samedi 29 juin 2013

La rue Demers

Le jour où je n'aurai plus rien à découvrir dans la ville que j'habite, je serai bien triste. Heureusement, Montréal est assez vaste, diversifiée et hétéroclite pour que je puisse y faire des découvertes régulièrement.
Et je n'ai pas nécessairement à me rendre à l'autre bout de la ville pour se faire; la rue Demers étant un parfait exemple de petite découverte urbaine à quelques pas de chez moi.
La rue Demers est sur le Plateau Mont-Royal, un quartier où je vagabonde des dizaines de fois par an, mais le hasard ne m'avait jamais emmené sur cette toute petite rue, sise au sud de St-Joseph.
Il faut dire qu'elle n'est pas longue, la rue Demers, alors elle est facile à rater.


Son extrémité ouest est située au croisement de Coloniale. Sur cette photo de petit balcon au garde de fer forgé, on peut voir que Demers est bien une rue officielle, et non une ruelle ou un passage.


Bien que la rue Demers soit assez large pour permettre le passage des véhicules, je n'en ai vu aucun l'emprunter lors de mon exploration de ce samedi après-midi de long congé. Le fait qu'elle soit parallèle à St-Joseph et qu'elle ne s'étende que jusqu'à Henri-Julien à l'est ne favorise pas l'achalandage routier, et c'est tant mieux.


Les voitures qui l'empruntent vers l'est ont toutefois une surprise; le tronçon à l'est de Hôtel-de-Ville est dominé par des plantes et des jardins, les résidents ayant transformé la rue Demers en "rue verte".


L'effe est absolument charmant, même par une journée sans soleil et avec un ciel gris. Moulin décoratif, fontaine, herbes, le tout bordé de trottoirs pavés de pierre, donne à ce segment un caractère bucolique; on n'a pas l'impression d'être en plein coeur de la ville.


D'ailleurs, s'il n'y avait pas ce panneau pour indiquer le croisement, le marcheur qui se balade sur Henri-Julien entre St-Joseph et Villeneuve pourrait bien ne jamais apercevoir cette petite rue.


Par contre, le marcheur intéressé par ce genre de choses ne manquera pas de remarquer cette vieille publicité de l'épicerie Bérard (A ou R.) et de la farine Robin Hood, sur Henri-Julien entre St-Joseph et Demers.


Sinon, s'il rate l'entrée est de la rue Demers, le marcheur pourra toujours s'arrêter à la librairie au coin d'Henri-Julien et Villeneuve.


Cette petite exploration d'un samedi pluvieux et gris se déroulait à deux pas (littéralement, à deux coins de rue de l'accès est de la rue Demers) d'une autre petite découverte urbaine, cette rangée de maison dont j'avais parlé en détail en 2009. Comme quoi ma ville me réserve encore quelques agréables surprises.
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3 commentaires:

  1. Tu m'épates de découvrir de si belles choses et de nous les partager. Magnifique cette rue verte

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    1. En fait, je suis curieux de ce qui m'entoure, et j'aime beaucoup découvrir les aspects originaux des villes où je passe du temps. Évidemment, ça prend justement du temps - on vagabonde parfois sans résultat :-) - sans parler du temps pour classer les photos et écrire les billets quand j'en parle ici - mais ça fait partie de mes hobbys préférés, de collectionner les photos des lieux que je visite, autant ici qu'à l'étranger.

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  2. Daniel Sernine10:45 AM

    Ah, je vois que tu as découvert mon petit coin de ville, Hugues. Eh oui, il y a en quelques unes autour de mon lieu de travail, de ces petites rues qu'on pourrait aisément prendre pour des ruelles, et de ces ruelles longues comme des vraies rues, et ces trop rares «ruelles vertes» dont Montréal s'enorgueillit à juste titre...

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