vendredi 24 septembre 2010

La suite d'un long retour

J'avais espéré prendre mon bateau vers Algeciras, en Espagne, le soir même. Il n'y avait pas d'urgence, mais si je réussissais à traverser le soir-même de mon départ de Casa, le temps gagné sur l'horaire du lendemain pourrait m'être utile pour visiter un peu plus longuement la ville de Malaga, d'où je devais prendre mon avion vers New York puis Montréal.
Malheureusement, mon train, parti en retard de Casablanca, n'a pas rattrapé ce retard. À l'heure prévue de mon arrivée à Tanger, je me trouvais encore fort loin, dans une petite gare où des eunes tentaient de faire traverser les voies à un âne têtu et difficile à convaincre.
Je suis finalement arrivé à Tanger avec une heure de retard sur l'horaire prévu. J'avais toujours espoir de traverser en Espagne ce soir là, car il y a des bateaux qui quittent Tanger-Med (le port international à 45 km de la ville) jusqu'à 23h. Malheureusement, à ma sortie de la gare, il y avait très peu de taxis disponibles, puisque 19h30 approchait et que chacun était parti se préparer à manger après cette autre journée de Ramadan.
J'ai donc raté de quelques minutes à peine la navette vers Tanger-Med. Me faisant un ami d'un chat des environs, j'ai décidé d'attendre la navette suivante. Une demi-heure plus tard, en m’informant des billets disponibles pour les bateaux, j'ai appris que le prochain ferry que je pouvais prendre était à 22h. Avec le décalage horaire "spécial Ramadan", j’arriverais à Algeciras vers 1h AM. heure locale. Le plan ne me semblait pas des plus intéressants. J'ai donc décidé d'appeler la pension Hollande où j’avais séjourné deux semaines plus tôt, et on m’y a accueilli chaleureusement, et on m'a offert la même chambre, pour la soirée.
En début de nuit, j'apprenais que Suze et Corinne avaient elles aussi eu une longue journée: leur avion avait d'abord pris plus d’une heure trente de retard, et était arrivée avec presque 2h de retard à Montréal. Mes amies avaient aussi dû attendre 90 min pour récupérer leurs bagages.
Bref on a beau être prêts à sortir de l’Afrique, l’Afrique ne nous laisse pas facilement repartir.
Ce soir là, à Tanger, je profitais d'une connexion Internet pour publier un billet sur mon retour planifié, avec une jolie photo de Tanger au couchant.
La suite de mes aventures de retour est désormais connue et allait prouver qu'il n'est parfois pas beaucoup plus simple de quitter l'Espagne!
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Et ceci, chers lecteurs, termine mon journal de voyage en terre marocaine. Il n'est pas impossible que quelque billet sur des sujets précis ou portant sur un album photo ou deux suive dans les prochaines semaines, mais le voyage est désormais terminé.
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2 commentaires:

  1. Je viens de visiter votre site pour la première fois et non la dernière ! Tout est superbe. Merci.

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  2. Belle aventure ! pas toujours évident d'attraper son bateau dans les temps à Algeciras. Mais, joli petit chat ;)

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