samedi 12 septembre 2009

L'Esprit Vagabond semi-marathonien

Marathon. Introduction.
Ce dimanche 13 septembre 2009, c'est le Marathon de Montréal.
Quand j'en ai vu l'annonce, lors d'une balade sur la rue des Carrières (en fait, on annonçait la fermeture temporaire de la rue en vue du marathon), je me suis dit: hum, intéressant, je devrais faire ça.
Le problème, évidemment, c'est que je ne suis pas un coureur. Je ne pratique pas le jogging, alors je me vois mal, sans entraînement, m'inscrire pour un marathon.
Bon, on connait tous la légende de l'antiquité qui a donné son nom à cette discipline et a établi la distance d'un marathon. Mais en fait, on ne réalise pas souvent la chose, mais les marathons organisés proposent bien plus que le jogging sur les 42 km règlementaires.
Et ce qu'on ignore aussi, c'est que les marathons organisés ont aussi des catégories ouvertes aux marcheurs, pas seulement aux coureurs.
Ah-ah! Je ne suis peut-être pas un coureur, mais un marcheur, ça oui!
Je marche depuis fort longtemps (hehehe), mais j'en fais une activité récréative depuis environ huit ans. Je parle ici de faire de la randonnée en montagne, en milieu urbain, de marcher intensivement dans les villes qui en valent la peine lors de mes voyages, etc.
Ainsi, j'ai décidé de jeter un oeil aux diverses catégories du marathon de Montréal pour voir si l'une me convenait.
Le marathon de Montréal propose plusieurs inscriptions: marathon, demi-marathon, 10 km, 5 km, etc. Et on accepte les marcheurs pour les parcours de 10 km et moins.
Au moment de consulter le site de l'événement, le 10 km était déjà complet. Restait le 5 km, mais je dois vous avouer que je trouvais un peu idiot de m'inscrire (pour 30$) à une marche de 5 km, moi qui marche souvent plus que ça dans une journée normale. Après tout, revenir chez moi à partir de la Grande bibliothèque ou de la Place des Arts à pied représente déjà environ 5k et je le fais plusieurs fois par semaine.
J'ai donc abandonné l'idée de m'inscrire au marathon de Montréal. Avec un petit regret.
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Curiosité et lubie.
Par curiosité, j'ai consulté les cartes des divers parcours... et c'est là que j'ai eu une idée fort simple: rien ne m'empêchait de faire le marathon de Montréal à titre de marcheur hors-concours.
Évidemment, comme je ne m'inscris pas, impossible de le faire le jour du marathon avec le beau parcours de rues fermées et une belle organisation à mon service, mais pourquoi pas le faire un autre jour?
Ceci dit, marcher 42 km est un projet qui demande préparation - on a beau avoir l'habitude de marcher de 5 à 8k régulièrement, en marcher 42 représente tout de même un peu plus qu'une balade de santé de quelques heures.
En randonnée urbaine ou de basse altitude en montagne, je marche généralement à 4,5 ou 5 km/h. Un marathon à la marche peut facilement représenter 9-10h de marche, ce qui n'est pas rien.
Par contre, le parcours du demi-marathon, de 21k, me semblait à ma portée, sans trop de problème. Je ne voyais pas pourquoi je ne serais pas capable de marcher 21 km en ligne, même si je n'ai fait aucun entraînement spécifique pour l'occasion.
Mon amie Suze - qui partage souvent mes lubies - trouvait que c'était une idée amusante et a décidé de faire la même chose.
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Mon Demi-Marathon.
Ce vendredi 11 septembre 2009, avec le parcours du demi-marathon de Montréal en poche, j'ai donc pris le départ avec Suze, hors-concours, pour un demi-marathon.
Voici donc la relation de notre parcours. En 21 km et en 21 photos.

km 1,5 - Graffitis et Pont Jacques Cartier.
Mon parcours commence par un écart sur le parcours officiel du demi-marathon. En effet, la compétition de dimanche prévoir un départ sur le Pont Jacques-Cartier, qui mène les coureurs à la sortie du pont, sur de Lorimier 2 km plus loin. Évidemment, en plein vendredi matin, impensable de prendre le départ sur le Pont Jacques-Cartier. (Je ne voulais pas non plus avoir à marcher 2-3 km pour rejoindre le départ d'une marche de 21 km). J'avais donc repéré un point parfaitement convenable pour notre départ: La station de métro Berri-UQAM. En empruntant Ste-Catherine, puis de Lorimier, en 2 km pile, je rejoignais la borne officielle du 2k du demi-marathon. À partir de ce point, j'empruntais le trajet officiel pour le reste du parcours.

km 2,2 - Bain public Laviolette.
Juste après avoir atteint la borne de 2 km, nous voici donc sur le vrai parcours du marathon et au coin de de Lorimier et Maisonneuve, on retrouve cette plaque historique dans ce qui est aujourd'hui la cour d'une station service.
Comme j'avais éprouvé des douleurs à l'ongle d'un orteil du pied droit deux jours plus tôt et la veille - et qu'il arrive lors de longues marches que j'aie un point de frictions sur le petit orteil du même pied - j'étais particulièrement attentif à mon pied droit en début de marche. Après 2k sans problèmes, j'ai commencé à moins porter attention.

km 3 - Travaux sur Maisonneuve.
J'imagine que les travaux, le creusage et les machineries lourdes auront disparu dimanche, ou qu'au moins, les marathoniens officiels pourront traverser ce carrefour sans avoir à faire un détour comme nous avons du le faire.
Je me dis alors qu'il devait être très difficile de réaliser un parcours de marathon sans traverser de zones de travaux à Montréal cette année!

km 4 - L'éléphant dans le salon de l'UQAM et du gouvernement du Québec dont personne ne veut parler.
L'ex-chantier de l'ilot Voyageur et le chantier sur le coin nord de la rue Ontario laissent perplexe quand au choix du parcours. Après tout, plusieurs marathoniens sont aussi des touristes qui profitent de leurs marathons pour visiter les villes où ils courent. Ils n'auront pas une très belle image de Montréal si ce qu'on leur impose comme parcours est parsemé de constructions inachevées.
Les travaux sur Berri nous empêchent d'emprunter la rue sous le viaduc Sherbrooke - rue qui sera fermée au trafic dimanche mais qui ne l'est pas vendredi - nous devons donc monter sur Sherbrooke pour rejoindre Cherrier un peu plus loin, une montée qui sera moins abrupte pour les marcheurs et coureurs de dimanche.

km 4,8 - Balcon de princesse endormie, rue Cherrier.
La rue Cherrier est un oasis de calme en ce vendredi. Après les fumeurs en pause sur Ste-Catherine et Maisonneuve, l'odeur de houblon sur de Lorimier et les travaux sur Berri, il fait bon respirer le calme et l'air pur dans cette charmante rue bordée d'arbres et de jolies maisons.
Étrangement, c'est la balle de mon pied gauche qui semble être un peu endolorie. Je tente de ne pas mettre tout mon poids dessus, mais sans trop modifier non plus mon allure.

km 5,5 - Sentier le long du Parc Lafontaine.
Nous avons passé la borne de 5k. En 0:53 minutes. Vitesse moyenne de cette étape: 5,6 km/h. C'est rapide. Plus rapide que ce que j'avais prévu, ce qui est bon signe pour la suite, puisque nous devrions ralentir au fil du parcours et terminer avec la moyenne prévue de 4,5 km/h.
On note aussi que si le principal avantage de faire ça hors-concours demeure la flexibilité et l'économie, on doit marcher sur les trottoirs et s'arrêter aux feux rouges, plutôt que de faire le parcours dans les rues et sans obstacles. Pour un coureur, ça serait un inconvénient plus inconvenant que pour un marcheur, mais n'empêche.

km 7 - L'Académie du Boulevard, rue St-Joseph.
Après le Parc Lafontaine, on monte sur De la Roche jusqu'à St-Joseph. Comme le déjeuner semble un lointain souvenir, on fait un détour de quelques centaines de mètres sur Mont-Royal pour acheter quelques fruits. Nous perdons un bon dix minutes dans l'opération avant de revenir sur le parcours et remonter De la Roche. Nous atteignons donc le km 7 avec un peu de retard sur le rythme tenu jusque-là.
Nous aurions pu apporter le ravitaillement avec nous dès le départ - j'ai un petit sac à dos - mais je ne voulais pas me charger de nourriture et de lourdes gourdes inutilement. Après tout, c'est un demi-marathon urbain, le parcours est parsemé de dépanneur et de fruiteries diverses, même si ça nous ralenti en nous faisant perdre un dix minutes ici et là.

km 7,8 - Au croisement de la Rue St-Dominique.
Toujours sur St-Joseph, en marchant vers l'ouest. Je remarque un ralentissement à ma propension à prendre des photos. Bon, j'ai mangé une nectarine en montant de la Roche et sur une portion de St-Joseph, ce qui m'a occupé et ralenti un peu (question de ménager mon estomac et lui donner une chance de travailler sur le fruit).
Ce très beau clocher me fait ressortir mon appareil.

km 8 - La caserne de la rue Laurier.
Nous remontons sur St-Laurent vers le nord. Depuis la rue Cherrier, le parcours est joli, on passe dans des beaux quartiers et on voit ici et là un édifice particulièrement intéressant, comme la caserne sur la photo.
Je note un peu de fatigue, surtout sur la plante des pieds. Je porte des espadrilles Merrell de bonne qualité, mais rien qui ne vaille mes bonne bottes de randonnées (d'excellentes Vasques). Mes Merrell ont une solide semelle Vibram, ce qui est parfait pour moi, mais je commence à me rendre compte qu'à près de 9k, j'atteins la distance à laquelle mes pieds sont habitués d'arriver à destination lors de mes marches habituelles.

km 9,3 - Istvan et Brutus.
Nous avions téléphoné à Istvan pour le prévenir que notre parcours passait non loin de l'appartement que nous partageons, pour qu'il vienne avec Brutus pour faire un bout de chemin avec nous. Quelques imprévus plus tard, nous voici donc en leur compagnie pour la suite du demi-marathon, mais non sans avoir perdu dix minutes suite à un peu de confusion dans le plan de rendez-vous.
km 9,5 - Désolation rue Casgrain.
Après avoir passé sous le viaduc rue St-Laurent, nous avons pris Bellechasse vers l'est pour retourner immédiatement vers le sud (et vers le viaduc, tout au bout de la rue sur la photo). Ici, j'avoue ne pas comprendre le trajet d'un point de vue touristique: pourquoi se rendre jusqu'à Bellechasse sur St-Laurent si c'est pour retraverser le viaduc immédiatement, surtout par cette portion de Casgrain qui offre un paysage si désolant, abandonné et dépourvu de caractère?

km 11 - Incinérateur de la rue des Carrières.
Si la perplexité était de mise sur Casgrain, puis sur Marmier (sous le viaduc routier qui relie Rosemont à Van Horne), on peut également questionner le choix de la rue des Carrières, dont le seul avantage est d'être probablement facile à fermer au trafic.
Le premier tronçon a ceci de bien: le marcheur peut choisir d'emprunter le sentier pédestre ou la piste cyclable de gravier - un doux repos pour la plante des pieds si on compare à l'asphalte et surtout au ciment des trottoirs empruntés jusque là. Par contre, après ça, la rue est glauque et parsemée de garages et d'immeubles quelconques... jusqu'à cet incinérateur sinistre.
Je note toutefois que nous avons passé la borne du 10k avec un temps global de 2:11 heures. Notre temps pour le second segment de 5 km a donc été de 1:18, mais ce temps inclus deux pauses de dix minutes chaque (fruits et Brutus). Vitesse moyenne de ce second 5k: 3,9 km/h, ce qui est très lent. Mais en fait, si on calcule le temps où nous étions effectivement en marche, nous avons marché à 5,1 km/h. Excellent rythme donc, il faut juste arrêter moins souvent.

km 13,5 - Voies ferrées près de l'ancienne gare Angus.
Après avoir pris au sud sur de Lorimier, nous croisons St-Joseph. La faim se fait sentir, alors nous prenons deux ou trois minutes pour faire l'achat de chips et d'un thé glacé dans un dépanneur au coin. Puis nous poursuivons et nous empruntons la rue Rachel, vers l'est.
Si les marathoniens ne réalisent pas qu'il y a des voies ferrées qui traversent Montréal, après avoir passé dessous (sur St-Laurent) et les avoir longées (sur des Carrières), ils les verront directement en passant au-dessus sur ce viaduc de la rue Rachel.

km 14 - Technopole Angus.
Nous avons atteint la borne du 14k, ce qui signifie les deux-tiers du parcours projeté (ou un tiers de marathon, quand même).
Les muscles de mes jambes commencent à me faire comprendre que je suis au niveau équivalent d'une bonne journée de marches et de visites quand je vagabonde en ville étrangère. La différence, c'est que lors de ces visites, je prends des véritables pauses et pas seulement une minute ici et là pour m'arrêter dans un dépanneur ou une fruiterie.

km 15 - Vue du Stade Olympique.
Rue Rachel, toujours, nous apercevons le Stade, qui marque l'arrivée du demi-marathon... Il n'a pas l'air si loin, et ne se trouve même pas à 2k de notre position, mais le parcours prévu fait d'abord le tour du parc Maisonneuve avant l'arrivée, alors patience.
La borne du 15k marque aussi la troisième étape de 5k. Temps global jusque là: 3:17 heures.
Nous avons donc, en 1:06 heures, marché les 5 dernier km, pour une vitesse moyenne de 4,5 km/h. L'ensemble respecte donc les estimés que j'avais fait avant le départ, mais je note toutefois qu'il s'agit de notre étape la plus lente en terme de vitesse de marche.

km 16 - La Petite Vie (ancien club vidéo?)
Depuis le début de notre marche, j'avais tendance à vouloir réaliser un temps honorable, alors que Suze prenait l'activité comme une balade en plein air pour le seul plaisir de m'accompagner dans mes lubies. Résultat: au début, elle traînait un peu la patte derrière moi, me forçant à ralentir, puis nous avons été moins vite avec Brutus nous accompagnant, n'hésitant pas à perdre du temps ici et là. Après la borne du 15k, nous avons fait un dernier arrêt pour aller aux toilettes - une autre perte de 10 minutes, puis nous avons entrepris la dernière étape (de 6k) du demi-marathon.
km 17 - Le sentier le long de Pie IX.
Pour quelques dizaines de mètres à peine, on peu emprunter ce sentier plutôt que le trottoir sur Pie IX. Il est clair qu'à 17k, la fatigue musculaire des jambes et des cuisses commence à être plus évidente. Je ressens aussi un peu de douleur à la plante des pieds, mais rien de sérieux.
Sur Pie IX, le parcours sera plaisant pour les marathoniens, avec la rue fermée et le parc à leur droite. Pour nous, le bruit et le trafic lourd sur le boulevard en font un tronçon un peu pénible vers cette fin de parcours.
Au km 17, Suze, fatiguée comme moi, réalise qu'il ne nous reste plus que 4k et que si nous accélérons la cadence, nous serons arrivés plus vite et donc, serons plus rapidement prêts à nous reposer :-)
Nous accélérons donc, malgré les muscles un peu tendus. Ce n'est pas si difficile.

km 18 - Parc Maisonneuve.
Après avoir croisé à nouveau la rue St-Joseph, nous avons pris Rosemont vers l'est.
Notre vitesse est définitivement plus rapide que pendant le segment précédent, mais en regardant vers le sud, par-delà le parc, on voit le Stade Olympique, qui est plus éloigné que lors de notre approche sur Rachel...

km 19 - Les charmantes maisonnettes de la rue Viau.
Il ne reste plus que 2k et nous maintenons notre vitesse prise 2k plus tôt. En fait, malgré la fatigue musculaire et une petite douleur aux pieds, je suis persuadé que je pourrais marcher encore 10k sans aucun problème. Il ne fait donc aucun doute à ce moment que nous finirons notre demi-marathon, et à cette vitesse, dans les temps prévus à l'origine.
Le segment sur Viau est charmant et tranquille, avec ses maisonnettes sous les arbres sur la gauche et le parc sur la droite.
km 20,5 - Viaduc Sherbrooke et Parc Olympique.
Après notre entrée dans le Parc Maisonneuve pour le dernier km, on fait un petit loop près du chalet pour atteindre et passer sous le viaduc Sherbrooke et joindre le Parc Olympique, arrivée du parcours du marathon (et demi-marathon) de Montréal.

km 21 - Vous êtes ici.
Voilà. Borne de 21k. Fin de notre demi-marathon.
Un peu fatigués, mais content d'avoir réalisé notre petite idée ludique de faire un demi-marathon sur le parcours officiel du marathon de Montréal.
Chrono de cette étape (de 6k): 1:05 heure. Vitesse moyenne de l'étape: 5,5 km/h, incluant une pause pipi de dix minutes en début d'étape. Vitesse de marche: 6,5 km/h, ce qui est très rapide compte-tenu que nous avions déjà 15k dans le système avant cette ultime étape - et preuve qu'on aurait pu continuer un bon bout de temps comme ça avant d'être réellement fatigués.
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L'Esprit Vagabond semi-marathonien.
Mes pieds sont endoloris, mais ça ne nous empêche pas de joindre ensuite le métro Viau, puis de demeurer debout dans le métro après le transfert à Berri jusqu'à Beaubien (ni d'aller faire quelques courses un peu plus tard en après-midi après avoir pris un peu de repos à la maison - un 2k de marche de plus dans ma journée!).
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Quelques statistiques globales:
Temps total de notre demi-marathon: 4:22:31.
Vitesse moyenne globale: 4,8 km/h.
Vitesse de marche moyenne (une fois retiré du temps les 30 minutes de pause cumulées): 5,4 km/h.
Conclusion: objectif atteint, et dans les temps estimés, avec une vitesse supérieure à celle prévue (même en tenant compte des pauses).
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Notes:
Ce n'est pas la première fois que je marche 21k dans une journée et je l'ai certainement fait plusieurs fois lors de divers voyages ou lors de randonnées en montagne.
C'est toutefois la première fois que je fais la chose sur un parcours pré-établi, avec en tête le projet de marcher 21 km.
Et c'est la première fois que je le fais sans m'arrêter pour manger un vrai repas ni faire de véritable pause-repos. En fait, je ne me suis pas assis pendant le trajet, ne faisant qu'un détour pour les fruits, du sur-place en attendant Istvan et Brutus et une pause-pipi aux toilettes dans le dépanneur rue Rachel.
Enfin, c'est certainement la première fois que je marche 21k en 4:22:31.
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6 commentaires:

  1. C'est une excellente idée !! J'ai comme des envies de faire le marathon un jour, mais je ne cours pas. Et ce n'est vraiment pas une activité qui me plaît. Peut-être qu'un jour je m'entraînerai pour le "kik" de le faire,;-) mais cette idée du demi-marathon de marche est vraiment intéressante. Je vais voir si je ne pourrais pas convaincre mon copain de marcher sur les traces de votre lubie... vraiment, j'aime l'idée et préfère la marche à la course. ;-)

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  2. Anonyme3:59 PM

    Hugues, tu me tues.

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  3. Cher anonyme,
    Je veux bien tuer quelqu'un, mais à qui je m'adresse?
    (J'ai comme un petit doute, mais je veux confirmer, pour les archives et les lecteurs qui tomberont sur ceci dans des centaines d'années)
    :-)

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  4. Daniel Sernine8:28 AM

    Anonymous c'était moi, apparemment j'avais coché la mauvaise case dans «Choose an identity».
    Pas étonnant que, sur la planète, il y ait une crise de l'énergie: tu la siphonnes toute! :0)

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  5. Salut, c'est un petit message pour Daniel Sernine.
    As-tu déjà essayer de le suivre quand il marche? Je le crois sur parole quand il parle de vitesse moyenne dont il a fait le trajet. je le crois aussi quand il dit qu'il avait encore de l'énergie pour ressortir le soir.

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  6. Daniel Sernine6:01 PM

    De fait, je ne parviens pas à reprendre le dessus depuis qu'il a raconté cette randonnée. «J'suis fatigué», comme disait le gars fatigué du Groupe Sanguin...

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