mercredi 29 juin 2011

À Maria-Theresien-Platz

La photo que vous voyez ci-contre a été prise hier. J'étais alors à Maria-Theresien-Platz, ou la Place Maria-Thérèsa, jadis impératrice d'Autriche (et de Hongrie), également connue comme étant la mère de Marie-Antoinette. L'édifice est celui du musée des beaux arts - que je me propose de visiter dans les jours qui viennent. La sculpture, très jolie, est en fait une des centaines de sculptures qui ornent à peu près tous les édifices ou coins de rues ici...
C'est que nous sommes à Vienne.
Vienne est une ville impressionnante dans tous les sens du terme. C'est grandiose, vaste, animé, riche en architecture et culture, on a l'impression qu'il y a toujours une centaine de chose à voir et à faire.
Bref, ça promet pour les prochains jours. À suivre, donc, car je me trouve maintenant au coeur de l'empire (austro-hongrois) qui a teinté de son aura chacune des destinations de mon séjour actuel.
Pour le moment, je vais me coucher, car il est 22h54 et je suis fatigué :-).
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mardi 28 juin 2011

D'akujem Bratislava. Dobrú noc a zbohom *

Lors de mon court passage en 2003, j'avais bien aimé Bratislava. Le séjour actuel me convainc que cette première impression était bonne. Je quitte donc Bratislava avec un peu de peine de laisser cette jolie et agréable petite capitale derrière moi, mais heureux d'avoir pu en profiter une fois de plus. Je remercie donc Bratislava par ce dernier billet-photo.

J'avais écrit que l'homme au travail regardait en direction du gentleman; en voici une preuve.

Le tram est omniprésent dans les rues près du centre ville de Bratislava, même de nuit. En haut à gauche, les fortifications du château de Bratislava.

Personnage napoléonien en contraste avec la tour qui domine Hlavné Namestie.

Les superbes édifices bordant la place centrale, avec la jolie fontaine monumentale à droite.

Cette rue piétonne fort tranquille est assez représentative de l'ambiance calme du centre-ville de Bratislava après la tombée de la nuit. Le jour, il aurait été impossible de prendre cette photo sans des dizaines de passant devant l'objectif (ce commentaire est d'ailleurs valable pour la première photo de ce billet, avec l'homme au travail regardant vers le gentleman).
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* Merci Bratislava. Bonne nuit, et au revoir. 

lundi 27 juin 2011

Les étranges habitants de Bratislava

Chaque voyageur s'étant baladé dans le centre-ville de Bratislava vous le dira; il y a d'étranges habitants éparpillés ici et là dans les rues de la capitale slovaque. Ils ont ceci de particulier; ils sont en bronze.

Le premier à attirer mon attention a été le paparazzi, qui se camoufle au coin d'un immeuble pour photographier les célébrités sans être vu. Et il se confond si bien dans le paysage que plusieurs passants ne le remarquent même pas.

Bratislava se vante d'être la seule ville qui possède une sculpture qui sort d'une bouche d'égout! Cet "Homme au travail" original est remarqué de tous et photographié par tous... J'ai lu qu'il avait été étêté deux fois par des conducteurs imprudents. La ville a donc fait installer un panneau pour le protéger:


L'affaire est assez amusante ;-)

Mon troisième habitant original est ce gentleman qui semble sorti du début du siècle dernier. On raconte ici que le sculpteur s'est inspiré d'un personnage réel, que l'on voyait dans le centre, avec ses habitudes et une étrange élégance sorties d'une autre époque.

Cette fouine de coin de maison n'est pas en bronze, et n'évoque pas la même classe d'oeuvres urbaines que les autres, mais c'est un petit personnage néanmoins intéressant. J'ai lu que le propriétaire de l'endroit avait fait sculpter ce personnage fouineur en réaction à un voisin qui avait toujours le nez à sa fenêtre pour espionner ce que faisaient les gens des environs.

Ce personnage napoléonien est incroyablement bien situé; en plein dans la place centrale, Hlavné Namestie. Pourtant, j'ai vu des gens le croiser sans se rendre compte de son immobilité, ou de son chapeau singulier.

Ces deux jeunes filles passent également inaperçues, puisqu'elles se trouvent sur une rue piétonne bordée d'arbres, près d'un croisement avec les lignes de tramway. Pourtant, malgré leur nonchalance, elles cachent un outil fort utile à la communication: une boite postale officielle de la poste slovaque! J'ai d'ailleurs utilisé cette boite pour expédier une carte; l'avenir me dira si les jeunes filles m'ont joué un tour ou si leur boite est encore en usage.

Mon amie Szuze semble curieuse de voir ce qui captive tant le paparazzi... Et en réalité, si j'avais pu me placer à une dizaine de mètres derrière lui, avec un zoom plus puissant et le champs libre de passants devant moi, vous auriez pu voir que l'objectif du paparazzi pointe directement vers...

... l'homme au travail dans la bouche d'égout! Par un étrange concours de circonstances (je ne crois pas la chose planifiée), celui-ci regarde d'ailleurs en direction du gentleman au chapeau melon.

Szuze et Napoléon dans le centre-ville de Bratislava.
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Bratislava: Quelques détails architecturaux

Bratislava est loin d'être unique en terme de détaisl architecturaux, mais je m'attarde personnellement souvent à admirer ce genre de chose et j'ai rarement l'occasion de consacrer plus d'une photo à ces détails qui font parfois tout le charme ou l'intérêt d'un immeuble, une rue ou un quartier entier.

Voici deux exemples particulièrement représentatifs de ce fait; à gauche, un pilastre à bas relief élaboré; à droite, une décoration chapeautant un linteau de porte. Dans les deux cas, il se dégage de la décoration un sentiment de force tranquille.

En Europe, les sculptures et monuments ne manquent pas. L'histoire riche en péripéties, conquêtes, guerres et exploits individuels du vieux continent fournit des sujets à honorer sans limites. On ne manque pas non plus de personnages historiques à honorer. Si je montre ici une partie de la sculpture à Hans Christian Andersen, c'est surtout pour illustrer l'originalité de certains artistes, dont celui qui l'a affublé d'un petit personnage lui parlant à l'oreille.

J'aurai vu des fenêtres d'édifices abandonnés placardées un peu partout dans le monde. Mais j'avoue que c'est la première fois que je vois un placard de fenêtre hommage à Van Gogh, et réalisé avec un talent certain, en plus. Ceci est un détail, car l'immeuble comportait plusieurs fenêtres ainsi placardées, chacune avec des peintures inspirées du peintre néerlandais.

Autre exemple de pilastres, flanquant les fenêtres d'un édifice et lui conférant une allure très classe.

Cet escargot a attiré mon attention car pour moi, l'escargot est le plus petit backpacker au monde. Celui-ci était en plus situé au pied de Andersen, vu plus haut.

L'édifice du théâtre national serait déjà un attrait en lui-même, avec les sculptures qui ornent sa corniche. On a en plus placé une splendide fontaine romantique sur la place devant le théâtre. Enfin, cette fontaine comporte son lot de petits détails amusants (vignettes au bas de la photo), avec ses tortues, grenouilles ou même homards).
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Voilà donc pour quelques détails architecturaux de Bratislava. Ce ne sont pas ceux-là qui attirent le plus le regard du visiteur qui parcoure la ville, par contre, car il y a dans Bratislava, de bien curieux habitants. Ils seront d'ailleurs le sujet de mon prochain billet.
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dimanche 26 juin 2011

Le vieux Bratislava et la jeune Slovaquie

En Slovénie, je vous disais être dans un jeune pays, qui célébrait ses 20 ans d'existence. Je peux maintenant dire que je me trouve dans la capitale d'un pays plus jeune encore, puisque la Slovaquie est devenu un état indépendant en 1993, quelques années après la chute du mur de Berlin, du rideau de fer et de la révolution de velours, qui a vu tomber la Tchécoslovaquie. Même si la culture slovaque existe depuis longtemps, la région a été tour à tour sous l'emprise de la Hongrie ou l'Autriche avant d'être annexée à l'entité artificielle tchécoslovaque. Le mélange a laissé des traces intéressantes côté architecture dans la "jeune" capitale, Bratislava.

Bratislava a beau être une jeune capitale, la ville a une longue histoire. Appelée longtemps Presbourg, on y a couronné pendant un temps les rois de Hongrie (alors que Buda était aux mains des Ottomans) et c'est également ici qu'on y a signé le traité de paix entre la France et l'Autriche après Austerlitz. L'architecture des édifices du centre de Bratislava reflète bien cette riche histoire; on y trouve un mélange de tours et portes médiévales, d'édifices baroques ou art nouveau, un château... et un quartier entier qui rappelle l'époque communiste. Au centre de cette photo, on peut voir la fontaine qui trône à la grande place Hlavné Namestie.


Bratislava peut se vanter de se trouver à l'extrême nord-est de ce qui a été l'empire romain, puisque la frontière de l'empire, à son apogée, était marquée par le Danube. Il ne reste rien de cette époque à Bratislava (qui n'a jamais été une importante ville de l'empire), sauf peut-être le climat - comme c'était la limite nord, c'est une ville tempérée. Peut-être l'effet du hasard, mais c'est aussi la ville la plus fraiche visitée pendant ce séjour. On voit d'ailleurs les nuages menaçants sur cette photo d'une des nombreuses églises catholiques de la ville. Le château de Bratislava qui domine la colline apparaît aussi en arrière plan à gauche.

Le Pont Neuf, qui date évidemment du milieu du 20e siècle, est une étrange apparition. On dirait que les extra-terrestres ont décidé de s'installer à Bratislava et ont posé leur soucoupe sur le pilier principal du pont. De l'autre côté du Danube, les grands ensembles du quartier de l'époque communiste, qui forment un paysage assez uniforme et plutôt monotone.


Le château de Bratislava a tellement longtemps été laissé à l'abandon que ça a pris des années à le restaurer... et que l'entreprise n'est pas encore terminée. Je n'avais pu visiter les lieux, en avril 2003, puisqu'il y avait d'importants travaux. Si nous pouvons aujourd'hui se rendre dans les cours et entre les portes, le palais demeure fermé, et les jardins ne sont toujours pas remis en état.

Par contre, des fortifications du château, on a une assez belle vue sur le centre historique. Malheureusement, l'édifice le plus impressionnant de ce point de vue serait la cathédrale, dont le clocher est entièrement caché par des travaux de restauration!

De retour au centre-ville, les vieilles rues sont animées et bordées de nombreuses terrasses, boutiques et cafés; l'ensemble forme une petite ville fort agréable à parcourir, d'autant plus que tout le vieux centre historique est piétonnier. Sur cette photo, on peut voir l'historique porte Michalska, surplombée par une majestueuse tour d'horloge.


Je ne sais pas trop si c'était pour souligner le passé romain de la ville, mais les entrées du château sont surmontées par des sculptures d'armures romaines (sans légionnaire à l'intérieur). L'effet est intéressant.

Étrangement, un des édifices les plus intéressants en ville est celui de la poste! En plus d'être une sorte de labyrinthe de bureaux aux allures exotiques avec leurs inscriptions en slovaques et leurs préposés qui vous parlent avec ce qui ne semble n'être que des consonnes, le centre postal lui-même est d'une beauté renversante - une fois que vous l'avez trouvé. Les guichets et le plafond sont spectaculaires.

Une des terrasses de Hlavné Namestie. L'intérêt de ce cliché repose sur la superposition des clients sur la terrasse avec les édifices de l'autre côté de la place, qui se reflètent dans les fenêtres du café.

Et je termine ce tour photo par un gros plan sur la tour de la porte Michalska.
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vendredi 24 juin 2011

Savoir faire la différence entre Stéfanikova et Stéfanovikova

En sortant de la gare, je m'étais dit que le chemin le plus court vers le centre historique était d'emprunter la rue Stéphanikova, qui se trouvait à deux coins de rue de la gare. Je ne disposais pas d'une carte complète du centre, mais je voyais que la rue en question se rendait presque à la gare, même s'il était indiqué que celle-ci était juste en-dehors du secteur couvert par la carte. En une minute de marche, j'ai vu Stéfanovikova et l'ai emprunté. Dix minutes plus tard, je me demandais bien pourquoi je ne croisais pas les transversales indiquées sur ma carte, mais je me suis dit que l'avenue devait être plus longue que ce que je croyais. Dix autres minutes passèrent avant que je ne me rende compte que quelque chose clochait. Plutôt que de se rapprocher devant moi, la silhouette du château semblait s'éloigner sur ma gauche. J'étais certainement sur la mauvaise rue, Stéphanovikova ou non. J'ai donc emprunté une autre rue, en direction du château et atteint le centre historique, sans trop comprendre d'où venait ce détour imprévu. Ce n'était tout de même pas la première ville étrangère où je mettais les pieds avec une carte sommaire.
À la fin de ma journée, je suis remonté vers la gare ferroviaire en empruntant tout simplement, à partir du centre historique, la rue Stéfanikova... et ce n'est que rendu près de la gare que j'ai remarqué l'autre rue, au nom similaire, de Stéfanovikova.
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La petite anecdote qui précède se passait en avril 2003. Aujourd'hui, en arrivant à la gare ferroviaire, j'ai acheté un billet de tram, puis pris le tram 13, qui longe la rue Stéfanovikova vers un quartier juste à l'ouest en bordure du centre historique, afin de me rendre facilement à mon hostel. J'ai trouvé fascinant de me souvenir de ma confusion entre les deux rues et d'emprunter encore Stéfanovikova, mais cette fois, pas par erreur.
Je suis à Bratislava, en passant, dans la capitale slovaque pour quelques jours. Après avoir visité les slaves du sud, me voici donc chez les slaves du nord.
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mercredi 22 juin 2011

Sopron et Liszt entre la Hongrie et l'Autriche

Le compositeur Frank Liszt est né dans un petit village près de Sopron, alors il est un peu considéré comme originaire de la place, à Sopron, où l'on retrouve une rue et un centre culturel qui l'honorent en plus d'un buste, évidemment. Le fait que le village natal de Liszt soit dans l'Autriche d'aujourd'hui et que Sopron soit en Hongrie ne semble pas faire de différence... D'ailleurs, à Sopron, l'affichage est bilingue et il n'est pas rare de se faire demander si on parle allemand, en tant que visiteur. Le train qui m'a amené à Sopron était d'ailleurs un train autrichien qui allait de Vienne (en Autriche) à Deutchkreutz (en Autriche), la ligne droite la plus rapide passant donc par la région de Sopron, en Transdanubie de l'ouest hongrois.

Sopron est définitivement une des petites villes les plus tranquilles où j'ai mis les pieds ce printemps. Pourtant, elle a la réputation d'être une des villes les mieux préservées de la Hongrie, au sens où même les ottomans ne se sont pas rendus jusqu'ici. L'architecture de son centre historique est donc réputé pour sa pureté hongroise.

À part quelques rues bordées de jolis édifices baroques, la ville n'offre pourtant pas de construction particulièrement spectaculaire. C'est l'ensemble qui charme, avec ici et là quelques détails amusants, comme cet éléphant noir, emblème du premier apothicaire s'être installé à Sopron au 15e siècle.

L'endroit était connu sous le nom de Scarbantia du temps de sa fondation sous l'empire romain. On peut donc encore y voir quelques ruines intéressantes, faisant partie de l'ancien forum. Sur cette photo, j'attire votre attention sur la voie romaine particulièrement bien préservée.

Au centre, la tour de surveillance-incendie érigée pour veiller sur la ville après un feu en 1676. La tour repose sur un mur de l'époque romaine. Elle était fermée pour restauration pendant mon séjour, donc je n'ai pu aller chercher des vues semi-aériennes de Fo Ter, la place où elle se dresse. A droite, on peut tout de même voir la façade de l'hôtel de ville. À gauche, la maison Storno est l'édifice le plus important de l'histoire de la ville; il a hébergé le roi Mathias en 1482-1483, et, quatre siècles plus tard, Liszt y a donné à deux reprises des concerts publics. Et c'est justement là qu'était l'apothicaire de l'éléphant noir à son ouverture.

D'ailleurs, concernant Liszt et Sopron, c'est à neuf ans qu'il donna son premier concert public, et c'était à Sopron, tout près de la place des Ursulines, où on peut admirer leur petite église dédiée à la vierge - rénovée dans les années 1840 - que l'on voit au centre de cette photo.

J'aurais pu faire tout un billet photo sur les portes et fenêtres de Sopron, tant on en voit qui ont de l'intérêt (j'aime bien les fenêtres antiques ou les fenêtres à carreaux sur les édifices colorés). Si j'ai choisi ces deux-là, c'est paradoxalement pour la plaque du nom de rue qui accompagne chacune d'elles. Celle du bas est une vieille plaque de Szt Gyorgy U., signifiant "rue (utca) St-George". Celle du haut, à part de montrer que les plaques plus contemporaines sont bilingues, est celle de Uj Utca, c'est à dire "Nouvelle rue", qui se trouve à être une des plus anciennes rues de Sopron :-)

Une autre fenêtre a attiré mon attention par l'amusant animal qui rappelle un renard, et qui est fièrement assis sur le linteau.

Rue typique (et typiquement peu achalandée) du centre historique de Sopron (avec la tour de surveillance de feu à l'arrière plan). Cette vue est assez représentative de la ville et de ce qui fait son charme vieillot et tranquille.
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mardi 21 juin 2011

Un petit bled appelé Bled

Je sais, le gag semble un peu léger, mais je n'ai pu résister à la tentation. Bled, c'est vraiment le nom d'un petit bled de 11 000 habitants au nord-ouest de la Slovénie et situé sur les abords du lac Bled.

Il y a, essentiellement, trois édifices remarquables à Bled; deux sont sur cette photo: L'église au toit à motifs et au clocher pointu et le château érigé sur la montagne qui domine le lac Bled.

À Bled, comme dans toute petite ville, il n'y a pas grand chose à visiter ;-). Ce n'est pas une affirmation gratuite, puisque je tiens cette information de la préposée du kiosque touristique de Bled! Nous sommes allés à Bled sur une impulsion, sans aucune information autre que la recommandation de notre aubergiste de Ljubljana, nous assurant que c'était joli et agréable. Arrivés sur place, je me suis rendu au kiosque, et j'ai demandé à la gentille jeune fille ce qu'il y avait à visiter à Bled. Elle s'est adressé en slovène à un collègue, puis m'a dit que je pouvais toujours visiter le château ou encore me rendre en bateau sur l'île au milieu du lac.

Qui dit lac dit canards! J'adore les canards, je suis un grand fan de canards. Je n'ai donc pas résisté longtemps à les mettre en avant-plan de quelques photos du lac, tout en conservant un arrière-plan intéressant (château et église de la première photo).

L'île de Bled, sur le lac Bled. Il s'agit de la seule île de la Slovénie. Le jeune fille du kiosque touristique m'avait dit que je pouvais m'y rendre. J'ai décliné l'invitation pour quelques raisons. La première était purement financière; à 12 euros le trajet, je ne voyais pas beaucoup l'intérêt compte tenu de la dimension de l'île en question. Pour 15 euros, j'aurais pu m'y rendre en bateau à rame personnel, mais je voyais encore moins l'intérêt s'il me fallait ramer en plus! Enfin, visiter l'île de Bled signifie visiter toutes les îles slovènes, ce qui aurait été une insulte aux croates voisins dont je n'ai visité aucune des centaines d'îles...

C'est fou ce qu'un animal apporte à une simple photo. Un cygne faisant une sieste sur le bord du lac offrait une parfaite vue de ce que l'on peut voir à Bled. Au fait, j'ai finalement opté pour la randonnée autour du lac Bled, une affaire d'un peu plus de 6 km avec à peine quelques mètres de dénivellation.

L'île de Bled sous un ciel nuageux - et quasi orageux. Nous avons eu de la chance, aucune pluie ne s'est abattue sur Bled ce jour-là.

Canards en contre-jour avec château et église en arrière plan. Les plans des édifices intéressants de Bled n'étaient pas illimités, mais la randonnée autour du lac valait le coup; une belle marche dans un décor bucolique, c'était plutôt reposant.

En terme d'effort physique, c'est la montée vers le château, après le tour du lac, qui s'est avérée la chose la plus ardue de la journée. La vue sur l'île, du promontoire rocheux à côté du château, est difficile à battre.

Et voici en terminant une vue d'ensemble des attraits de Bled: Île, lac, château et église. Malgré les nuages, on a même un aperçu des montagnes environnantes.
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