dimanche 30 mai 2010

Retour sur un mini-road trip.

Je sais, la boucle que nous avons semi-improvisé, entre Montréal, Boston, New York et Philadelphie n’est pas à proprement parler un road trip, puisque nous avons évité de nous arrêter dans plusieurs petits villages ou petites villes entre nos destinations principales, n’avons visité aucun musée des horreurs ou mémorial aux vétérans du Vietnam ni campé en forêt entre nos excursions urbaines. Toutefois, n’ayant pas encore de plan clair la veille même du départ, et faisant l’ensemble de ce petit voyage d’une semaine en voiture, j’ai pu expérimenter une manière différente de voyager de celle que je privilégie habituellement.
L'Amérique du Nord a imposé ce choix, si on me demande mon avis. Car contrairement au reste du monde (ou en tout cas à celui où j’ai mis les pieds), la Nord-Amérique comporte deux éléments qui rendent difficile les voyages en indépendant que j’aime tant.
Le premier élément est le coût des déplacements qui est exorbitant si on compare à pratiquement tous les pays que j’ai visités ailleurs dans le monde. Un billet de bus vers Dolmis au Lac St-Jean coûte bien au-delà de 100$ ; un simple aller-retour Montréal-Québec va chercher plus que l’ensemble du coût de mes déplacements au Guatemala l’hiver dernier. Le choix de la voiture, puisque nous étions trois, s’est donc imposé ; il devenait beaucoup moins cher de partager le coût de l’essence, des péages et des stationnements que de prendre des billets de bus.
Le second élément, c’est qu’en Amérique du Nord, la culture de l’hébergement bon marché n’est pas très développée, sinon inexistante. Si vous êtes habitués aux motels en périphérie, aux hôtels ou aux Bed and breakfast d’ici, vous ne savez même pas ce que c’est, que l’hébergement bon marché. En Europe, en Amérique du Sud, en Asie, jamais je n’ai eu beaucoup de difficulté à me loger pour moins de 20$ par nuit, et la grande majorité du temps pour moins de 10$ par nuit. Même le plus cheap motel de région au Québec vous chargera trois ou quatre fois ces sommes.
Je l’ai déjà mentionné dans un billet sur ma manière de voyager, je dors dans des dortoirs d’auberge, dans de petits hôtels familiaux, chez l’habitant et j’ai même passé quelques nuits dans des couvents!
Or, en Amérique du Nord, même les rares auberges de jeunesses qui existent chargent plus cher qu’ailleurs au monde (à de très rares exceptions près). Et comme ces hébergements sont rarissimes, ils sont courus et souvent complet des jours et des semaines à l’avance. Rien d’utile quand on improvise un road trip, quoi.
Ces considérations nous ont amené à y aller plus mollo sur l’improvisation, car en Amérique du Nord, arriver à 22h dans une ville sans réservation, c’est s’imposer une dépense de quelques centaines de dollars automatique, et aucun voyageur indépendant sur le genre de budget que j’utilise en voyage ne peut se permettre ce luxe. Nous avons donc réservé quelques nuits, et nous avons également prévu un road trip d’une semaine plutôt que le genre de longs voyages que je fais habituellement.
Car, vous aurez remarqué le paradoxe; grand amateur de voyage et de séjours prolongés que je suis, je ne voyage presque jamais en Amérique du Nord, le continent qui m’a vu naître et que je connais bien moins que la vieille Europe ou que l’Amérique Latine, par exemple. Bien sûr, j’ai visité quelques coins de notre beau et vaste continent, mais des visites de 3-4 jours ici et là à Ottawa, Charlevoix, Québec, San-Francisco ou New York ne se comparent en rien aux mois passés au Guatemala, en Équateur ou aux plusieurs semaines à Paris.
Voici donc pourquoi ce pas-tout-à-fait-road-trip semi-improvisé a trouvé son existence et sa forme ce printemps.
Et voici quelques photos souvenirs de cette expérience qui nous aura fait, quand même, traverser sept états.


Passé la frontière (et passé quelques amusantes petites villes comme Venise-en-Québec), nous nous sommes retrouvés au Vermont, où Istvan a voulu être immortalisé devant les drapeaux d’une aire de repos.


L’Esprit Vagabond au volant! Une fois de plus, c’était un des éléments les plus différents de la plupart de mes voyages; à part quelques motos louées ici et là, je ne conduis que rarement en voyage. Après avoir croisé une partie du New Hampshire, nous sommes entrés au Massachusetts.


Dans l’auberge Farrington, à Boston (près de Harvard Avenue, à une dizaine de minutes du centre en voiture, à environ 30 minutes par le métro). Dans le couloir de cette vieille maison qui ressemble justement aux hôtels familiaux bon marché de la France ou l’Espagne, on retrouvait un vieil orgue devant notre porte de chambre.


Cette chambre, une triple avec salle de bain partagée sur l’étage, nous revenais à 30$ par personne, ce qui est excellent dans une ville comme Boston mais loin des 12$ que je payais pour une chambre similaire dans le centre-ville de Lisbonne, ou celui de Segovia, par exemple. Chapeau qu’Istvan a acquis au Guatemala, avec bière Samuel Adams brassée au Massachusetts, sur fonds d’olympiques vintage: les jeux de Montréal!


Seconde partie du road trip, nous menant de Boston à New York. Traversée du Connecticut, sur des autoroutes étonnamment vertes. Cette photo nous montre la route devant moi, où s’étire pendant des km, les deux voies séparées (même largeur et nombre de voies que la 20 ou la 40 au Québec, ou la nouvelle autoroute dans le Parc des Laurentides). On notera la présence d’arbres et l’aspect tranquille qui se dégage de cette route fort agréable.


Après le Connecticut, c’est l’arrivée dans l’état de New York. C’était la 4e fois en 4 ans que je mettais les pieds à New York… ce qui en fait ma destination de prédilection en Amérique du Nord, semble-t-il. (à peu près ex-aequo avec la ville de Québec, où je passe souvent quelques jours en balade; je ne compte pas Montréal, qui est mon port d’attache).


Justement, l’entrée dans la ville de New York ! Ici, en fait, je triche, je vous montre le George Washington Bridge – par où je suis entré lors de ma visite précédente. Cette fois-ci, arrivant du nord-est, nous sommes entrés par le Bronx, et avons eu cette vue du pont avant d’arriver à Manhattan.


En sortant de New York, nous avons traversé une bonne partie du New Jersey… jusqu’en Pennsylvanie, où nous sommes arrivés en soirée, donc avec peu d’opportunité de photos. Le lendemain matin, quittant notre auberge de banlieue, nous avons eu notre première «vue» du skyline de Philadelphie.


Cette vue comportait son lot de détails amusants, surtout en cette période de série Canadiens-Flyers, comme on peut le voir au bas de cette affiche publicitaire sur l’autoroute. :-)


Mes complice de voyage, dans notre auberge du centre-ville de Philadelphie alors qu’ils relaxent avant notre souper, cuisiné dans les installations de l’auberge en question (l’excellent Apple Hostel) – Un des grands avantages de ces établissements, trop rares en Amérique du Nord, comme je l’ai mentionné plus haut, est l’accès à une cuisine, question de réduire les frais de repas au restaurant souvent associés aux voyages coûteux.

Le retour vers Montréal s’est opéré via le New Jersey et l’état de New York, du côté ouest du Lac Champlain (nous étions passés du côté est du même lac lors de l’aller vers Boston). Cette fois-ci, nous avons emprunté quelques routes régionales, passant entre autres par Princeton, dont l’université (après Harvard, NYU et Yale), était la 4e d’importance sur notre parcours. Ce "détour" nous a permis de profiter du décor enchanteur et paisible et des maisons ancestrales qui parsèment la campagne autour de Princeton.


Sinon, ce détour nous aura aussi fait "perdre" (mais c'était aussi enrichissant) une heure de route, puisque des centaines d’autres véhicules avaient le même plan en tête, et que nous avons roulé pare-choc à pare-choc pendant une heure, ayant tout le loisir d’admirer les vieilles maisons de pierre.
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samedi 29 mai 2010

Ouagadougou : Suze et compagnie en Afrique!

Il y a quelques mois, mon amie Suze a été sélectionnée avec quelques autres volontaires pour un stage de coopération internationale en Afrique.
Elle se prépare depuis à un séjour de deux mois à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
Suze part dans quelques jours, donc, pour Ouagadougou, après une escale à Casablanca, au Maroc.
Ceux qui ont suivi ce blogue pendant les derniers mois auront noté mon intérêt pour la coopération internationale, et ce projet est donc une occasion idéale de me pencher (une fois de plus) sur le sujet avec des observations de première main.
L'équipe de Suzie, composée de sept volontaires, travaillera sous la supervision du Centre d’étude et de coopération internationale (CECI) dans le domaine de la commercialisation et de la mise en valeur des produits de karité.
Lors de sa campagne de financement, Suze nous informait que "Au Burkina Faso, la filière karité rassemble des groupements de productrices de beurre de karité. La fabrication du beurre de karité est une activité traditionnellement réservée aux femmes africaines. Elle est le résultat d’un savoir-faire transmis de mère en fille et de génération en génération. Le beurre de karité est surnommé «l’or des femmes africaines» puisqu’il représente souvent l'unique source de revenus pour ces femmes qui n'ont souvent accès à aucune autre ressource. Les productrices regroupées, mieux formées et mieux outillées augmentent la qualité, la diversité de leurs produits et leur capacité de production. Elles peuvent alors négocier des prix plus élevés, accroître leurs revenus et ainsi améliorer leurs conditions de vie et celles de leur famille. Les productrices de beurre de karité participent activement au développement social et économique de leur communauté."
Pour ma part, je vais tenter de m'intéresser à deux aspects de leur projet. Premièrement l'aspect humain/culturel de leur présence là-bas; choc culturel, réactions des burkinabés à leur présence, expériences d'intégration et d'immersion, dynamique de vie de groupe pendant deux mois en terre étrangère, etc. Aussi, d'un point de vue plus large, considérations sur la coopération internationale, situation au Bukina Faso, utilité de leur présence et de la coopération en général, etc.
Je garderai donc contact avec Suze et son groupe, tentant d'intégrer des nouvelles de leurs activités à mes réflexions sur la coopération internationale. L'étiquette "Ouagadougou", créé pour cette occasion regroupera l'ensemble des billets qui traiteront du projet et des réflexions qu'il engendrera chez l'Esprit Vagabond pendant ces deux mois.
Pour le moment, voici quelques données de base sur le Burkina Faso, mais je me promets déjà de revenir sur le contexte politico-culturel de ce projet dans un prochain billet.


QUELQUES STATISTIQUES :

Le BURKINA FASO est situé en Afrique  sub-saharienne.

Superficie : 274 200 km2

Population : 15,2 millions d’habitants

L’espérance de vie à la naissance est de 52 ans

Le Revenu national brut (RNB) par habitant est de 430 $ US. Le Burkina Faso est classé au 173e rang sur 179 pays selon l’indice de développement humain de l’ONU.


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(Note: Suzie avait annoncé en début de projet que ce stage se déroulerait au Niger. Le Ministère des relations internationales, de pair avec le CECI et Uniterra ont jugé que la situation politique au Niger se dégradait de semaines en semaines, rendant difficile d'assurer la sécurité des stagiaires. Le projet a donc été relocalisé au Burkina Faso).
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lundi 24 mai 2010

Avec les jumeaux en Nouvelle-Angleterre

Comme je l'avais fait avec Londres (entre autres), voici un petit billet-photo qui fait un survol de notre passage en Nouvelle-Angleterre... les jumeaux complices de plusieurs de mes voyages, et moi. Sans prétention, et surtout pour les remercier de leur amitié et leur complicité.

Dans le parc Boston Common; ils ne discutent pas du tout du monument à George Washington, mais plutôt d'un petit teckel que l'on vient de croiser!


Quincy Market dans le downtown Boston, avec une célébrité locale immortalisée sur un banc.


Istvan effectuant un appel... en Asie? Chinatown Boston.


Du haut de ses six pieds trois, Istvan est le modèle idéal à avoir sous la main lorsque vous voulez prendre une si petite porte en photo. Boston.


Prenant une pause au Washington Square Park, pendant une très longue marche depuis la 56e rue jusqu'à Canal Street. Manhattan.


Istvan attendant patiemment après ses deux compagnons (plus lents marcheurs), SoHo, New York.


Suze se pointant le nez dans mon auto-photo sur arrière-plan de Flatiron Building. New York.


Fifth Avenue, en fin de journée, après la visite du Rockfeller Center.


Impossible de résister à prendre des photos rigolotes avec ces deux-là, surtout quand un commerçant local place un Hulk gonflable sur notre chemin! Philadelphie.


Logan "Square". Centre-ville de Philadelphie. Les guillemets sont de moi; puisque je trouve étrangement rigolo que ce "square" soit un cercle, en fin de compte, et avec une belle fontaine circulaire pour souligner mon point! Le City Hall est caché derrière le jet d'eau, et Istvan m'attends encore (!) alors que Suze le rejoint et que je traîne de la patte, en train de prendre des photos :-)


Perdus dans leurs pensées? Devant le musée Rodin (le penseur, hum), Philadelphie.


Avec un Phillie Phanatik, Philadelphie.

dimanche 23 mai 2010

Jouons à Philadelphie

Philadelphie est aussi une ville très amusante. la preuve en neuf photos.

Ha! Celle-là est pour mon père, J.E., avec qui j'ai été un amateur de base-ball du temps des Expos. Rapport? Me voici, au centre-ville de Philadelphie, avec un Phillie Phanatik! Le Phanatik est l'équivalent de Youppi pour les amateurs des Phillies. Philadelphie a fait installer plusieurs Phanatiks réalisés par divers artistes, à la manières des épaulards ou des vaches de diverses autres villes du monde. L'effet est très amusant.


Si le Roi est installé au City Hall, alors je positionne mon fou pour le mettre en échec.


Les célèbres "Rocky steps" du Philadelphia Museum of Art; si vous ne savez pas de quoi il s'agit, faites vos devoirs, louez le film Rocky (le premier) et revoyez la scène d'entrainement... En grimpant ces marches deux par deux, on ne peut s'empêcher de chanter Gonna Fly Now! Sur cette photo, un groupe de jeunes arrivés en autobus fait la course jusqu'en haut des marches... devenues plus populaires que le musée lui-même.


Alors que mes compagnons de voyage se reposent près d'un pion de Sorry ou de Parchesi, j'en profite pour déplacer subtilement ma tour...


N'ayant pas porté attention, j'ai réalisé juste à temps que ces dominos géants étaient en train de tomber les uns sur les autres!


Un autre Phillie Phanatik, celui-là, devant le Franklin Institute (un musée de science, que nous avons préféré éviter - à part le superbe hall d'entrée - vu la présence massive de groupes de jeunes hurlant de tous bords et tous côtés dans les couloirs - ce qui semble être la norme dans les musées de science).


Suze se repose sur le O-69 alors que l'on vient de tirer le I-29. Bingo!


Et voici le héros fictif le plus célèbre de Philadelphie: Rocky Balboa, qui, comme Franklin, a sa statue en ville... judicieusement placée près des marches du musée qu'il rendues célèbres. Notez l'imbécile de touriste qui lève les bras en une tentative d'imitation du boxeur, de l'autre côté de la haie - ce genre de bozo risque toujours de vous gâcher une photo!


Dans le Reading Market, en plein centre-ville, Istvan et moi n'avons pas pu nous retenir d'afficher nos couleurs face à une bannière encourageant les Flyers. Nous avons fabriqué un logo des Canadiens (oui, fait maison, au feutre sur une feuille de papier!) et posé fièrement au coeur de la forteresse ennemie! :-)
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(Pour être certain que vous ayez remarqué, le bozo derrière Rocky était personnifié par Istvan) :-)
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Promenade dans le Philadelphie d'aujourd'hui

Après une journée dans le quartier historique de Philadelphie, nous avons décidé de passer notre seconde journée dans le quartier plus contemporain du centre-ville.

Un panoramique du Benjamin Franklin Bridge, traversant la Delaware River. De l'autre côté, c'est le New Jersey, aucun intérêt (hehehe, vieille joke new-yorkaise, mais j'imagine qu'elle marche aussi à Philadelphie)


En plein coeur du centre-ville, on retrouve quelques églises et temples, en plus de l'élégant édifice classique de l'hôtel de ville de Philadelphie. Conçu pour être la tour la plus haute du monde de son époque, il a pris 30 ans à être érigé et entre temps, les parisiens avaient érigé la Tour Eiffel, plus haute...


J'ai lu qu'il y avait plus de 1000 murales à Philadelphie. malheureusement, je n'en ai vu que quelques unes dans les environs du centre et aucune d'elles n'est placé dans un endroit qui ne favorise la prise de photo valorisant la murale en question.


Vue globale des édifices du centre-ville contemporain de Philadelphie. Côté activités, rythme et développement, le centre-ville n'est pas sans rappeler le centre de Montréal, ce qui est étonnant quand on sait que Philadelphie est la sixième ville en importance aux États-Unis, avec une population (région urbaine) de presque 6 millions d'habitants.


Vue sur le City Hall, prise de la John F. Kennedy Plaza, qui abrite le délicieux Love Park. La tour est dominée par une gigantesque statue de William Penn, le fondateur de la Pennsylvanie. Cette statue de 11 mètres demeure à ce jour la plus grande sculpture du monde à être situé au sommet d'un édifice.


Même plaza, même Love Park (on peut voir devant a fontaine, le singe LO-VE que l'on voyait déjà sur la photo précédente. Ce cliché, qui répond au précédent, a été pris du haut de la tour centrale du City Hall, quelques mètres à peine sous la statue de William Penn.


Et me voici, sous William Penn, avec les gratte-ciels du centre-ville derrière moi. Après avoir acheté le billet pour monter dans la tour, nous avons attendu quelques minutes pour un ascenseur pouvant accueillir 4 visiteurs et l'opérateur; ascenseur fenestré et vieillot, et ma foi, comme l'a fait remarquer Suze pendant la montée, nous avions sous-estimé la hauteur de cette tour, vu son caractère classique, et avions sous-estimé l'expérience de la montée dans un espace restreint... moi et mon vertige légendaire...


Vue (au zoom) de la rue, prise de la plate-forme d'observation du City Hall. On peut voir une épingle à linge géante, preuve que l'on peut aussi s'amuser à Philadelphie (sujet d'un prochain billet).


Le célèbre musée d'art (en arrière), avec une superbe fontaine monumentale qui domine le rond point devant l'édifice. Très européen comme endroit et comme décor, mais les touches régionales nous rappellent que nous sommes bien en Amérique (je parle de l'amérindienne et de l'orignal qui remplacent les traditionnelles figures gréco-romaines ou chevalières des monuments de la vieille Europe).


Une des tortues de la fontaine centrale de Logan Square (un endroit définitivement européen), avec une vue sur la tour du City Hall. malgré d'autres tours plus hautes érigées pendant et depuis sa construction, City Hall demeure encore aujourd'hui le plus grand bâtiment de maçonnerie aux États-Unis (il n'y a aucune structure d'acier pour le supporter, tout est réalisé en brique et en marbre.
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Promenade dans le Philadelphie d'hier

Court billet-photo sur une promenade dans le quartier historique de Philadelphie; un endroit calme et charmant, plein d'histoire, et où il fait bon se balader par une superbe journée d'été.
Le quartier historique de Philadelphie, après celui de Boston, fait de cette visite aux États-Unis une sorte de promenade sur les traces de benjamin Franklin improvisée.

La maison de Betsy Ross, qui aurait été la première à fabriquer un drapeau "Stars and Stripes", comme en témoignent les nombreux drapeaux qui ornent la maison (ouverte aux visiteurs) aujourd'hui.


Independance Hall, dont le style est typique de tout le quartier historique. Petites briques brun-rouge, ornementations beiges, fenêtres à carreaux. C'est là où ont été signées la déclaration de l'indépendance américaine (1776) et la constitution américaine (1787).


Elfreth's Alley, qui serait la plus ancienne rue résidentielle des États-Unis.


Le quartier historique est parsemé de ruelles et passages, dont plusieurs n'apparaissent pas sur les cartes générales de la ville mais qui valent le détour du flâneur.


D'une de ces ruelles, on voit une maison à vendre dans Elfreth's Alley!


Christ Church, vue d'un parc, comme on en trouve beaucoup dans le centre historique.


Franklin's Court, où la cour où passait Benjamin Franklin pour se rendre de sa maison à la rue (Market Street). On voit d'ailleurs le passage (à droite) reliant la cour à la rue - passage qu'empruntait Franklin.


Étrangement, certaines de ces vieilles demeures du 17e et 18e siècle ont survécu au-delà des limites du quartier historique, dans ce qui est devenu le centre-ville de Philadelphie.
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