lundi 31 décembre 2012

Bonne Année 2013

C'est sous une pluie abondante que mon année 2012 se termine. Une année qui m'aura vu moins voyager que les précédentes, mais qui s'est tout de même conclue sur un long séjour de quelques mois au Royaume-Uni, d'où je vous transmets ces souhaits. Une année imprévisible où mon implication sociale et mon activisme embryonnaire de 2011 a pris une forme plus concrète, une année politisée, mais aussi une année d'écriture qui a vu se poursuivre plusieurs projets entamées en 2011 et dont une petite partie a déjà vu le jour en 2012, le reste étant prévu pour 2013.
L'année 2013 débutera donc à l'étranger en ce qui me concerne, ce qui est peut-être de bon augure pour l'aspect voyage et exploration de ma vie, nous verrons bien ensemble ce que cette nouvelle année me réserve de ce côté. Comme de coutume, je vous souhaite à tous que la prochaine année soit remplie de petits bonheurs, car ils sont souvent porteurs du Bonheur avec un grand B sans que l'on s'en rende vraiment compte. Je vous souhaite donc de profiter au maximum de ces petits bonheurs qui rendent la vie plus belle, et je vous souhaite de prendre avec perspective les petits malheurs qui les accompagnent parfois, ne serait-ce que pour que l'on puisse les différentier dans notre routine.
Une fois de plus, je vous souhaiterais bien des voyages, mais comme à chacun sa tasse de thé, faites vos choix de vie selon vos propres préférences et désirs, c'est encore la meilleure manière de se créer des petits bonheurs.
Bonne Année 2013.
Hugo, Leeds, Royaume-Uni.
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Photo: Edimbourg, Écosse (captée le 27 décembre 2012).

mercredi 26 décembre 2012

Quelques étranges habitants de York

Parmi les habitants de York, j'ai croisé quelques étranges spécimens. Jugez par vous-même.


Créature parmi les gargouilles que l'on retrouve par dizaines (sinon par centaines) sur la gigantesque cathédrale (York Minster); celle-ci a été captée sur la tour arrière.


La Fontaine n'est pas le premier auteur auquel on pense en arrivant à York, mais impossible de se tromper ici.


Je ne me souviens plus si je vous avais parlé des chats de York, mais sinon, voilà qui remédie à cet oubli; un échantillon de quelques félins que l'on peut voir sur les édifices du centre-ville.


Le Stonegate Devil de York, que j'avais vaguement cherché lors de ma dernière visite, puisque j'avais aperçu le personnage sur une carte postale de la ville, mais sans y mettre assez d'effort pour le trouver. Cette fois-ci, je m'y suis repris sérieusement. Une fois que l'on connaît son nom, la recherche est plus simple (il y a une rue Stonegate à York).


Sur la cinquième photo d'un billet précédent publié sur York, j'avais montré une des portes médiévales de la forteresse de York (autre billet, quelques portes de plus). Vous n'aviez peut-être pas remarqué que quelques tours sont surmontées de personnages.


La plupart de mes lecteurs connaissent mon intérêt pour les gargouilles et autres figures architecturales. À York, il est tout à fait impossible d'admirer toutes les figures qui se trouvent sur les très nombreux édifices historiques. En voici une collection récente. J'aime particulièrement celui qui sort de son oeuf (coin en haut à gauche).
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Les clochers de York

York, qui était mon coup de coeur de ce voyage, voyant tout l'intérêt que j'ai porté à Chester, m'a rappelé pour une visite, question de me faire comprendre que je n'avais pas parlé de tous ses charmes.
Voici donc le résultat de cette nouvelle visite, en quelques billets, dont le premier est consacré aux superbes églises du centre-ville de la cité médiévale.


Cette fois-ci, je suis entré en ville par l'ancien site de l'Abbey de St.Mary, une affaire du douzième ou treizième siècle, en ruine. De ce site, on peut apercevoir le clocher de St.Olave.


L'imposant York Minster fait presque oublier la petite église St.Michael le Belfrey, juste à côté (à droite, sur la photo). Pour les fans de Guy Fawkes, c'est à St.Michael le Belfrey qu'il a été baptisé le 16 avril 1570.


L'église St-Denys, entouré de son cimetière, comme ça semble la tradition dans la plupart des églises anglicanes visitées.


Le splendide plafond en bois de l'église St-Wilfrid.


L'église méthodiste centrale de York, pour les amateurs d'églises à l'architecture différente.


L'ancienne église St-Sauveur, qui abrite aujourd'hui un centre populaire d'archéologie ("Dig") où les visiteurs sont appelés à interagir en apprenant sur les fouilles qui ont eu lieu à York et dans les environs.


Et une de mes préférées, St.Mary, parce que je suis toujours sensible aux ruines, et que celles-ci sont particulièrement jolies.
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Big Ben inédit

Vous aurez peut-être remarqué que dans ma série de billet sur Londres inédit, je n'ai pas publié de photos de Big Ben d'un angle nouveau ou original... ce n'est pas faute d'avoir essayé, pourtant. La preuve:


Devant Boudicca, la reine Iceni qui a mené la révolte contre l'Empire Romain au Pays de Galles en l'an 60-61 (Je crois que son nom en français/latin est Boadicéa).


Aperçu du monument à la Reine Victoria devant Buckingham Palace.


Vu de Trafalgar Square.


Du Marché Allemand de Noël de Southwark.


Du balcon de la National Gallery.


Diptyque au couchant, photos prises à quelques minutes d'intervalle.


Une note historique en terminant: Big Ben s'appelle encore Big Ben, puisque le nom désigne la cloche à l'intérieur de l'horloge de la tour et non la tour elle-même. La tour, à l'extrême nord du Parlement britannique, a été baptisée Tour Elizabeth en 2012 pour souligner le 60e anniversaire de l'accession au trône de la reine actuelle. L'autre tour, à l'extrême sud du bâtiment (et que l'on voit à gauche sur la dernière photo), s'appelle Tour Victoria, et avait été ainsi baptisée lors du 60e anniversaire d'accession au trône de la reine Victoria. Avant de s'appeler Elizabeth Tower, le nom officiel de la tour abritant la cloche de Big Ben était simplement Clock Tower.
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C'est l'histoire d'un gardien d'auberge de nuit à Chelsea qui écoute trop les séries policières à la télé

Le gardien de nuit de l'auberge où nous étions, dans le quartier de Chelsea, lors de notre plus récent passage à Londres, écoute trop les séries policières américaines.
Blue Bells, Moscow Road, London
Notre première nuit s'était déroulée sans événement particulier à noter. La seconde nuit a été plus amusante. Il faut dire que nous avions accueilli notre visite du Québec à l'aéroport le matin même et que le soir venu, ils étaient fatigués et encore sous l'effet du décalage horaire. Ils se sont donc couchés tôt, autour de 19h. Nous avions déjà été prévenus que l'auberge avait un problème avec son chauffe-eau, et on nous avait fourni un petit radiateur électrique; ce qui nous laissait temporairement sans eau chaude. Vers 19h, il y avait déjà une équipe à la tâche pour tenter de régler le problème - et la chose était évidente puisque notre chambre était sise à côté de la salle abritant le chauffe-eau défectueux. Ce n'est que vers 20h30 que le gardien s'est manifesté pour la première fois. Compte tenu du manque de chauffage et d'eau chaude, il nous offrait de nous faire changer d'auberge en nous expédiant dans un autre établissement appartenant au même propriétaire. Vu que nos invités dormaient d'un sommeil profond depuis déjà un moment, et que le radiateur électrique était amplement suffisant, nous avons décliné l'offre, nous disant que le problème serait réglé le lendemain, ou que nous pourrions alors changer d'hôtel pendant la journée.
La vue du Blue Bells, Notting Hill
Vers 21h, après nous avoir offert un radiateur de plus (offre également refusée, il faisait suffisamment chaud avec un), alors que nous n'entendions plus de bruit dans la salle voisine, le gardien s'est manifesté à nouveau, et cette-fois-ci, avec une histoire plus amusante.
Il nous a expliqué que nous n'aurions définitivement pas d'eau chaude cette nuit-là, puisque le chauffe-eau avait carrément disparu! Comme il soupçonnait les deux employés de la compagnie de réparation d'avoir volé le précieux chauffe-eau, il avait appelé la police. Il nous a prévenu, tout à fait sérieusement, de ne toucher à rien dans le couloir, puisque les policiers voudraient certainement relever les empreintes digitales un peu partout pour identifier les voleurs.
Puis il nous a laissé dormir.
Je trouvais son histoire absolument tordante. Évidemment, j'imaginais que le chauffe-eau, irréparable, avait simplement été emporté par les réparateurs, et qu'ils avaient prévu le changer pour un neuf, ceci me semblant une explication plus plausible à sa disparition que son vol par les deux gars en question. Je ne parle même pas de l'abracadabrante idée de protéger la scène de crime pour les empreintes, puisque les deux employés étaient certainement connus de la compagnie de réparation! J'imaginais déjà la face des policiers appelés sur place pour enquêter...
Toujours est-il que le lendemain, après notre journée de visite, nous sommes revenus aux nouvelles à l'auberge... pour y découvrir un beau chauffe-eau flambant neuf à la réception... mais pas de plombier disponible pour l'installer à quelques jours de Noël. L'aubergiste nous a alors réservé une chambre dans l'autre établissement, réglé le tout et payé le taxi pour nous y mener.
Et c'est comme ça qu'on s'est retrouvé dans une auberge plus luxueuse, sans frais supplémentaire, cette nouvelle auberge étant située dans un de nos quartiers préférés de la ville; Notting Hill, et à deux pas de la station de métro en plus.
Et comme nous prévoyons repasser par l'auberge de Chelsea début janvier, nous pourrons constater si le nouveau chauffe-eau fonctionne mieux que l'ancien, et, avec un peu de chance, profiter à nouveau des histoires amusantes du gardien de nuit.

mardi 25 décembre 2012

Wet Christmas

Le titre dit tout... Voici des images de Noël, dans la capitale du Yorkshire...


Le pont est au centre de cette photo, à gauche et à droite, ce sont des viaducs où passe une rue, normalement.


La promenade en bordure du parc doit se faire à la nage.


Quelques commerces sont fermés, les pompes fonctionnent.


Ceci n'est pas une rivière, mais un parc. La rivière, sur cette photo, commence aux poteaux, que l'on voit en plein centre gauche, au loin.


Je vous invite à comparer cette photo et les quelques photos suivantes avec celles de ce billet-ci.


Les poteaux que l'on voit à peine font au moins 1 mètres et bordent normalement un trottoir.


Restos et terrasses fermées pour l'instant.


L'autre rive; voir aussi l'avant-dernière photo du billet précédent sur le sujet.
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lundi 24 décembre 2012

Noël anglais d'antan et d'aujourd'hui

Nous sommes tombés par hasard sur un joli livre regroupant les correspondances de Jane Austen avec sa soeur Cassandra. Pour les amateurs de l'auteur anglaise que nous sommes, c'est une intéressante trouvaille. Il y a exactement 214 ans, je note que dans sa lettre du 24 décembre 1798 (un lundi, comme ce 24 décembre), Jane parle d'un petit bal ne regroupant que 31 personnes, où elle a dansé toute la soirée sans arrêt. Si vous connaissez un peu l'oeuvre de Jane Austen, il est particulièrement amusant de lire que lors de ce bal, un gentleman présent, Mr. Calland, se tenait droit comme un I, chapeau en main, et refusait catégoriquement de danser. Elle ajoute qu'il a fait l'objet de taquinerie de la part des demoiselles dont Jane elle-même, et qu'il a fini par danser. Cette scène de la vie de l'auteure n'est pas sans rappeler la délicieuse scène de son roman Pride and Prejudice, où Mr. Darcy refuse de danser... (et en écrivant ceci, je revois d'ailleurs Colin Firth en Darcy, droit comme un I, chapeau en main, dans l'adaptation à l'écran réalisée en 1995)...
Quelque 125 ans plus tard, une autre auteure anglaise publiait un ouvrage qui fait écho au présent Noël que je passe en Angleterre. Il s'agit d'Agatha Christie, l'auteure d'histoires policières bien connue. C'est en 1923 que paraissait pour la première fois une nouvelle qui donnerait plus tard son nom à un recueil; The Adventures of the Christmas Pudding. C'était une aventure d'Hercule Poirot, et la première fois où j'entendrais parler d'un dessert de Noël appelé Christmas Pudding serait en découvrant cette nouvelle quelque part au début des années 1980 dans l'édition du Club des Masques. C'est donc avec plaisir que j'ai acheté un Christmas Pudding pour célébrer Noël cette année. Espérons que je n'aurai pas de note me prévenant de ne pas en manger!
Sinon, les anglais d'aujourd'hui célèbrent Noël de bien étrange manière. Premièrement, il y a la musique de  Noël qui commence à jouer dans les commerces dans la première semaine de novembre, accompagnée par les décorations et promotions des fêtes typiques des commerces qui presse chaque occasion comme un citron; les anglais ne font donc pas exception à ce niveau. Mais il y a aussi les German Christmas Market, ces marchés publics des fêtes inspirés d'une tradition allemande, qui s'installent dans des centaines de villes et villages partout au pays... L'étrangeté, c'est que ces marchés s'installent la seconde semaine de novembre... et plient bagages une semaine avant Noël! À Leeds, le marché de Noël avait disparu quand nous sommes revenus de Londres le 19 décembre dernier. Enfin, la musique de Noël a elle aussi quasiment disparu des hauts parleurs une semaine avant le 25 décembre... une bien étrange façon de se mettre dans l'ambiance.
Une dernière note sur Noël en Angleterre; je ne pourrais l'affirmer pour toutes les villes du pays, mais à Leeds, comme à Londres, les résidences ne décorent pas leur extérieur de trucs lumineux. Aucune résidence n'est illuminée pour les fêtes. Quelques rares maisons arborent une couronne en sapin avec quelque décoration de circonstance mais, sans lumière scintillante, elles disparaissent avec l'arrivée de la nuit. Et si les commerces et les cités suspendent décorations et lumières dans les vitrines et au-dessus des rues (la plupart dès la seconde semaine de novembre), certaines boutiques avaient déjà retiré leur vitrine de Noël le 20 décembre. Heureusement, quelques révolutionnaires ont encore la fibre des fêtes et arborent encore fièrement leur sapin de Noël, comme le montre la photo ci-contre - captée dans la maison natale de Guy Fawkes le 23 décembre :-).
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Et c'est le temps de se souhaiter...

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(Photo/Montage: Hugues Morin 2012).

samedi 22 décembre 2012

Londres inédit (2)

Suite de mon petit exercice de photos de lieux connus mais vus sous un angle différent (dont on retrouve la première partie ici).


London Eye.


Westminster Abbey et Victoria Tower


Buckingham Palace.


Temple Church.


Cathédrale St-Paul.


Autobus Traditionnel / Fleet Street.


Trafalgar Square / The Strand.


Météo londonnienne traditionnelle.


Tower Bridge, la Tamise.

Londres inédit (1)

J'avais tenté la chose lors de ma dernière visite de Paris, puis refait l'exercice lors de mon denier passage à New York. J'ai donc décidé de tenter le coup cette fois-ci, à Londres.
L'idée derrière cet exercice d'inédit, c'est de montrer quelques lieux connus sous des angles nouveaux, ou originaux, question de stimuler l'esprit du photographe lors d'une visite dans une ville déjà largement photographiée lors de visites précédentes. Voici donc les premiers résultats de la version Londres, captés il y a quelques jours lors de mon récent passage dans la capitale anglaise.


10 Downing Street, résidence officielle du Premier Ministre.


Bon, ok, voici le vrai 10 Downing Street, résidence officielle du Premier Ministre... Charmant, n'est-ce pas?


Sommerset House, The Strand.


Tower Bridge.


Churchill's Arms Pub, Kensington/Notting Hill.


House Guard, Whitehall.


St-James Park, Buckingham Palace.


Oxford Street, Soho.


Millenium Bridge et la Tamise.
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