samedi 28 février 2009

L'oeil de Singapour

(Début d'une série de billets-retour sur mon récent séjour en Asie couvrant des sujets dont je n'ai pas eu le temps de traiter pendant mon voyage - et surtout l'état de Singapour, dernier pays visité et dont j'ai à peine parlé sur ce journal).
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Je ne sais pas si vous vous souvenez de mon vol dans l'Oeil de Londres, dont j'avais parlé ici, mais l'an dernier, alors que je prenais cette grande roue londonienne qui s'élève à 135 mètres au-dessus de la ville, je ne savais pas encore qu'il existait une roue similaire à Singapour!
Le Singapore Flyer, que j'appelle personnellement l'Oeil de Singapour, mesure 150 mètres, donc est un tantinet plus grand que son correspondant anglais.
Je vais vous dire une chose: une fois au pied de la chose, la différence n'est pas apparente: les deux ont l'air absolument terrifiant vu d'en bas... et les deux s'avère une expérience fascinante, à peu près dépourvue de vertiges (malgré le fait que j'ai une longue relation d'amour-haine avec les hauteurs).
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Voici quelques photos de mon vol dans l'Oeil de Singapour, alors qu'une tempête se prépare!
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La grande roue a l'air aussi sympathique et inoffensive que celle de Londres, vue de loin, alors que l'approche idéale est effectuée par la rivière, en bateau-mouche.

La structure est apparente tout au long du vol; Ici, en bas, on voit également, autour, la piste de Formule 1 du grand Prix de Singapour.

Quand vous avez une ville-état qui est limitée en terme de superficie par l'étendue de quelques iles, et que vous avez besoin de nouvelles installations, l'idéal demeure de les construire sur l'eau - comme le stade de Singapour, qui peut accueillir une bonne foule, alors que le match se déroule sur l'eau dans la baie!

Question de conserver l'eau de la rivière et de la baie à un niveau contrôlé, il y a un barrage a l'entrée de la rivière Singapour, alors que de l'autre côté, des centaines de navires cargo attendent leur tour au port de Singapour, le port de cargo le plus achalandé du monde (et second seulement, incluant les passagers, après Rotterdam, aux Pays-Bas).

Alors que nous approchons du sommet de la roue, nous avons une vue saisissante des immeubles du quartier des affaires (immeubles que je trouvaient déjà impressionnants vus d'en bas - voir mon premier billet sur Singapour ville moderne).

Un zoom vers le quartier ou j'habite me permet de repérer en avant-plan le quartier arabe de Singapour, et la mosquée du sultan. Le quartier arabe est complètement enclavé entre des édifices plus modernes.

Vue aérienne de la baie et du centre de la ville; quartier des affaires, quartier des spectacles (les "durians") et quartier historique - on repère le parlement, entre autres édifices).

Alors que la tempête se prépare, il est de plus en plus difficile de garder son équilibre (hehehe)... Heureusement, notre cabine effectuera son atterrissage avant que l'orage ne se déchaine. Et quiconque ayant déjà vécu un orage tropical comprendra que lorsqu'il pleut, il pleut sérieusement! (Rappel: Singapour est à peine quelques degrés au nord de l'équateur terrestre).
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