mardi 8 septembre 2009

Visite-express chez les Ursulines de Québec

Samedi dernier, je me suis rendu à Québec pour les noces de ma soeur.
Profitant d'une course à faire dans le Vieux-Québec pour admirer ce joli quartier historique, j'ai eu l'occasion de me balader pendant trente trop courtes minutes dans les couloirs du couvent des ursulines. Je ne parle pas ici d'un circuit touristique du genre visite du musée des ursulines, mais bien de l'opportunité d'errer dans le couvent et d'y prendre quelques photos, là où aucun touriste ne mets jamais les pieds.
Ce n'était pas la première fois que je me baladais dans les couloirs du couvent - j'ai souvenir de ma première visite en solo, qui doit remonter aux alentours de 1981. Toutefois, c'était la première fois où je le faisais avec une caméra numérique entre les mains, haha! :-).
D'où ce billet de photos... je ne dirais pas exclusives (hehehe), mais disons plutôt rares.
Comme je suis arrivé au couvent vers 14h30 et que je devais être aux noces de ma soeur à 15h30 (à Val-Bélair), j'ai du limiter ma visite à 30 minutes. La prochaine fois, je passerai plus de temps dans ces vieux couloirs et tenterai de visiter des pièces encore plus mystérieuses et inédites au visiteur lambda.

Devant l'entrée principale du couvent, vue sur la rue du Parloir. Jusqu'ici, rien d'inédit pour quiconque visite le Vieux-Québec, mais je trouvais la vue jolie.

L'entrée principale est dominée par la statue de Marie de l'incarnation, il va sans dire. Comme cette entrée rue du Parloir est enclavée dans une petite rue en retrait de St-Louis, il règne déjà une atmosphère de calme - calme que l'on retrouve évidemment une fois passée la porte du couvent.

Passé l'entrée, et le parloir (qui doit avoir donné son nom à la rue devant), les couloirs du couvent s'offrent au visiteur de passage. Nous sommes déjà dans un segment du couvent qui n'est pas ouvert aux touristes.

Le décor est sobre, mais les vieux planchers de bois, les cadres de portes, les linteaux et vitraux occasionnels témoignent d'une architecture riche en petits détails. Cet escalier de bois massif est aussi une superbe surprise.

Rendu aux cuisines (grandes et modernes, qui ressemblent à de belles cuisines de restaurants), on peut apercevoir quelques éléments historiques, comme la porte de cette chambre froide, dont une plaque indique qu'elle a été fabriquée en 1913.

Les cuisines et la bibliothèque donnent accès aux jardins des ursulines, un oasis de calme dans le Vieux-Québec, dominé par des rangées de pommiers, et avec des vues inédites sur certains édifices célèbres de la vieille capitale, comme l'édifice Price, sur cette photo.

Après avoir dégusté deux pommes melba délicieusement juteuses (cueillies à cette occasion directement dans l'arbre), j'ai capté quelques photos de l'extérieur du couvent lui-même, vu des jardins.

De retour à l'intérieur, je suis passé voir quelques artefacts intéressants, comme ce vieux puits - C'est bel et bien le puits d'origine du couvent. J'en profite aussi pour engouffrer deux délicieuses galettes préparée par une des ursulines - le parfait complément à mes deux pommes, moi qui n'avait que déjeuner à mon départ de Montréal et rien mangé depuis.

Les murs et certains éléments de la vieille cuisine sont encore visibles - j'ai pu voir le plus ancien four du couvent (malheureusement dans l'obscurité, pas de photos possible, il donne aujourd'hui sur la bibliothèque, qui était fermée lors de mon passage, d'où l'obscurité). Ici, un four décoratif aménagé dans d'anciennes fondations.

De retour au rez-de-chaussée, j'ai pu apercevoir cette petite chapelle. Elle n'a l'air de rien comme ça, relativement contemporaine, mais elle est située directement à l'emplacement de la toute première chapelle des ursulines de Québec.

Et en revenant vers le parloir et l'entrée principale, j'ai pu capter un dernier cliché dans les couloirs - vous noterez la présence d'une résidente de la communauté (Soeur Thérèse) à l'avant. [Je dois à celle-ci ma présence non-touristique en ces lieux... Je l'appelle d'ailleurs affectueusement "Ma tante T."]

Enfin, alors qu'il est temps de prendre la route vers Val-Bélair, je capte cette vue - de la cour arrière du couvent - sur le Château Frontenac.
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Cette visite m'aura convaincu de la nécessité de retourner au couvent armé de mon appareil numérique, et de plus de temps pour m'y balader et y découvrir ses richesses architecturales et historiques.
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[Merci à Ma tante T, pour son accueil, toujours chaleureux et apprécié.]

2 commentaires:

  1. Ma tante T ne lira surement pas ce blog..hihi! Et la prochaine visite, ce fera avec nous et on visitera les recoins interdits, puisque j'emmènerai Megan.... elle sera sous le charme..... et ne pourra rien nous refuser......hahaha!

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  2. Laika, attention, les ursulines sont plus ratoureuses que l'on peut le croire :-)
    Ma tante T a un accès internet après tout, partagé avec deux autres collègues, mais tout de même... et peut-être que Gigi va attiré son attention sur ce billet, alors chut, ne dévoile pas trop notre stratégie pour la visite suivante, hehehe.

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