samedi 22 mars 2014

C'est tu moi où c'est un peu plate, cette campagne-là?

Je parle bien sûr de la campagne électorale... bien que la campagne tout court soit toute aussi plate avec cette neige qui tombe malgré que nous soyons officiellement au printemps, mais c'est une autre histoire.
Question de nous remonter le moral, voici quelques perles électorales, en vrac;
--

Premier gag que j'ai lu sur l'arrivée de PKP au PQ.


Puis, une parodie d'affiche du PLQ... ah, les vraies affaires!


Avouez qu'elle est bonne celle-là, toujours en relation avec PKP, mais aussi avec tout le fuss qui a été fait autour de Tout le monde en parle (soupir).


Un article fictif (parodie)...


Et une dernière sur le magnat du JdeM.


Puis, on a supporté le débat des chefs, une soirée relativement plate elle aussi, tellement formatée et sans réelle discussion à part les spins habituels... Louis T a eu cette note d'humour le lendemain.


Puis, devant le PQ accusant QS de diviser le vote, cette révélation tordante.


Et en terminant, celui qui semble avoir été le gagnant du débat des chefs a maintenant son T-shirt!
--

mercredi 5 mars 2014

Pour (re)rigoler pendant la (nouvelle) campagne...

Bon, on est encore en campagne électorale.
Je vais commencer par un billet humoristique sur ce lancement de campagne et de nouveaux slogans (on dirait un concours de mauvais slogans!)...


Celle-là (caricature du Devoir) est la plus drôle, je pense...


Une évidence :-)


Pas mal non plus, vu les sondages.


Méchant, mais coup donc, il en redemande ;-)
--
Côté textes, c'est Couillard qui emporte la palme de l'humoriste de la journée, avec deux déclarations intéressantes:
«Il y a longtemps qu'on n'a pas vu un gouvernement, de façon délibérée, semer la division entre les Québécois comme le gouvernement du Parti québécois l'a fait», a-t-il déploré.
Hahaha, vrai qu'il n'était pas là quand son parti jouait de la crise sociale à des fins électoralistes en 2012 (oui, moins de 2 ans, mémoire courte, le candidat dans Roberval!)
Mais il ajoute une brillante analyse:
«Un vote pour la CAQ, c'est un vote pour le PQ.» — Philippe Couillard, chef du PLQ
Hum... les députés de la CAQ ont fait que le PQ a été minoritaire en 2012... pas de vote CAQ = PQ majoritaire, tout un analyste, le candidat PLQ dans Roberval!
Espérons que son mécano est meilleur que lui:

--

samedi 1 mars 2014

Oscars 2014: Mes choix et mes prédictions

Cette année, vu mon récent séjour en Équateur, je n'ai pas suffisamment de temps pour écrire deux billets distincts et détaillés sur les Oscars... J'ai essentiellement consacré mes soirées depuis mon retour au visionnement des divers films en nomination dans les huit catégories majeures.
Je vais tout de même lister ici mes remarques, mes choix et mes prédictions dans ces catégories, et jouer le jeu dimanche soir, puisque j'ai pu voir tous les nominés (à part un seul, Before Midnight, scénario adapté) dans neuf catégories.
--
Observations générales.
Je crois que nous assisterons à une de ces années-Oscars où il n'y aura pas de balayage, les courses étant assez disparates, malgré le nombre de nominations de certains films. 12 Years a Slave domine la course avec 9 nominations dont 6 dans les catégories majeures, avec un sujet délicat, mais historique et traité avec brio. Gravity a 10 nominations mais seulement 3 dans les catégories majeures, et souffre d'un scénario aux limites de la science-fiction, rarement une qualité pour l'académie. Quand à celui dont les nominations en feraient le favori, American Hustle, avec 10 nominations dont 7 dans les grandes catégories, il souffre de suivre Silver Linings playbook un an plus tard, avec plusieurs des mêmes nominés (dont Jennifer Lawrence, 23 ans et oscarisée l'an dernier, et Christian Bale oscarisé pour The Fighter du même réalisateur il y a 3 ans), ce qui réduit ses chances de faire un balayage, surtout avec un film au sujet plus léger.
--
Acteurs:
Premier rôle: Un choix très difficile à faire cette année, mais pour ma part, les trois meilleurs ont été Leonardo DiCaprio dans The Wolf of Wall Street, Mathew McConaughey dans Dallas Buyers Club et Christian Bale dans American Hustle. Chiwetel Ejiofor était très bon dans 12 Years a Slave, mais j'ai l'impression que le film aurait pu être aussi bon avec une bonne performance par un autre acteur. Même chose pour Nebraska, même si Bruce Dern y livre là une savoureuse interprétation. Ce n'est pas le cas des 3 autres films, qui n'auraient pas été les mêmes sans ces acteurs-là dans ces rôles-là.
Dans le cas de DiCaprio, toujours brillant, c'était attendu, surtout entre les mains de Scorsese, mais dans le cas de McConaughey et Bale, malgré leur talent affirmé, il me semble avoir été vraiment épaté par leur performance. Ça tombe bien, puisque le premier est une prédiction pas trop risquée. Il a remporté la plupart des prix majeurs de cette catégorie, dont le Screen Actors Guild, et l'académie adore ces histoires d'acteurs plus commerciaux qui sont moins connu pour leur potentiel oscarisable qui soudainement, opèrent une transformation physique extrême pour un rôle bouleversant. Malgré mon admiration pour sa performance, mon choix personnel penche encore vers Christian Bale, absolument incroyable de vérité et de subtilité dans American Hustle, où il interprète lui aussi un personnage complexe aux antipodes des standards populaires de beauté et élève celui-ci (et le film) à un niveau d'excellence.
Conclusion: Choix: Christian Bale. Prédiction: Mathew McConaughey.
*
Rôle de soutien: Peut-être la catégorie la plus facile, autant pour le choix que la prédiction. C'est peut-être parce que le choix me semble aussi clair que la prédiction semble découler du même choix que devraient faire les membres de l'académie. Dans Dallas Buyers Club, Jared Leto crève l'écran, dans un rôle de soutien qui est quasi un premier rôle, et ce, sans jamais faire ombrage au personnage principal, lui aussi interprété avec brio; un exemple parfait d'acteur de soutien au service d'un personnage et d'un film. Bouleversant est un qualificatif en-dessous de l'émotion que sa performance subtile et intense permet au film d'atteindre. Le talent des autres candidats en lice est indéniable, mais ils semblent tous dans le même peloton, un cran derrière la performance de Leto cette année.
Conclusion: Choix: Jared Leto. Prédiction: Jared Leto.
--
Actrices:
Premier rôle: La meilleure performance brute de l'année a valu à Meryl Streep sa 18e nomination, elle qui a déjà 3 Oscars entre les mains. Et c'est ce 3e Oscars (reçu i y a deux ans pour Iron Lady) qui vient lui nuire ici; on ne lui en remettra pas un 4e deux ans plus tard. Les membres de l'académie n'auraient peut-être pas eu le choix, si elle avait dominé sa catégorie sans aucun doute possible, mais d'autres performances ont également été remarquables cette année, comme celle, merveilleuse, de Cate Blanchett dans Blue Jasmine. C'est d'ailleurs elle qui a remporté le Screen Actor's Guild cette année, la plaçant déjà favorite pour l'Oscar, qui serait tout de même son second Oscar en 5 nominations... soit autant de nominations que Amy Adams (ici pour American Hustle), la seule qui n'a jamais remporté l'Oscar parmi les nominées de cette année mais qui devra probablement attendre son tour à moins de causer la surprise. Sandra Bullock était excellente dans Gravity - mais c'est une catégorie à oublier pour le film aux 10 nominations - et Judy Dench, elle aussi très bonne dans Philomena, est peut-être aussi présente pour compenser le snobisme dont elle avait été victime dans Skyfall l'an dernier (Philomena étant un film plus dans les cordes de l'académie qu'une aventure de James Bond, aussi brillante soit-elle). Personnellement, déchiré entre les deux, et malgré la forte impression ressentie devant la performance de Blanchett dans le très bon Blue Jasmine, je demeure encore sous le choc, renversé par le personnage de Streep dans August: Osage County.
Conclusion: Choix: Meryl StreepPrédiction: Cate Blanchett
*
Rôle de soutien: Les nominations de Sally Hawkins et June Squibb sont probablement déjà des honneurs (bien mérités) pour leur interprétations respectives dans Blue Jasmine et Nebraska, et je vois mal comment l'académie pourrait les préférer aux trois autres en lice. Jennifer Lawrence, qui était ma favorite dans cette catégorie jusqu'à ce que je vois August: Osage County, demeurerait un choix logique vu sa délicieuse et truculente interprétation dans American Hustle. Reste que le personnage, comme le film, demeure plus léger que les deux autres et que l'académie ne remettra pas deux Oscars en deux ans à une actrice de 23 ans. Si l'Oscar du meilleur acteur échappera à Chiwetel Ejiofor dans 12 Years a Slave, l'académie reconnaîtra fort probablement l'interprétation intense de Lupita Nyong'o, surtout si on considère cette dernière dans le contexte dur de ce drame historique du genre dont l'académie adore récompenser.
Son Screen Actors Guild semble aussi confirmer que la majorité des acteurs (qui sont le groupe le plus important à l'académie) penchent de ce côté. Malgré cette prédiction, mon choix personnel se tourne vers Julia Roberts, que j'ai adoré dans August: Osage County. Les rôles dramatiques fort pour les femmes de plus de 45 ans sont somme toute assez rares - et souvent réservés au plus vieilles dames, comme celui de Philomena, ou encore Nebraska, par exemple. Et ces rôles, ils étaient plus souvent qu'autrement défendus par... Meryl Streep. C'est donc avec un immense plaisir qu'on peut admirer la performance de Julia Roberts dans son meilleur rôle depuis Erin Brockovich, un rôle qui lui vaut une 4e nomination aux Oscars. Personnellement, je suis bien content de voir que Julia Roberts vieilli aussi bien (autant en terme de talent que physiquement; c'est une des rares actrices hollywoodiennes dans la mi-quarantaine à ne pas sembler être botoxée ou plastifiée). Et puis Jennifer Lawrence saura certainement m'impressionner encore dans un proche avenir.
Conclusion: Choix: Julia Roberts. Prédiction: Lupita Nyong'o.
--
Scénarios:
Original: Cinq scénarios brillants, subtils, souvent touchants, aux dialogues punchés, qui explorent chacun à leur manière les travers de l'être humain, le choix n'est pas facile, mais on peut probablement écarter des prédictions Blue Jasmine (Woody Allen a déjà remporté 3 fois cet Oscar, le dernier il y a 2 ans seulement). Personnellement, malgré tout le bien que je pense de Spike Jones et Her, je croyais que la nomination était déjà une reconnaissance dans son cas, mais il a remporté quelques prix, dont le Writers Guild, mais je crois que ses chances aux Oscars sont toutefois limitées, puisque la majorité des acteurs iront probablement vers American Hustle, qui ne repartira tout de même pas les mains vides. Si le vote est particulièrement divisé entre les deux, Nebraska pourrait se glisser en première place, mais j'en doute, puisque Alexander Payne a déjà remporté cet Oscar 2 fois en 7 ans pour Sideways et The Descendants (en 2012), deux films qui sont à mon avis supérieurs à Nebraska. Malgré tout le bien qu'on peut penser de Dallas Buyers Club, il sera récompensé dans les deux catégories d'acteurs, et les membres de l'académie voudront probablement compenser d'autres nominés avec le scénario. Mon choix personnel a été assez clair dès mon visionnement d'American Hustle, le film de cette catégorie qui m'a procuré le plus fort plaisir cinématographique pendant la projection grâce à un scénario particulièrement truculent, et ce choix n'a jamais été remis en question en voyant les autres films par la suite.
Conclusion: Choix: American HustlePrédiction: American Hustle.
*
Adapté: Je n'ai vu que 4 des cinq films en nomination, mais comme le 5e n'a aucune autre nomination, il causerait la surprise en remportant cet Oscar. Fascinante course à 4, toutefois, et les 4 scénaristes en sont à une première nomination dans cette catégorie. 12 Years a Slave, un des favoris aux Oscars, n'était même pas en nomination pour les Writers Guild, remporté par Captain Philips, qui pourrait donc causer la surprise. Philomena a remporté le BAFTA dans cette catégorie, mais non seulement il s'agit pas du tout des mêmes votants qu'aux Oscars (britanniques comme le film), mais en terme d'Oscars, le sujet du film demeure moins dramatique et trouve moins d'écho aux États-Unis que 12 Years a Slave. L'étrange controverse autour de The Wolf of Wall Street (dont les 2e et 3e degrés ont semble-t-il été mal compris par plusieurs) le disqualifie d'emblée de cette catégorie consacrée à l'écriture. C'est pourtant mon choix évident, le scénario étant un délice d'ironie aux multiples degrés et aux dialogues aussi savoureux qu'intelligents et dont l'aspect non linéaire rendait le film d'autant plus intéressant qu'il aurait pu être ennuyant entre d'autres mains que celle de Terence Winter et Martin Scorsese. 
Conclusion: Choix: The Wolf of Wall Street. Prédiction: 12 Years a Slave.
--
Montage et Direction photo: Je me risque rarement sur ce terrain plus technique et spécialisé - mais cette année, j'ai vu plus de films que de coutume classés dans ces catégories alors je note quelques remarques sans nécessairement faire de prédictions, vu mon incompétence en la matière. Et en fait, comme je navigue hors-concours par rapport à mes habitudes, je vais être chauvin et faire le choix personnel de Dallas Buyers Club pour le montage, ce qui permettrait à Jean-Marc Vallée de monter sur scène pour son Oscar (John Mac McMurphy, le nominé, est un pseudonyme du réalisateur québécois utilisé pour ne pas multiplier son nom au générique). Il est fort probable, toutefois, que Gravity l'emporte dans cette catégorie plus technique, même si Captain Philips avait aussi un montage particulièrement nerveux et efficace (et qu'il l'a remporté au gala des monteurs, un indice généralement intéressant dans cette catégorie où ce ne sont pas tous les membres de l'académie qui votent).
La direction photo ira probablement à Gravity, vu l'ensemble des prises dans l'espace, avec les magnifiques vues de la Terre sous divers angles et les inévitables prouesses techniques que la cinématographie de ce film a exigé. Je lui préfère encore Nebraska, plus conventionnel et terrestre comme approche, mais avec les plans les plus merveilleusement beaux de l'année sur un écran de cinéma. je note toutefois ne pas avoir vu le dernier film des frères Coen, qui excellent normalement à ce niveau, donc leur film pourrait remporter cet Oscar, je ne peux juger à ce moment-ci. Évidemment, en chauvin, on aurait souhaité que Prisonners l'emporte, pour permettre à un film de Denis Villeneuve de remporter un Oscar, mais je vois mal comment il pourrait battre Gravity ou Nebraska ou encore les frères Coen.
--
Réalisation: Ici, ça se corse, mais la course semble surtout être entre 3 réalisateurs. Alexander Payne n'était pas en nomination aux Directors Guild, ce qui semble le placer ici derrière les autres en terme de chances de remporter l'Oscar. Et ici comme pour le scénario adapté, la controverse entourant la manière adoptée dans The Wolf of Wall Street relègue malheureusement Scorsese derrière les autres, alors que c'est clairement lui qui a fait preuve de la plus grande maitrise de son art cette année; The Wolf of Wall Street mélange avec brio et habileté des dizaines de trucs, de plans, d'approches et d'artifices aussi divers que disparates en sachant les amalgamer pour raconter de manière survoltée cette histoire particulièrement tordue. Il est évident qu'aucun autre cinéaste ne serait parvenu à faire ce film-là de cette manière-là sans cette maitrise de la manière de raconter une histoire dont fait preuve Scorsese ici. Choix clair, donc, en ce qui me concerne (outre le fait que j'ai eu un sourire permanent accroché au visage tout le long du visionnement du film). Côté prédictions, toutefois, le résultat de la course à trois est difficile à prévoir. Tel que mentionné plus haut, l'académie voudra récompenser 12 Years a Slave pour son côté dramatique et historique - en plus du fait non négligeable qu'il s'agit d'un film réalisé par un noir, élément qui joue encore aux États-Unis, puisqu'aucun réalisateur noir n'a jamais remporté cet Oscar). Mais on ne souhaitera pas nécessairement que Gravity ne reparte qu'avec des catégories techniques, ce qui relègue de toute manière American Hustle au 3e rang dans cette course. Et comme Gravity l'a remporté aux Directors Guild, on récompensera probablement son réalisateur ici, en faisant du même coup le premier réalisateur latino-américain à remporter cet Oscar, quitte à donner l'Oscar du meilleur film à un autre.
Conclusion: Choix: Martin Scorsese - The Wolf of Wall Street. Prédiction: Alfonso Cuaron - Gravity.
--
Meilleur film: En termes de prédictions, ça semble être une course à trois, entre 12 Years a Slave, Gravity et American Hustle, mais tel que mentionné en introduction, malgré ses nominations dans les 4 catégories d'acteurs, ce dernier repose sur une histoire plus divertissante et légère que ses concurrents, ce qui est définitivement un obstacle aux Oscars, dont l'académie préfère les drames. Les autres films ont moins de chance que ceux-ci par simple mathématique de nominations dans les catégories majeures: on voit mal comment couronner un film meilleur film sans le reconnaître au moins au niveau des nominations d'acteurs, scénaristes et réalisateurs. Cette course à trois et pratiquement deux est donc entre le film à effet spéciaux et le drame historique. Même si plusieurs prévoient que Gravity pourrait l'emporter (ils l'ont remporté ex-aequo aux Productors Guild, ce qui laisse croire à une course très serrée), l'histoire des Oscars nous montre que l'académie favorise toujours le drame, particulièrement le drame historique (récemment: The Hurt Locker, Argo, The King's Speech...), surtout quand le concurrent flirte avec la science-fiction. Si Cuaron est effectivement récompensé pour la réalisation, McQueen pourra monter chercher son Oscar à titre de producteur de 12 Years a Slave, qui deviendra fort probablement le premier film réalisé par un noir à remporter l'oscar du meilleur film, une idée certainement séduisante aux oreilles des membres de l'académie.
Quand au choix personnel, il est encore plus difficile, puisque pour mon propre plaisir cinématographique, j'hésiterais surtout entre The Wolf of Wall Street, American Hustle et Captain Philips, ce dernier étant un film aux très grandes qualités qui a été, je pense, sous-estimé par l'académie (notamment la performance de Tom Hanks et l'excellente réalisation de Paul Greengrass). Je n'ai rien contre les drames que sont les excellents Gravity et 12 years a Slave, mais ils ne m'ont pas procuré un sentiment aussi complet que les autres (ou même que August: Osage County, que j'aurais mis en nomination autant dans la catégorie du scénario que celle du meilleur film). Mais pour jouer le jeu dans les règles actuelles, j'opterais donc pour American Hustle, un film savoureux et truculent à tous points de vue (scénario, dialogues, réalisation, décors et référence d'époque, et interprétation absolument merveilleuse par tous ses acteurs).
Conclusion: Choix: American Hustle. Prédiction: 12 Years a Slave.
--
Et vous, quels sont vos choix? Et vous risquerez-vous à faire des prédictions?