inscrites sur une ligne temporelle, mais c’est extrêmement sommaire, je te montrerai après l’entrevue. [L’ensemble des notes tient sur quatre ou cinq pages manuscrites, incluant des dessins]. Je sais qu’Élisabeth [Vonarburg] serait découragée de voir ça tellement c’est sommaire.
Par contre, j’ai des fiches pour tous les personnages, lieux, vaisseaux, etc, ce qui constitue des notes, mais sous forme lapidaire, souvent avec des dates. J’ai aussi une vingtaine de lignes temporelles pour des personnages, des institutions ou des vaisseaux : qui était capitaine de tel vaisseau à telle époque, qui occupait quelle fonction. Dérec, par exemple, a eu plusieurs emplois dans sa vie.
Et quand j’ai commencé le troisième roman qui, chronologiquement débute avant la fin du deuxième, il fallait que je sache avec précision ce que faisait ce tel personnage à telle époque J’ai évidemment une échelle temporelle sur laquelle les événements principaux sont indiqués avec leur date, Comme ça, si j’y faisais allusion dans le roman suivant, je savais si c’était avant ou après, si ça faisait longtemps ou pas.

HM
: Les Archipels et Les Écueils ont de très forts éléments de space opera, mais l’action dans l’espace doit toujours suivre une cadence lente, puisque tout prend place dans notre Système solaire et nous est contemporain. Impossible de mettre en scène des poursuites à la Star Wars, donc. C’est compliqué de contrôler le rythme de ces séquences d’action avec de telles contraintes?

DS
: Parlons surtout de la 4e partie puisque c’est celle qui est la plus récente dans ma mémoire et celle aussi où il y a le plus d’action - il y a des choses qui ont été décidées pour des raisons de distances. Par exemple, je n’avais pas décidé où aurait lieu la confrontation avec l’ambassadeur Alii. Elle aurait pu avoir lieu sur Érymède ou sur La Jetée, mais finalement, cette idée qu’on rattrape la soucoupe de l’ambassadeur et que Dérec la rejoint à mi-chemin, et la confrontation dans le hangar du vaisseau, tout ça… I made it up as I went, vraiment.
Ce qu’il a fallu graduer, c’étaient les révélations. Je savais par exemple, qu’il y aurait la confrontation finale, et j’avais décidé assez tôt qu’elle aurait lieu dans le vestibule onirique, mais encore fallait-il faire allusion à un moment où Dérec avait aperçu quelqu’un dans son vestibule,
Il y avait beaucoup de choses à révéler, mais de façon graduelle, toutes les étapes où Dérec s’est fait berner, où il a été victime / instrument dans ce qui mène à l’événement final, il devait l’apprendre à la fin, mais quand même pas tout en même temps. Ça a donc pris pas mal de tricotage pour graduer ça et garder le rythme. Je pense qu’au final, je ne m’en tire pas si mal. Je voulais aussi que le fait que les événements se précipitent dans les 48 dernières heures empêche Dérec de réfléchir trop. Parce que s’il avait le temps d’y réfléchir, il y a des choses qu’il devinerait et je ne voulais pas qu’il comprenne tout en même temps.

HM : Comme tu as fait mention des Alii… ça m’amène au fait que l’intrigue des Écueils du temps compose avec les mythes existants, en sciences comme en SF ; je pense aux Petits Gris, justement.

DS
: Que Laurine [Spehner, illustratrice] a refusé de représenter sur la couverture!

HM
: Comment choisi-t-on la part de cette mythologie commune que l’on incorpore et celle que l’on ignore?

DS
: Dans ce cas précis, je me suis dit que cette mythologie était tellement présente, tellement connue de tout le monde, que je pouvais y faire allusion aussi bien que je ferais allusion aux Nations Unies ou à quoi que se soit qui existe vraiment. On peut quasiment la prendre pour acquise. Bien des gens vont dire que ce n’est pas original, de petits extra-terrestres gris, mais j’ai pris le parti d’affirmer qu’ils existent et font partie de mon histoire, et voici ce que moi j’en fais. On peut bien créer de nouveaux extra-terrestres, le cinéma nous en a montré tellement, mais on finit par faire le tour des variations possibles. Pour les décrire dans un roman, par écrit, ce serait interminable. Je ne voulais pas que ça devienne un obstacle à la narration.

HM
: C’était une prise sur la mythologie existante…

DS
: Oui, et que je pouvais moduler comme je le voulais. J’utilise des aspects qui sont de notoriété publique, comme les enlèvements pour fins d’expériences biologiques, par exemple. Le twist – qui n’est pas un twist car c’est l’un des moteurs de X files – c’est qu’il y a une complicité occulte avec les extra-terrestres. Sauf que dans ma trilogie, c’est entre les Éryméens et les Alii. Je pense que si les Alii avaient été trop aliens, comme des espèces de crustacés terrestres à la Starship Troopers, cette dynamique là n’aurait pas pu s’établir. On peut prendre pour acquis que les Mentors ont adopté des sophontes humanoïdes. Peut-être d’autres formes de vie également, mais ils ne vivent pas dans les environs de notre Système solaire et c’est donc une autre histoire.

HM :
La structure de la trilogie n’est pas linéaire. L’intrigue des Archipels et des Écueils est déconstruite, les deux romans s’imbriquent l’un dans l’autre. Désirais-tu stimuler l’esprit du lecteur pour qu’il évite le confort de la linéarité pour mieux saisir les subtilités de l’intrigue?

DS : Sans être un auteur expérimental, j’aime qu’il y ait parfois un petit défi littéraire, mais par ailleurs, je me suis rendu compte assez vite, en abordant la suite des Méandres du temps, qu’il faudrait séparer les deux volets de la Prophétie des Lunes. Les raconter concurremment aurait été trop complexe. Déjà, à la fin des Écueils, c’est déjà assez compliqué de gérer tout ce qui se passe, imagine ce que ça aurait été de raconter concurremment la matière des Archipels et des Écueils.
J’ai donc décidé assez vite que ce seraient deux histoires. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai inventé le jeu de gojahec : quand j’ai ressenti la nécessité du principe des «archipels», j’ai décidé que ça viendrait de leur jeu. Dans Les Archipels du temps, le gojahec est expliqué à une fillette, c’est Owen qui explique à sa petite soeur comment se joue ce jeu, et dès le début des Écueils c’est expliqué à une jeune technicienne. Ces deux passages sont un prétexte pour expliquer au lecteur qu’il va y avoir des épisodes qui seront intercalés entre ceux qu’il a déjà lus.
Aussi, je ne sais pas si tu l’as relevé, mais je suis pas mal fier du chapitre qui apparaît au centre des deux romans, «Les Glaces de la nuit». Il est raconté du point de vue de Dérec dans Les Archipels

HM
: Et du point de vue de Barry Bruhn dans Les Écueils, oui. L’effet est parfaitement réussi et procure d’ailleurs un grand plaisir de lecture.

DS
: J’espère qu’il y aura des lecteurs qui auront la curiosité de lire les deux en parallèle…

HM
: La Suite du temps couvre des événements du proche avenir un peu partout sur la planète. Est-il difficile de faire une SF de proche avenir, en étant inventif mais en demeurant crédible en terme d’évolution technologique? Quelles sont les limites que l’on se donne?

DS
: Le plus difficile pour quelqu’un qui n’écrit pas vite, comme moi, c’est de se faire rattraper par le «progrès». C’est ce qui fait que Chronoreg, j’ai été obligé de «repousser le futur» de cinq ans quand on a réédité le livre. C’est donc plus difficile que d’écrire une science-fiction lointaine, mais moi je suis incapable d’écrire une science-fiction qui se déroule plus loin dans le futur, je suis incapable d’y croire. Pour moi, le futur, il finit dans 50 ans. Après ça, le futur, ça va être des histoires d’hommes des cavernes, des histoires à la Mad Max.
Pour ce qui est de la technologie, il faut conserver un équilibre. Il ne faut pas que ça vire trop Popular Mechanics, la revue de technologie, comme chez certains de mes collègues qui ont tendance à mettre plus de gadgets, parfois des gadgets inutiles. Évidemment, il y a des lecteurs pour ça, la science-fiction à gadget, mais moi, ça ne m’allume pas tellement. Remarque, c’est un piège dans lequel je risque moins de tomber puisque je ne suis pas féru de technologies de pointe, je serais plutôt «technosceptique». J’ai mentionné les nanotechnologies dans ma trilogie, pour en dire un mot, mais je ne leur trouve pas beaucoup d’utilité dans mon roman.

HM : Nous avons parlé de La Suite du temps, des romans de la série Argus et des nouvelles publiées à la pièce, du recueil Boulevard des Étoiles et du roman Chronoreg qui fait aussi partie de cet univers au sens large. Cette intégration de l’ensemble de ton œuvre de SF dans un univers cohérent est importante à tes yeux?

DS : … Oui. J’ai fait la même chose pour le fantastique, où tout se ramène au cycle de Neubourg et Granverger, même Ludovic. Je fonctionne comme ça, on dirait. J’ai écrit très peu de «stand alone». J’ai plus le réflexe d’essayer de relier mes écrits à quelque chose de déjà publié. Il est peut-être trop tard pour dire qu’un jour je ferai autre chose, mais je peux t’annoncer que mon roman qui est en chantier et auquel je vais enfin pouvoir me remettre, Les Iles du ciel, s’inscrit dans le cycle de Neubourg et Granverger et il est le développement d’une nouvelle que j’ai publié chez Soulières éditeur.

HM
: Cette approche «holistique» de l’écriture, ce n’était pas planifié lorsque tu as commencé à écrire des histoires?

DS
: Ce n’était peut-être pas planifié, mais ça me venait naturellement de procéder comme ça, écrire de proche en proche. Par la suite, c’est devenu un défi amusant, d’essayer d’établir des liens avec ce qui semblait être des «stand alone», et essayer de les rattacher, comme «Monsieur Olier devient Ministre», qui est rattrapé par Chronoreg, puis par Les Écueils. Évidemment, dans Les Écueils, l’épisode n’a pas vraiment d’importance, c’est juste pour le plaisir, ça relève plus du jeu.

HM
: Un jeu pour toi et pour les lecteurs…

DS
: Pour les lecteurs, je ne sais pas. Pour les quelques amateurs de Sernine qui vont vouloir jouer à ce jeu-là. Il y a des textes là-dedans, ma foi, qui les a lus? [Guy] Sirois, et encore! Il y en a qui ont paru durant les années 80 dans des fanzines avec un tirage de 50 exemplaires.

HM
: Ton œuvre est imposante, et regroupée autour de tes deux grands cycles, Neubourg et Granverger, ton cycle fantastique, et Érymède, ton cycle SF. Au fil des ans et des décennies, a-t-il été facile de naviguer d’un univers à l’autre?

DS : Je ne trouve pas que les barrières sont infranchissables. J’ai exploré les deux univers, côté adulte comme côté jeunesse, tant en science-fiction qu’en fantastique, et j’ai même une ou deux œuvres ou les deux se rencontrent. Je pense à La Nef dans les nuages, du cycle fantastique de Neubourg et Granverger, qui est assez peu fantastique, mais où j’introduit Érym, les Éryméens, avant qu’ils ne quittent la Terre, à l’époque où ils y vivaient dans une cité cachée en Sibérie.

HM
: L’univers élaboré avec ton cycle d’Érymède est riche et vaste. Pense-tu que Les Écueils vient mettre un terme à ce pan de ton œuvre ou peut-on imaginer pouvoir lire d’autres œuvres situées dans cet univers dans le futur?

DS
: J’ai taquiné mon éditeur, en lui disant de ne pas appeler ça une trilogie, et c’est là qu’il a choisi «Suite du temps» au lieu de «Trilogie du temps». Je lui ai laissé miroiter une œuvre qui relierait Chronoreg à La Suite du temps et au Boulevard des Étoiles. Et j’ai glissé dans Les Écueils une petite phrase qui permettrait ça. À la fin de Chronoreg, Blackburn subit des dommages «irréparables» au cerveau, à cause des drogues qu’il a utilisées, mais quelque part dans Les Écueils, il y a cette chercheuse qui mentionne que leur technologie permet même de régénérer des tissus cérébraux que l’on aurait considéré comme morts autrement. La porte est donc entrouverte pour que Blackburn puisse être ramené.

HM
: Tu as aussi disséminé plusieurs références à Chronoreg et aux événements de Chronoreg dans Les Écueils.

DS
: Oui, par exemple Lavilia Carlis, qui est un personnage important dans Les Ecueils, c’est la même qui se trouve dans Chronoreg, même si ça se passe sur deux lignes temporelles différentes.

HM
: Depuis la réédition de Chronoreg et des Méandres du temps chez Alire, tu as publié deux romans majeurs en trois ans. Doit-on s’attendre à une publication plus soutenue dans un avenir rapproché?

DS : Malheureusement non. Il y a bien Les Îles du ciel, qui est avancé, avec 6 ou 7 chapitres d’écris. Mais ça ne sera pas un roman de l’envergure des Archipels ou des Écueils. Ce que je viens d’évoquer, le possible roman reliant Chronoreg, Boulevard et la trilogie, je ne sais pas ce qui arriverait là-dedans. Ça pourrait être que, sur une autre ligne temporelle, on tente d’empêcher ce qui arrive à la fin des Écueils, ou ça pourrait être une intrigue sans rapport se déroulant sur la Terre post-Ananké. Une chose que j’ai soigneusement évitée, c’est de décrire le bordel qui suivra après Ananké, un foutu bordel… L’ensemble pourrait fournir un décor intéressant… Sinon, une intrigue qui se passe à mi-chemin (dans le temps) entre Les Écueils et Boulevard des étoiles. Les possibilités sont là, mais je n’ai pas d’idée précise en ce moment.
Une chose est sure, je ne compte pas arrêter d’écrire.

HM :
Ce qui fait une excellente conclusion à cette interview. Je te remercie beaucoup Daniel, de t’être prêté au jeu.
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Remerciements.


Je remercie Louise Alain des Éditions Alire pour m’avoir fournit du matériel pour accompagner l’entrevue. Merci aussi à Laurine Spehner, illustratrice de La Suite du temps, pour l’autorisation d’utiliser l’un de ses dessins originaux pour illustrer l’interview.
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Bibliographie sommaire des livres cités.

Les Écueils du temps, Alire, 2008
Les Archipels du temps
, Alire, 2005
Les Méandres du temps
, Alire, 2004 (première édition : Le Préambule, 1983)
Chronoreg,
Alire, 1999 (première édition : Québec/Amérique, 1992)
Les Rêves d'Argus
, Médiaspaul, 1991
Boulevard des étoiles
, en deux volumes, Publications Ianus, 1991
La Nef dans les nuag
es, Médiaspaul, 1989
Argus : Mission mille
, Médiaspaul, 1988
Argus intervient
, Médiaspaul, 1983
Le Vieil homme et l’espace
, Le Préambule, 1981
Organisation Argus
, Éditions Médiaspaul, 1979

On peut retrouver les nouvelles citées dans le recueil Le Vieil homme et l’espace (Le Préambule, 1981), et dans divers fanzines, anthologies et revues; Pandore, Proxima, Québec Science, Le Sabord, Solaris, Stop, Transes Lucides et XYZ.
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Liens bibliographiques utiles.

On retrouve une assez bonne page consacrée à Daniel Sernine sur Wikipédia.
On peut aussi consulter la section consacrée à Daniel Sernine sur le site des Éditions Alire.

1 commentaire:

  1. Très, très intéressante cette entrevue ! Je vais me replonger dans les deux premiers tomes en attendant avec impatience de lire (enfin ! ;-p) le troisième.

    Caroline

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