lundi 24 février 2014

Quito par l'affichage

Une autre contribution à ma série sur l'affichage et la culture que les affiches révèlent parfois, cette fois-ci, centré autour de quelques trucs aperçus ici et là lors de mon récent séjour à Quito, et présentés ici en vrac.


Des grands signes "Quito" ont été installés un peu partout dans des sites-clés de la ville... dont l'arche du parc Ejido (signe installé pendant mon séjour), où les gens s'empressent de se faire prendre en photo. Utile pour les touristes perdus ou distraits :-)


Sur un site qui était autrefois chaotique et plutôt laid, avec ses centaines de bus bruyants et polluant, El Trebol ("le Trèfle"), un carrefour reliant routes principales à l'autoroute, on peut maintenant voir, sur un monticule vert, des portraits géants d'équatoriens ayant milité pour l'avancement des droits des peuples, en particulier les droits des autochtones.


Parmi les nombreux changements observés à Quito (en comparaison avec mes séjours de 2004, 2005 et 2007), on retrouve une série de slogans et de publicités incitatives sur divers sujets, dont l'environnement immédiat. Ici, on milite pour un "Quito vert et propre, responsabilité de tous. Le Quito que nous aimons."


Autre exemple du changement de paradigme qui régie la vie sociale à Quito; ici dans un des troley-bus du système de bus rapide de surface. "Respect, solidarité, humour, tolérance, courtoisie, futur, convivialité"... au bas à droite: "Nous sommes quitenos".


Parmi les interdictions dans les transports en commun, une nouveauté: interdit de monter à bord avec un gros système de son personnel!


Certaines choses ne changent pas, par contre: on retrouve encore des imageries religieuses mélangées à la décoration des autobus axée sur la fourrure et les babioles qu'on suspend un peu partout.


Une autre des choses qui ne changent pas: la représentation de la femme dans les commerces et les publicités; ici, un salon de beauté qui annonce son service d'épilation, utilise une blanche comme "modèle", alors qu'à part les touristes, on ne croise toujours pas de blanches équatoriennes dans les rues...


Voici un autre exemple (double, voir la portion à droite); un garage et lave-auto de La Magdalena, qui a une enseigne non seulement sexiste (assez incroyable, non?), mais évidemment, où les deux femmes sont des blanches aux cheveux blonds. Faut-il rappeler qu'aucune équatorienne d'origine n'a les cheveux blond?


Trop drôle, celle-là: "Vente de garage, vêtement américains originaux, semi-neufs, à partir d'un dollar".


Poulet à 1,40$ la livre, os de poulet à 2 pour 1$...


Traverse de bovidés. Route entre Quito et Lloa.


Autre truc amusant: lors du changement de la garde effectué en présence du président de l'Équateur, un citoyen se protège du soleil de plomb avec son journal... sans réaliser ce qu'il affiche ainsi sur sa tête.


Et je termine par un montage politique: en haut à gauche: "Les femmes au pouvoir". On notera les couleurs vertes dominantes, incluant quelques murs d'édifices peints pour l'occasion; le vert étant la couleur du parti du président Correa, et en Amérique latine, les gens n'hésitent pas à afficher leurs couleurs politiques même en refaisant la peinture extérieur de leur maison ou commerce le temps de la campagne! En bas à gauche, défilé dans les rues d'Otavalo, en support au candidat du parti du président.
--

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

L'Esprit Vagabond vous remercie de vous identifier (ou signer votre commentaire). Assumez vos opinions!
L'Esprit Vagabond est un blogue privé et ne publie pas de commentaires anonymes.