vendredi 3 juillet 2009

New York - Montréal : Chicago

Dans mon billet parlant de l'offre actuelle sur Broadway à New York, j'avais mentionné à la fois ne pas avoir vu de musical pendant mon séjour là-bas, et en avoir vu un de toute manière... en quelques sortes off-off-off-Broadway :-)
C'est que ce musical que j'ai pu voir, je l'ai vu... à Montréal, le soir-même de mon retour de New York. Ce spectacle était justement le prochain sur ma liste new-yorkaise depuis ma dernière visite à Broadway. il s'agit de Chicago, un classique.
Inutile de vous raconter l'histoire de cette comédie musicale; elle a fait le tour du monde sur scène et a fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 2002, adaptation qui a remporté plusieurs Oscars.
L'avantage de voir un spectacle comme Chicago est justement que l'histoire est connue, et que plusieurs chansons le sont également (All That Jazz, Razzle Dazzle, etc); le spectateur est donc en terrain familier et peut se concentrer sur la performance musicale, chantée, dansée... et actée de la troupe. Je ne le dirai jamais assez; il n'y a aucun média qui peut réellement procurer le même sentiment qu'un musical vu sur scène; ni les versions filmées ni les adaptations cinéma.
En ce sens, je n'ai pas été déçu par la version de Chicago que nous a présenté la troupe de tournée à Montréal.
Sans vouloir faire une complète revue du spectacle, je me dois de noter que malgré la surprise d'y voir une Roxie Hart rousse, j'ai été amusé par l'interprétation énergique et comique de Bonnie Langford. Toutefois, malgré tout le talent des interprètes présents, c'est la montréalaise Terra C. MacLeod qui vole le show avec son interprétation fabuleuse de Velma Kelly.
Certains de ses numéros dépassent le simple mélange danse-chant pour incorporer de véritables acrobaties et un rythme qui laisse pantois. Son jeu d'actrice est aussi merveilleusement dans le ton.
Si les décors de Chicago (en tournée) demeurent minimalistes, ce sont les détails qui accrochent et amusent; La mise en scène léchée et osée (quasi lascive) mais qui ne se prend jamais trop au sérieux, ou encore la complicité de l'orchestre et de son chef qui s'insinuent dans l'intrigue à quelques moments (ou refusent de jouer le cue de sortie du pauvre Amos).
Mais ce qui reste comme souvenir après le spectacle, c'est l'incroyable talent des interprètes, qui doivent jouer la comédie, danser et chanter et souvent les trois en même temps avec une énergie qui émerveillera toujours ce spectateur-ci.
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