mercredi 28 juillet 2010

En transit à Algeciras

Algeciras n'apparaît dans aucun guide touristique.
C'est une grande ville industrielle et portuaire, donc il y a peu à voir en terme de visites, et la ville à un air quelconque qui est souvent assez typique des grandes villes industrielles et portuaires.
Si je me trouve à Algeciras, c'est justement parce que je suis en transit entre l'Andalousie qui m'a accueillie au cours des dernières semaines et les contrées que je me propose de visiter pendant mes vacances.


Je vous écris ceci depuis l'entrée de ma pension, la Pension Versailles. À ne pas confondre avec le château du même nom, vous seriez probablement déçus. Mais pour 18 euros, j'ai une chambre privée, avec salle de bain et douche, télé... et wi-fi dans le lobby de la pension. Le vieux monsieur qui gère la pension a allumé la télé à un poste qui passe une telenovela fascinante de bêtise et de clichés. Le volume est à pleine tête, évidemment.


Au coin de ma rue, il y a cette église, la iglesia de la venerable cofradia del santisimo cristo de la buena muerte y nuestra senora del mayor dolor. Sans blague. Avec un nom pareil, une chance que je ne publie pas cinq photos d'église!


J'ai été surpris de découvrir quelques ruines dans la ville. Ce pont date du 13e siècle.


La Plaza Alta est bien située dans la partir haute de la ville, et sa fontaine (non fonctionnelle lors de mon passage) et ses balustrades sont décorés de jolis azulejos. Mais l'endroit manque d'âme et est entouré d'édifices quelconques.


Un kilomètre plus loin (j'ai fait l'effort de me rendre, malgré une traversée de quartiers louches, mais louches), on peut voir cette rue/route. À l'extrême droite, de l'autre côté de la clôture, le morceau de pierres est une partie des vestiges des murailles médiévales de la ville (hum). À l'extrême gauche, on voit quelques installations du port d'Algeciras. En face, par dessus les citernes du port, l'espèce de colline que l'on aperçoit de l'autre côté de la baie, eh bien c'est Gibraltar.
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À Algeciras, on retrouve une culture de transfert de marchandises, de transit de passagers, de douanes, de bateaux et de containers. On y voit des enseignes ici en espagnol ou français, là en anglais ou arabe, signe que c'est une croisée des chemins achalandée.
Comme je suis en transit à Algeciras, j'ai fais quelques plans pour la suite de ce séjour estival, puisque l'avantage d'une ville de transit, c'est d'offrir diverses options de transport. Ainsi, cet après-midi, j'ai acheté un billet de bus et une place sur un bateau. Demain, je dois donc prendre un bus vers la Linea de la Concepcion, frontière de l'Espagne et Gibraltar, et passer la journée à explorer la grosse roche. Après demain, je dois prendre un bateau vers Tanger.
Ainsi, un nouveau pays demain, puis un nouveau continent le lendemain.
C'est pas si pire, Algeciras, finalement.
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